La disparition de Gelatine Turner…

Gelatine Turner, c'est un projet chanson porté par deux frères, Pierre au son et Romain au chant. Ensemble ils composent une chanson hybride entre pop et alternative. « Disparaître », c'est une marche hypnotique, un souffle qui s'emballe, une perte de repère…

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Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

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Shaka Ponk - 14/03/2024
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Suif

Hollow (Ep)

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Suif, basé à Bordeaux, a débuté ses premières répétitions en 2019. Puis la crise de la COVID a freiné son élan.

En 2021, les musiciens se réunissent à nouveau et se produisent lors de quelques festivals en France.

Son deuxième Ep, « Hollow », est paru ce 14 février 2024.

Un premier album devrait voir le jour prochainement

Une voix mélancolique, une basse rêveuse et des riffs de guitare déchirants : le clip consacré à « Hollow » est disponible .

Podcast # 29 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

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Ischia

Sleep (single)

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Ischia, c’est le nom d’une île sise dans la baie de Naples, mais aussi un quatuor viennois capable de nous entraîner dans des endroits mystérieux. Si les harmonies peuvent se révéler ténébreuses, elles ouvrent un univers sonore complexe qui navigue quelque part entre shoegaze, dream pop, jazz, bossa nova et rock indé, au sein duquel les guitares brutes rencontrent des refrains accrocheurs. Quant aux textes, ils fustigent le patriarcat et la soi-disant méritocratie. Et ce n’est pas le moment de dormir !

Intitulé « Leave Me To The Future », l’album sortira ce 13 septembre 2024.

« Sleep » est disponible sous forme de clip ici

Podcast # 29 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

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In Search of Embers

Desillusion/Ban Habit/The Swamp (singles)

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In Search of Embers, c’est le nouveau projet de Wim Guillemyn, ex-bassiste et co-compositeur de Sygo Cries et toujours impliqué chez The Other Intern. Pour le ténébreux et incantatoire « Desillusion », Wim a fait appel à la chanteuse de ce groupe, Em Ra. Alors que Nour se charge des vocaux sur « A ban habit ». En fait, afin d’enregistrer son album, « The fragments of the interspace », dont la sortie ne devrait tarder, Wim a fait appel à des vocalistes différent(e)s. Ce qui n’est pas le cas pour « The swamp », puisqu’il s’agit d’un instrumental.

Musicalement, In Search of Embers navigue à des années-lumière de la cold wave et du post punk pratiqué par Sygo Cries. Les spectres de Red Zebra, Siglo XX et The Names ont totalement disparus pour laisser place à une expression sonore contemplative alimentée par un clavier (synthé/piano), une boîte à rythmes et quelques accords de guitare subtils. On devrait en apprendre davantage lors de la sortie de l’album…

 

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Guillaume de Lophem

Paradis perdu (single)

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‘Le Paradis perdu’ (‘Paradise Lost’ en anglais) est un poème épique écrit par le poète anglais John Milton. Publié à l'origine en 1667, l'ouvrage est rédigé en vers non rimés. ‘Paradis perdu’, c’est encore un film français réalisé par Abel Gance en 1939. Mais, « Paradis perdu », c’est aussi le premier single de Guillaume de Lophem, dont le premier elpee, « Clé », qui recèlera douze plages, sortira en novembre 2023. Il a été co-écrit en compagnie de la parolière Iza Loris, afin de communiquer une belle dose d’émotion aux textes. Autoproduit, il a été enregistré en home studio par l’homme-orchestre, co-arrangeur et réalisateur, Cédric Raymond.

A travers ses histoires mélancoliques et poétiques, mais pleines d’espoir, cet auteur-compositeur-interprète nous inviter à voyager dans le temps et l’espace.

« Paradis perdu », c’est le chemin d’un papa et de ses deux filles, propulsés dans un décor fantastique afin de nous faire oublier la dure réalité de la vie ; la maman qui danse déjà dans les étoiles et notre mère à tous, la terre, qui se meurt également. C’est une histoire à double sens, pleine de douceur, d’amour infini et d’espérance.

Lorsqu’il ne met pas d’écho dans sa voix, les inflexions de Guillaume sont susceptibles de rappeler René Joly (NDR : souvenez-vous de « Chimène ») et parfois même Gérard Lenorman. L’instrumentation est ici limitée aux synthés et de l’avis de votre chroniqueur, en imaginant le concours d’arrangements acoustiques (sèche, violon(s), violoncelle, piano), la chanson pourrait atteindre une autre dimension… probablement cosmique…

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Maple Paper

Clouds are falling

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Ancien gagnant du concours ‘Tremplin’, sous le patronyme SPKT, Maple Paper est un trio basé à Bruxelles et dans le Brabant wallon, dont le premier elpee, « Clouds are falling », vient de sortir.

Découpé en 5 plages, l’album s’ouvre par « Why do people feel lonely », un titre presque slowcore qui navigue quelque part entre Pink Floyd, dont le spectre plane tout au long de l’opus, et Mazzy Star, la voix éthérée de la chanteuse rappelant celle de Hope Sandoval…

« Wings » poursuit sur un tempo aussi lancinant. Les harmonies vocales sont vaporeuses, des sonorités d’orgue vintage s’infiltrent, puis des notes de piano s’invitent avant que ne se déploient des envolées épiques conduites par la guitare…

« Enough » constitue la plage la plus élaborée du long playing. D’abord, elle s’ouvre par des sonorités psychédéliques, un peu comme si des bandes étaient passées à l’envers, puis la section rythmique se frotte au jazz (basse bavarde, drumming syncopé) et la guitare pépie. C’est alors que l’expression sonore se charge d’effets spéciaux, dont des bribes de discours, épouse une boucle de gratte sèche, retrouve ses harmonies vocales brumeuses, avant que le soliste et le vocaliste n’explorent la face cachée de la lune.

Caractérisé par sa jolie mélodie, le titre maître trahit des accents latino. La batterie prend de l’amplitude, la guitare flotte dans l’espace et l’ensemble donne un petit coup d’accélérateur aux 2/3 du parcours.

Essentiellement instrumental, « Yellow river » (NDR : rien à voir avec le tube du band britannique Christie, que Joe Dassin avait repris sous le titre « L'Amérique ») clôt cet LP. La section rythmique s’aventure une nouvelle fois dans le jazz. La guitare dispense des accords plaqués, puis s’autorise un trip cosmique après avoir épousé la voix orientaliste, une piste sur laquelle la basse redevient bavarde, alors que les bruitages de voix remontent à la surface…

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Limite

Mountains inside

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Limite est un quintet cosmopolite établi à Bruxelles. Il implique deux Belges, deux Français et un Suisse qui possèdent chacun plusieurs lignes dans leur CV. L’un était guitariste au sein de Geppetto & The Whales tandis que d’autres ont roulé leur bosse dans le milieu du jazz. « Mountains Inside » constitue le premier elpee de la formation et il opère la synthèse des expériences vécues par chaque musicien.

L’album s’ouvre par des morceaux imprimés sur un tempo lancinant et aux mélodies mélancoliques. « Skeleton Sky » durcit le ton et joue les équilibristes en enchaînant les breaks. Une première partie d’album qui évoque instantanément le rock déstructuré de dEUS. Puis progressivement, la musique opère un virage post-rock aux accents jazzyfiants. S’il l’on reste dans les comparaisons belgo-belges, ces plages lorgnent plutôt vers Dans Dans, le projet de Bert Dockx. Dans cet esprit, votre serviteur a eu un petit coup de cœur pour l’excellent « Nerfs Lichen ». La suite nous réserve quelques morceaux plus apaisants, entrecoupés par « Acrid Lull », un titre traversé de quelques éclairs d’électricité noise.

Un premier opus qui démontre que ce combo ne s’est pas encore fixé de limite. Ce qui lui permettra certainement de disposer d’une large marge de manœuvre. Une excellente découverte à tenir à l’œil… et à l’oreille…

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Coffee at Nine

Burn Inside (EP)

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Facile d’imaginer, après avoir écouté cet Ep, que Yann Chinette (voix, guitare), Amaury Potier (basse) et Jonathan Laffont (drums) aient été biberonnés au grunge ainsi qu’au stoner. Originaires de Montpellier, les trois musiciens se sont rencontrés lors de leur études musicales ; et en 2019, ils décident de fonder Coffee at Nine.

« Burn Inside » constitue son premier essai, un Ep réunissant 4 titres manifestement influencés par Queens Of The Stone Age. La musique est énergique et puissante. Le son est soigné. Bien sûr, les puristes préféreront l’orignal à la copie, mais l’ensemble tient parfaitement la route et finalement les différents morceaux atteignent facilement leur cible : celle des nostalgiques d’un style qui a marqué toute une génération de rockers aux chemises à carreaux. Pas pour rien que cette mode vestimentaire est de nouveau au goût du jour…

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Screaming Use Of Bass

Join The Evolution

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Screaming Use Of Bass (Süb) est un quatuor atypique impliquant deux bassistes, dont Joris Oster (Yel, Organic, Silver Riot) et Michaël Colart, mais également le chanteur Jairo Alvarez Garcia ainsi que le drummer Olivier Justin (Organic, Yel). C’est la combinaison entre les deux basses qui forge la singularité de l’expression sonore. L’une libère des sonorités distinctes, incisives et mécaniques ; et l’autre, caoutchouteuses. Saccadé, le tempo finit par envoûter au sein d’un univers grunge bien seattlenesque, et dans l’esprit des Nirvana, Pearl jam, Soundgarden voire Alice In Chains, et que hante par la voix limpide, atmosphérique et enflammée de Jairo. 

Paru en single avant la sortie de cet elpee, « Agora » ouvre la plaque. Les deux basses sont particulièrement mises en exergue, tout au long de « Plastic Dream ». Très 90’s, « Breakdown » agrège prog, psyché et grunge.

Caractérisé par les sonorités profondes et caverneuses d’une des quatre cordes « Just Shine » nous replonge dans l’univers de la cold wave.

« Sliding Doors » exhale des effluves empruntés à Organic (NDR : normal, puisque Justin et Joris y militent également) et ouvre plutôt que de fermer les portes qui mènent à Seattle…

Si Birdpen se convertissait au métal, il pourrait composer un morceau de la trempe de « Cinnamon Light »… Un format métallique également adopté par « Emergencia », que chante Javier dans sa langue natale (NDR : l’espagnol) et « Utopia »

Radiophonique et dansante, « Teenage Lust » est une plage dominée par les synthés.

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Excellente Attitude

A votre convenance

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Si vous souhaitez prendre un bon bol d’air frais tout en restant confiné. Si vous souhaitez prendre un bon coup de jus, histoire de vous changer les idées, alors ce nouvel album d’Excellente Attitude est pour vous. Il y a maintenant plusieurs années que les deux Mouscronnois exilés à Bruxelles propagent leur bonne humeur en écumant les scènes belges. « A votre convenance » fait suite à « Bienséance, étiquette et galanterie », paru en 2017. Le nouvel opus reprend les choses là où le duo les avaient laissées. Toujours très poliment, les deux hu(r)luberlus vous assènent leurs brûlots à la figure. En extrapolant, on pourrait décrire le style comme issu d’un croisement entre Gâtechien, Mr.Bungle et la musique traditionnelle bouddhiste. Le tandem prend un malin plaisir à briser tout ce qui peut, de près ou de loin, ressembler à une structure. Ainsi, le temps d’un morceau, le climat oscille du calme à la tempête. Tout en agrégeant riffs de basse et frappes de drums, les deux poètes viennent déclamer leurs vers.

Avouons-le, se faire retourner les neurones n’aura jamais été réalisé de manière aussi courtoise. Ces messieurs sont des gentlemen. Alors si cet elpee est à savourer « A votre convenance », en cette période de confinement, il tombe à pic…

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Kids in the waiting room

Parts (Ep)

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Kids in the waiting room, c’est le projet de Thomas Van Caeneghem, mieux connu dans le Nord de la Belgique, comme acteur. Pour enregistrer cet Ep, il a reçu le concours d’un backing group, dont un guitariste, un drummer et un clarinettiste, Thomas se consacrant aux claviers et au chant. Et il possède une très belle voix, un falsetto diaphane, gracile, doux et même intimiste, comme s’il voulait chuchoter à notre oreille. Un peu comme Anhoni. Malheureusement, et tout particulièrement sur le morceau d’entrée, « Parts », il la trafique au vocodeur. Un filtrage qu’il renouvelle, ensuite encore, mais plus épisodiquement. Mais quelle mauvaise idée ! D’ailleurs, il s’en abstient tout au long de l’excellent « Basement », un morceau mélancolique aux multiples variations instrumentales. Enrichi par des interventions judicieuses au violoncelle et à la clarinette, il sonne paradoxalement comme un hautbois. Baignant au sein d’un climat orientaliste et traversé par cette même clarinette et un xylophone fugace, « K.I.T.W.R. » nous replonge quelque peu dans l’univers de Japan. L’Ep recèle un morceau caché. Intitulé « Steps », il est tramé sur une sèche en picking. Bref, un disque de folktronica qu’on pourrait situer à la croisée des chemins des univers sonores fréquentés par Sufjan Stevens, Bon Iver, Ozark Henry, The Notwist et James Blake. Et s’il n’y avait ces vocaux bidouillés, ce long playing aurait pu figurer parmi les bonnes surprises de cette fin d’année…

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