La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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DAF - Bimfest 2023

Un concert bien vintage… Spécial

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Red Beans & Pepper Sauce a été fondé à Béziers, en 2010. Ses références oscillent du ‘new blues (Gary Clark Jr., Tedeschi Trucks Band) au ‘néo vintage’ (Blue Pills, Wolfmother, Saverio Maccne & Double As, The Excitements) en passant par le ‘classic rock’ des seventies (Led Zeppelin, Deep Purple), contemporain (Rival Sons, The Black Keys) et le funk. En dix ans d’existence, ce quintet hexagonal a gravé cinq albums, dont le dernier, « Mechanic Marmalade », est paru en 2019. Il vient, en outre, de publier un Ep 4 titres. Et il s’intitule « Song For The Past ». Enfin, le combo est considéré, comme un des groupes de rock les plus intéressants, sur la scène française.

Le supporting act est assuré par Bob Doug, une formation bruxelloise qui a choisi le nom de son leader comme patronyme. Bob se charge de la guitare et du chant. Il est soutenu par Arnaud Picqué aux synthés, Alessandro Damico à la basse et Louis Jassogne aux drums. Son style oscille entre blues, funk et (heavy) rock. Fondé en 2013, il s’apprête à sortir son troisième elpee, « Mirages ». Mais la spécialité du band, ce sont les jam sessions…

Le set s’ouvre par « Road 98 », un extrait du futur opus. Lorgnant vers le hard rock, ce morceau raconte l’histoire d’une voiture qui traverse le désert, afin de s’évader quelque peu du brouhaha qui règne dans le trafic, à Bruxelles. Le quartet embraie par le nerveux rock/blues « Here We Go (Now ?) », un morceau au cours duquel Bob se démène derrière sa six cordes. C’est une bête de scène et il monopolise l’attention d’une maigre assistance, pourtant attentive et interactive. Hormis « Sitting Of The Desert », extrait du premier elpee, la majorité des morceaux est issue du prochain long playing. Après un blues instrumental abordé à la manière de Stevie Ray Vaughan, « Sippin’ In Vain » ressuscite le mythe de Jimi Hendrix. Doug imite même les gestes du légendaire gratteur, en plaçant sa guitare dans son cou. Et, ma foi, il ne se débrouille pas trop mal. C’est aussi à ce moment-là qu’on se rend compte que les musiciens sont habitués aux ‘jam sessions’.

En rappel, le quatuor nous réserve « Driven By Sex », une compo sculptée dans une forme de garage-glam-rock qui collerait bien au répertoire de Romano Nervoso.

Setlist : « Road 98 », « Here We Go (Now ?) », «4 Am Room Service », « Black Coat », « Flip The Switch », « Sitting Of The Desert », « Going Back Home », « Friends », « Sippin’ In Vain », « Hard Jam ».

Rappel : « Driven By Sex »

Les musicos de Red Beans And Pepper Sauce grimpent sur l’estrade. Laurent Galichon, le leader (c’est également le compositeur), se charge de la guitare. Jessyka Aké se plante au centre, devant son micro. La chanteuse est coiffée d’un chapeau de couleur noire. Chevelu, Serge Auzier s’installe derrière ses claviers et Niko Sarran, ses fûts. Enfin, Denis Bourdié se consacre à la basse. 

Après une intro à la gratte, le set s’ouvre par « My and ». Laurent fait littéralement corps avec son instrument. Au fil du set, les claviers s’infiltrent généreusement dans les compos, les sonorités d’orgue réveillant en notre for intérieur le souvenir de feu Jon Lord. Ténébreux, sauvage et sudiste, le rock/blues de RB&PS transpire le bourbon et la sueur. Ça cogne, c'est sexy, sans oublier ce ‘quelque chose’ de lourd qui vibre sous le capot et sonne comme un appel à prendre la route. Charismatique, Jessyka fait onduler ses doigts sensuellement, le long de son micro. Véritable panthère noire, elle ne tient pas en place sur les planches. Sa voix peut devenir très speed. Balaise derrière ses drums, Niko va nous réserver un solo de batterie de plus de 10 minutes. Comme nombre de bands, dans les 70’s. Un exercice de style qu’on pourrait qualifier à la fois de de technique et de tribal. Et Laurent n’est pas en reste, puisqu’il va également s’autoriser le sien, dans l’esprit de Van Halen.

Un concert bien vintage qui a ravi les quelques quinquas (70 ?) présents ce soir. Dommage qu’il n’y ait pas eu davantage de monde !

Setlist : « Intro, My Land », « Glitter City », « No Saint Today », « Give It To Me », « Time To Get Away », « Bright Lights (Gary Clark Jr) », « Thank You Drums Solo, Moby Dick », « I Am The Night », « The Battle », « My Holy Guest », « No Crossroads », « Black Panther », « You Can’t Turn Around », « Half World Changeling ».

Rappel : « Lock You Down, Meddley », « Ace Of Spades (Motörhead) »

(Organisation : Zik-Zak)


 

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