Barnabé Mons rend hommage à un chat… sauvage…

Chanteur-batteur dès l’âge de treize ans, le Lillois Barnabé Mons a transité par la bagatelle de neuf formations, avant de se lancer en solitaire, soit après 28 ans de carrière. « Bunker Superstars », son premier elpee, est paru ce 2 juin 2023. Et il vient…

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Découvertes

One More Solo

Tonight Only

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One More Solo? Groupe ou projet solo? Ou alors ‘One More Solo from One More Band’ ?  En fait, il s’agit bien d’une formation, mais lyonnaise dont le patronyme est quand même équivoque. Dans ces conditions, on espère autant d’ambivalence dans leur musique. De personnalité, si vous préférez. Malheureusement, je doute fort que leur rock qui macère dans un grunge aussi poisseux que celui d’Alice In Chains voire de Soundgarden (« Bring the Sun Back ») ne parvienne à leur apporter une visibilité hors de l’Hexagone. Pourtant, la voix grave de Jérôme Perono et les guitares 90’s de Raphaël Crayton réveillent en nous des souvenir bien électriques. Nostalgie, nostalgie… Et si certains morceaux témoignent une maîtrise indéniable de leurs instruments ou que de belles et puissantes mélodies illuminent la très belle ballade crépusculaire « Taking My Hand » ainsi que le très bon « Bring the Sun Back », il faut reconnaître que le groupe manque parfois de rigueur et de subtilité, comme sur le plus pénible « The Bender ».

Pour votre information, sachez que c’est Christophe Arnaud d’Uncommonmenfrommars qui a mixé ce « Tonight Only », mais qu’il n’existe que très peu de points communs entre les deux combos…

 

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Dance to the end

Dance to the end (Ep)

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Premier Ep pour ce quatuor bordelais qui dans la foulée de sa sortie, avait remporté le Tremplin ‘Aqui l’Tour’. Cinq titres particulièrement soignés qui puisent essentiellement leurs sources outre-Manche. A cause des cordes de guitares. Le plus souvent tintinambulantes, elles me font penser tantôt à And Also The Trees, Foals ou encore Two Door Cinema Club. « Turn me on », tout d’abord. Une compo néanmoins cuivrée par une trompette et au cours de laquelle les inflexions vocales du chanteur évoquent curieusement Sting. « Children » ensuite, une plage imprimée sur un mid tempo. Et encore « Swing », un morceau caractérisé par des changements de tempo et des accords de gratte chatoyants. Si « HMR » est plus swinguant, voire syncopé, dans l’esprit de Jam, la piste finale, « Ocean », lorgne plutôt du côté des States. Et de Nada Surf, en particulier. A cause des harmonies vocales alternées, des envolées électriques plus marquées et même du sens mélodique. Un excellent début !

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SixseveN

After The Crash

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Autant être honnête avec vous. L’image reproduite sur la pochette a souvent des répercutions tragiques sur ma vision première d’un album.

Pas de chance, dans le cas de celui-ci…

Passons donc sur la symbolique mystérieuse de cette mise en scène (on dirait un candidat de ‘Tout Le Monde Veut Prendre Sa Place’ perdu au Spirit 66) et attardons nous sur le contenu.

Du reste, l’intérieur du livret est plutôt réussi (j’omets volontairement de commenter les photos du ‘Band On The Wall’)

Mais si je veux être sympa (la question mérite tout de même d’être posée à la lecture de cet article), je devrais m’abstenir de parler musique.

Or, c’est mon rôle. Donc. Après une introduction calamiteuse digne d’une fête foraine ou d’un télé crochet désastreux, « Dream Land » s’enfonce très vite dans ce qui ressemble plus à un cauchemar.

Le reste n’est qu’à l’image du désastre déjà en cours.

Musicalement bouffi de solos de guitares indigestes (ah, oui, on peut s’extasier devant cet étalage de technique, mais c’est plutôt du genre à refroidir mes ardeurs) et de gimmicks vocaux pas très persuasifs, j’avoue avoir peiné à aller jusqu’au bout du long playing.

Intitulé « After The Crash » suite à un accident de la route, cet album conçu par Stélio Gollas, tête rêveuse se masquant sous ce drôle le patronyme de SixseveN, porte surtout bien son titre après écoute.

On pourra extraire « Lover Sky » de la grisaille (sans doute un soubresaut de bonté de ma part ou de compassion déplacée) mais il y a hélas bien plus de titres à évincer à coups de pied au cul.

Pourtant, le registre est étendu mais mièvre (au mieux) dans tous les cas de figures.

De la chanson française (un exemple : « Rendez Vous », véritable abomination) au Rock bourrin (un large choix de pistes) en passant par des incursions maladroites d’Electro trop révérencieuse, tout y passe.

Allez, je vous ai gardé le meilleur pour la fin (car j’ai quand même poussé l’écoute jusqu’au bout), soit « Psychose Métallique », dont le titre faisait craindre le pire, mais qui s’avère le meilleur moment de l’LP, balancé dans une ambiance sombre plutôt réussie. (NDR : ce n’est ni Woven Hand ou les Swans, mais c’est pas mal quand même).

Et enfin « This Night » qui clôt de manière plus convaincante ce coup d’essai.

Pour le reste, si le mariage improbable entre For Non Blonde et Pierre Rapsat avait pu donner naissance à un avorton, on peut imaginer qu’il prendrait la forme de SixseveN les soirs de pleine lune.

 

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Capture

Communion (Ep)

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Dans une veine Pop bien propre sur elle, auto-produite, particulièrement soignée (NDR : vu les moyens phénoménaux mis à disposition de nos jours, ce n’est quand même pas trop difficile) et prête à être consommée sans minauder, célébrons le « Communion » de Capture.

Un disque qui fait suite à ce qu’il est commun d’appeler des débuts prometteurs puisque « Where we All Belong » leur avait ouvert les portes de premières parties de prestige, et en particulier d’Archive, de Sébastien Tellier ou encore de BRNS.

Et c’est justement en direction de l’univers sonore de ces Bruxellois, que « Communion » lorgne essentiellement.

Mais malgré ces nombreuses analogies, des traces d’Arcade Fire, d’Alt J ou d’Orchestral Manœuvre In The Dark sont susceptibles de vous traverser l’esprit, selon votre humeur, l’endroit où vous vous penchez sur cet Ep ou encore l’état émotionnel dans lequel vous vous trouvez au moment de l’écoute.

Des références qui brassent large, certes, mais qui permettent justement de ne pas trop vite coller une étiquette sur un groupe qui ne vient quand même que de graver un quatre titres.

Bref, cette fort belle carte de visite, concise et directe, remplit parfaitement son rôle : susciter l’attente.

 

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[inc.ognito]

Do it yourself (Ep)

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Quand on choisit un tel patronyme, on risque automatiquement de passer inaperçu sur les moteurs de recherche. C’est un choix. En outre, vouloir rester incognito n’est pas de nature à développer sa notoriété. Et rarement le D.I.Y. , d’ailleurs…

Bref, « Do it yourself » constitue le premier Ep de cet ensemble louviérois, dont le drummer n’est pas un néophyte, puisqu’il milite également chez Romano Nervoso. C’est sans doute la mode, mais les musicos ont décidé de se choisir des pseudos et puis de se produire masqués. En fait, ils colorent le tour de leurs yeux d’une bande noire pour finalement ressembler à quatre zorros.  

Six plages figurent sur ce disque pour un total de 27 minutes. Et après une première écoute, une constatation s’impose, le band a beaucoup écouté Muse. Chant et/ou harmonies vocales falsetto, refrains hymniques et envolées de guitares épiques voire symphoniques, le constat est flagrant. Les compos sont pourtant superbement ficelées. Et tout particulièrement « The mass », la piste qui clôt l’Ep. Plus recherchée, parcourue par une ligne de basse aventureuse, elle s’achève par un extrait de « La foule » de Piaf, jouée à l’accordéon. Et les autres pistes ne manquent pas d’allure. Depuis « Blah blah blah », titre punk rock enlevé, mais bien maîtrisé, qui ouvre les hostilités à « Experimental death », caractérisé par sa ligne de basse menaçante et les riffs de gratte déchiquetés, hypnotiques, dignes de Queens of The Stone Age. Un morceau plus dansant néanmoins, « Elekphant ». Surtout la première moitié de parcours. Presque disco, mais dans l’esprit de Cerrone. Avant de replonger dans l’univers de la bande à Matthew Bellamy, malgré les sorties de six cordes déjantées.

Un bon début, même si la formation aurait tout intérêt à bien digérer ses influences pour pouvoir progresser…

 

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The Imaginary Suitcase

Putting Things On Top Of Other Things

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Si on comprend bien le titre de l’elpee, certaines choses ont été mises en avant, quitte à en recouvrir d'autres… Un peu comme si la somme d'expériences, accumulées au fil du temps et d’aventures vécues au sein de différentes formations musicales, avait permis de donner naissance à un album d'excellente facture.

De La Vierge Du Chancelier Rolin dans la première partie des nineties à Ceili Moss depuis 96, Laurent Leemans a forgé sa voix grave dans un Folk sombre et tourmenté.

Un besoin d’émancipation le pousse aujourd'hui à extrapoler et trimbaler cette valise imaginaire emplie de rêves et d'illusions volatiles.

Dans un registre différent mais pas éloigné.

La biographie fait état de nombre de références que j'avoue ne pas avoir retrouvées, mais l'essentiel procède justement de l'originalité du projet.

Théâtral et hanté, très varié, cet opus voyage au cœur de paysages souvent plombés par un ciel orageux, mais où quelques éclaircies sont les bienvenues.

Si « Frozen Feathers » aurait pu, par exemple, naître de la fusion charnelle entre les Levellers et Wovenhand, on songe parfois aussi aux Virgin Prunes.

Soignée, la production enrobe, tel un écrin soyeux, des compositions qui flottent comme un banc de brume au dessus d'Avalon.

Et Laurent de nous guider en barque au milieu des roseaux comme le ferait la dame du lac.

 

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The Footnotes

The Footnotes

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Ils sont deux, havrais et leur groupe qu’ils ont baptisé The Footnotes aurait probablement pu naître dans un coin perdu des Etats-Unis. Evidemment, si leur enfance avait été bercée par le folk US, dès les landaus ! Et pour cause, leur musique baigne dans un country folk traditionnel.

« Not the Same » aurait pu être une chute de bande des Fleet Foxes, abandonnée lors d’un enregistrement studio, alors qu’on imagine facilement « I Shot my Woman » sur une flip side d’un single de Simon & Garfunkel… Il y a de l’harmonica, de l’ukulélé et de la mandoline. De chouettes harmonies vocales aussi. Une chose est sûre, malgré quelques approximations, le duo parvient à maîtriser son sujet, même si les références sont encore un peu trop flagrantes. Le moment le plus irrésistible ? Le refrain qui guide « Alright ». Les cowboys hexagonaux veulent inscrire leur patronyme auprès de Little Bob, sur la carte musicale du Havre. Avant de partir à la conquête du Nouveau Continent ? Qu’importe, puisque dans leur esprit, ils y vivent déjà… Yihaaaah !

 

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Go Butterfly

Go Ahead

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C’est l’histoire d’une boulangerie perdue au milieu d’une grande métropole.

On n’y faisait qu’une seule sorte de pain. Blanc, simple.

Fade mais pas infect.

Juste un simple pain, quoi !

Peu de clients y étaient fidèles. Tout au plus l’un ou l’autre riverain trop paresseux pour aller voir plus loin.

Et bien sûr, cette boulangerie n’attirait aucun curieux, puis qu’elle ne proposait rien de spécial à découvrir.

Et le boulanger et la boulangère n’avaient d’ailleurs pas d’autres ambitions, que de contenter ces quelques clients polis qui venaient de temps à autre pour leur petit pain, s’en retournaient avec leur petit pain, pour le garnir de charcuterie sans goût, dans leurs vies sans goût.

Et tout le monde se foutait de cette histoire et continuera à s’en foutre encore longtemps…

 

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The Witch

Pachyderm Storm (Ep)

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Dès qu’un nom de groupe ou un titre d’album se réfère à un mammifère pachydermique, je pense immédiatement à Mastodon. Dans le cas de The Witch, dont l’Ep s’intitule « Pachyderm Storm », il suffit d’attendre que le chanteur ouvre la bouche pour se rendre compte qu’effectivement, le combo s’inspire largement du quintette géorgien, tant la voix rappelle celle du bassiste de Mastodon, période « Leviathan » voire « Blood Mountain ». Et si musicalement, on est dans la même catégorie, le jeu pratiqué par le guitariste et les sonorités qui s’échappent de sa gratte s’en écartent. Très démonstratif, tout en harmoniques, ses interventions sont souvent plus proches de Dimebag Darrell que de Brent Hinds. Le band évite de justesse le carton rouge pour cause de plagiat ; mais l’omniprésence de ces notes aigües et pincées est vite lassante. On peut aussi noter une influence thrash non négligeable. Bref, The Witch a du potentiel, mais il doit encore digérer ses influences, étoffer ses gimmicks et trouver un son propre avant d’envisager l’enregistrement d’un album. Il n’a été formé qu’en 2011, ce qui lui laisse tout le temps nécessaire à peaufiner cette matière première qui reste malgré tout prometteuse.

 

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Antiquus Infestus

The Cult Of Ra (Demo)

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Si le logo et la pochette du disque pourraient laisser croire à un énième groupe de deathcore au son éculé et mille fois entendu, on se rend compte, une fois la courte intro arabisante passée, qu’il n’en est rien. Antiquus Infestus est un band de black metal aux influences death, thrash et punk résolument old school, qui n’accorde aucune concession aux poncifs actuels du genre, et trace sa voie sans se soucier de sonner moderne. Ils se disent influencés par Behemoth et Immortal, mais on entend aussi du Goatwhore, voire du Terrorizer dans leur son. Pour autant, il ne s’agit pas d’un groupe plus underground que l’underground à la production hasardeuse. The Cult Of Ra a beau être une démo, le son est plus que correct, l’exécution précise, voire un peu froide par moments, certainement à cause de l’utilisation d’une batterie programmée, utilisée à bon escient pour permettre des blasts d’une rapidité fulgurante, même si les tempos sont variés au long des quatre titres de la démo.

Le concept est lui aussi audacieux, car malgré ses quatre titres, Antiquus Infestus propose ‘un voyage intérieur et physique vers l’immortalité’ et utilise une seconde voix pour ‘décrire la présence du pouvoir divin qui augmente chez le voyageur tout au long de son périple. A la fin de la dernière chanson, le protagoniste est totalement possédé par la divinité qui le rend immortel’. Un programme illustré par des titres de chanson interminables (« A Hymn Of Praise To Ra When He Rises In The Eastern Part Of Heaven », par exemple) qui confirment le sérieux de l’entreprise. Le groupe est ambitieux, et travaille sur un premier album dont la date de sortie n’a pas encore été annoncée.

 

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