OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

logo_musiczine

Une petite souris dans le Corridor…

Corridor sortira son nouvel elpee, « Mimi », le 26 avril 2024. Réunissant 8 plages, il recèlera des pièces maîtresses telles que "Jump Cut", "Mon Argent" et "Mourir Demain". Il a été masterisé par Heba Kadry Mastering, à Brooklyn. Toutes les chansons de «…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Depeche Mode - Sportpalei...
Nothing But Thieves 03-02...

Rock Zottegem 2019 : vendredi 5 Juillet Spécial

Écrit par
&

Le festival de Zottegem mérite de conserver son épithète Rock. En effet, de nombreux autres festivals, comme celui des Ardentes (NDR : qui se déroule ce même week-end), ne programment quasiment plus que des artistes rap, r’n’b, ou des djs, englobés dans la musique dite ‘urbaine’. Mais heureusement pour les fans de guitares, l’affiche de ce soir va nous régaler. Et particulièrement lors du show de Midnight Oil, une formation australienne qui se produit rarement en Belgique…

Alors que le festival n’est situé qu’à 40 km de son point de départ, votre serviteur va connaître un parcours plutôt difficile. Faut dire que Bruxelles accueille le Tour de France et rencontre, aujourd’hui, de multiples incidents techniques, dans les tunnels de son ring. Faudra donc s’armer de patience, en espérant ne pas trop louper de concerts…

En débarquant, l’accueil est toujours aussi familier, bon-enfant, sympathique et personnalisé. Des caractéristiques à souligner…

Flogging Molly va rapidement rendre le sourire et l’énergie nécessaires, après cette étape laborieuse. Le septuor californien connaît la recette depuis vingt ans pour enflammer les grandes salles et festivals. Et il ne l’a pas perdue. Raison pour laquelle, sans doute, son show accordé à l’Ancienne Belgique, en janvier dernier, était sold out. Son punk-rock celtique aux racines irlandaises navigue quelque part à la croisée des chemins de Dropkick Murphys, Pogues et Dubliners, dont il reprend le fameux « Seven drunken nights ». Très vite le single « Drunken Lullabies » déclenche des pogos sur une bonne quinzaine de rangs, face au podium. Et quelques slams embraient ; ce qui complique le travail des photographes et de la sécurité en front stage. Dave King a l’art de mettre son public en poche. Rouquin, il distribue des bières ou complimente des fans pour leurs t-shirts, et notamment l’un d’entre eux qui arbore l’effigie de Bad Religion et un autre de Johnny Cash. Son épouse, Bridget Regan, se charge du violon ou de l’emblématique tin whistle. Chaque sonorité émise par cette flûte irlandaise vous incite à taper du pied, et tout particulièrement lors de la ballade « If I Ever Leave This World Alive ». On est rapidement plongés au sein d’une ambiance de grand pub ou de fest noz bretonne ; attaqué tambour battant, « Seven Deadly Sins », constituant le point d’orgue du set. Bien sûr, la prestation concède quelques moments plus faibles, notamment lorsque le bassiste décide de se consacrer au micro ; ce qui ne nuit pas pour autant à l’ambiance générale. On épinglera encore le light show ; et tout particulièrement lorsque les faisceaux lumineux de couleur verte se focalisent sur la foule occupée de danser, accentuant cette impression d’être plongé au sein d’une fête irlandaise. 

Il y a autant de monde à l’extérieur qu’à l’intérieur du chapiteau recouvrant la scène principale. Il faut dire que le soleil est généreux. Une marque de vodka qui sponsorise le festival a planté un château gonflable où jeunes, et moins jeunes, peuvent se défier.

Une petite scène est réservée aux Djs, une estrade sur laquelle va notamment se produire le Gantois Maxim Lany, qui s’est illustré en publiant l’album « Renaissance », paru sur le label Armada. Cependant, on est loin de l’atmosphère jeune et déjantée qui sévit au sein des festivals dit ‘branchés’…

A peine le temps de se rafraîchir, et Midnight Oil entame son show. Faut dire qu’entre deux artistes ou groupes, il ne faut que 20 minutes d’attente. Les fans du band aussie attendent ce moment depuis longtemps. Il faut d’ailleurs remonter à 1988, au Vooruit, et 1990, à Torhout/Werchter, pour trouver trace de sa présence en Belgique. En 1993, il participait encore à un mini-festival, au stade Grimonprez-Jooris, à Lille. Au cours des dernières années, il a de nouveau opéré quelques escales, en France, mais rien pour le pays des moules/frites. ‘It has been so long time’ clame Peter Garrett, à plusieurs reprises, pendant le concert. Qui commence en force par “Dead Heart ». La foule scande l’intro en chœur. Rob Hirst imprime énergiquement le tempo (NDR : il sera d’ailleurs soutenu tout au long du set) sur ses fûts. Peter s’avance lentement vers le micro. Du haut de ses 1m93, il est toujours aussi charismatique. Sa voix et son énergie sont demeurées intactes, malgré ses 66 balais. Les compositions non plus n’ont pas pris une ride, chaque musicien y participant activement, le saxophoniste apportant, en outre, une petite touche jazzyfiante. Des messages citoyens sont affichés sur un calicot en fond de scène, mais écrits en petits caractères, ils ne sont guère lisibles. On regrettera d’ailleurs le peu de déclarations émises par le leader, pourtant réputé pour son engagement politique. Il va simplement se contenter de lancer une petite pique à l’égard des USA sur « Blue sky mine », mais également rendre un hommage aux aborigènes (qu’il a défendu à travers les lyrics des morceaux de son album, « Diesel and dust »), avant d’aborder son tube « Beds are burning », dont le public reprend en chœur le ‘How do we sleep while our beds are burning ?’ du refrain, à haute voix. Un hymne australien inoxydable ! En fin de parcours le band nous livre encore un très punk « Forgotten years », avant de vider les lieux sous l’ovation générale de l’auditoire...

Setlist : « The Dead Heart », « Redneck Wonderland »,« King of the Mountain », « Truganini », « Blue Sky Mine », « Whoah » ,« My Country », « Short Memory », « Kosciusko », « Only the Strong», « Put Down That Weapon », « Beds Are Burning », « Forgotten Years »

Formation batave, Heideroosjes jouit d’une certaine notoriété au Nord du pays. Mais son punk un peu bourrin ne recueille pas les faveurs de votre serviteur.

Au cours de la nuit, le come-back (encore un) de Limp Bizkit avait vraiment de quoi réjouir la galerie. Mais en privilégiant les covers, alors qu’il compte sept elpee dans sa discographie, il a manqué sa cible. En outre, la fatigue commence à ronger les organismes. Et en rejoignant ses pénates, votre serviteur se ménage quelque peu pour le lendemain…

(Organisation : Rock Zottegem)

Flogging Molly + Maxim Lany + Midnight Oil + Heideroosjes + Lim Bizkit

Pour les photos, c'est ici

Informations supplémentaires

  • Date: 2019-07-04
  • Festival Name: Rock Zottegem
  • Festival Place: Bevegemse Vijvers
  • Festival City: Zottegem
  • Rating: 7
Lu 1106 fois