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W-Festival 2017 : dimanche 20 août Spécial

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Il y a un peu moins de monde ce dimanche 20 août, sur le champ d’aviation d’Amougies, où se déroule la troisième journée du W-Festival. 6 600 personnes quand même ! Le vent souffle encore (NDR : la veille, on avait l’impression que le site était balayé par un courant d’air !), mais en ce début d’après-midi, la température est clémente. Et surtout, il ne pleut pas. Deux prestations sont très attendues : celle de Big Country et de Fischer Z. Et puis en finale, il y aura Front 242. Compte-rendu.

T’Pau, est une formation britannique qui a rencontré un succès certain au cours des eighties, et notamment à travers ses singles. Du line up initial, il ne reste plus que Carol Decker (NDR : c’est une rousse, il n’y a pas photo !) et Ronnie Rogers. Carol déploie une énergie phénoménale pour dynamiser le set. Puissante, sa voix domine toute l’instrumentation. Qui manque quand même de consistance. Mais est-ce une raison pour compenser cette carence par un volume sonore bien trop élevé. Si bien, que le concert ne semble intéresser que les fans de la première heure. Pour les autres, il se révèle sans intérêt et constitue un moment propice pour aller se désaltérer…

Big Country enchaîne. Un combo écossais fondé en 1981 par feu Stuart Adamson, ex-leader du mythique Skids, et le guitariste Bruce Watson. Ce dernier est le dernier membre fondateur du band écossais, puisque le drummer Mark Brzezicki n’a rejoint le line up qu’en 1982. Aujourd’hui, il implique le fils de Bruce, Jamie, à la seconde gratte, le bassiste Scott Whitley et le chanteur Simon Hough, dont la voix rappelle étrangement celle d’Adamson. Seule différence, il a les cheveux peroxydés et ne joue que de la sèche. Le combo est en forme et semble prendre son pied sur les planches. Son set va inclure ses principaux hits, dont « Look away », « One great thing », « Wonderland », « Fields of fire » et l’incontournable hymne « In a big country ». Rafraîchissantes, carillonnantes, glorieuses, jumelées, les cordes de grattes adoptent régulièrement les tonalités celtiques, dites ‘cornemuse’, marque de fabrique de la formation. Bruce dialogue régulièrement avec le public, l’invite à frapper dans les mains ; en outre, son subtil humour ‘scottish’ fait littéralement mouche, notamment quand il exhibe une bière, qui n’est pourtant pas bien belge. Chargé de passion et d’amour de la musique, le concert laisse la foule pleine de bonnes vibrations. On n’en demandait pas plus…

Les roadies viennent suspendre un blackflag noir, sur le quel est reproduit le logo ‘Fisher Z’, en arrière-plan. Pendant tout ce temps, les musicos opèrent leur soundcheck. Y compris John Watts, coiffé d’un petit chapeau, et dont on peut admirer la superbe gratte de couleur bleue et jaune. Fischer Z vient de publier un nouvel album. Intitulé « Building bridges », il remet au centre du jeu de quilles la guitare. Et on va s’en apercevoir tout au long du show. Pourtant, si la set list inclut plusieurs morceaux de son dernier elpee, ce sont les classiques qui vont faire la différence. Depuis « Room service » (NDR: ben oui, le titre au cours duquel on entend à tue-tête 'It’s all right') à « Marleen », en passant par « So close », le tube « The worker » et « So long », toutes des chansons que la foule reprend en choeur. Le reggae blanc fait encore des ravages, un style pas vraiment dans les cordes de votre serviteur, mais que le band insulaire parvient à faire apprécier. Au sein du combo, figure Jamie Bush, le drummer qui a participé aux sessions de son dernier essai et puis de jeunes musicos. Dont un claviériste, également coiffé d’un petit chapeau, un bassiste, qui caresse ses cordes à l’aide de ses doigts, et un second gratteur. John a toujours le sens de l’humour. Se référant tantôt à la bière belge (NDR : décidément), aux piqûres de moustiques essuyées lors de son séjour en Belgique ou encore se lançant dans un histoire abracadabrante sur la destination du suppositoire. Tout en tirant parti d’attitudes théâtrales. Sa voix n’est plus capable de monter autant dans les aigus, mais elle est toujours aussi savoureuse. Et son backing group tient parfaitement la route. Ses compos adoptent un profil bien plus électrique, ce qui leur communique davantage de punch. De quoi réjouir l’auditoire. Probablement le sommet du W-Festival ! Fischer Z, John nous le rappelle, reviendra en Belgique, ce 14 novembre à Borgerhout, salle De Roma.

Tom Bailey, c’est le dernier membre fondateur de Thompson Twins, un groupe qui s’était séparé en 1993, et dont le Néo-Zélandais Alannah Currie était également l’autre pôle. En 2014, Bailey a participé à la fameuse tournée ‘Retro Futura Tour in the USA’ ; ce qui lui a donné envie de poursuivre sa carrière sous le patronyme Tom Bailey’s Thompson Twins. Donc pour y interpréter les compos de son ex-groupe mythique, mais en compagnie d’un tout nouveau line up. Exclusivement féminin, puisqu’il implique Amanda Kramer (claviers/backing vocals), Charlotte Raven (également claviers/backing vocals) et Paulina Sczepaniak (drums électroniques). Le set qui bénéficie à nouveau de superbes projections vidéo et d’un excellent light show nous rappelle que Thompson Twins a aligné toute une série de tubes (« Doctor doctor », « Hold me now », « You take me up » et « Love on your side ») ; mais malgré les talents de chanteur et de multi-instrumentiste affichés par Tom, le concert –trop électro à mon goût– ne parvient pas à restituer les heures de gloire du band…

Front 242 doit encore monter sur les planches, mais comme le groupe belge n’a toujours pas décidé de composer de nouveaux morceaux, et après avoir assisté, au cours des dernières années, à plusieurs de ses shows, coulés dans un même moule, votre serviteur décide de rentrer au bercail. En sortant du site, on checke un peu la future affiche du festival, entrevue sur les écrans, lors des intermèdes, qui annoncent, notamment, la participation de DAF, Modern English, Chameleons, Kim Wilde, Midge Ure, A Flock of Seagulls et Clan of Xymox, pour l’édition 2018. Ce sera du 16 au 19 août ! En espérant que le temps soit encore de la partie. Mais quatre jours de festival pour des quinquas, va falloir entretenir sa condition !

(Organisation : W-Festival)

Voir aussi notre section photos ici

 

 

Informations supplémentaires

  • Date: 2017-08-20
  • Festival Name: W-Festival
  • Festival Place: Champ d’aviation
  • Festival City: Amougies
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