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Ronquières Festival 2024 : vendredi 2 août Spécial

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L’édition 2024 du Ronquières Festival était attendue au tournant, à la suite des nombreuses critiques qui se sont abattues sur l’organisation, l’année dernière. A juste titre !

Souvenez-vous, entre mobilité catastrophique (surtout le vendredi lors de la déferlante déclenchée par la présence d’Indochine), les trombes d’eau rendant le site impraticable et l’annulation de la moitié des concerts le dimanche, il y avait de quoi râler sec ! Une gestion du risque en amont hasardeuse ! Ne craignons pas les mots : une honte !

Des changements radicaux ont donc (enfin) été opérés. Le premier concerne les parkings, désormais organisés en zones destinées à acheminer les festivaliers par un itinéraire différencié en fonction de couleurs. Conséquence, ils n’arrivent pas par le même chemin. Trois voies d’accès distinctes ont été tracées, ce qui permet de fluidifier le trafic et d’éviter les bouchons. 

Les navettes qui conduisent les spectateurs vers des points de chute déterminés, sont plus nombreuses aussi, à une fréquence variant de 30 à 45 minutes, en fonction du flux.

La mobilité douce n’est pas en reste non plus. Le vélo est mis à l’honneur ! Une bonne idée alors que le Tour de France vient de s’achever. Vous avez l’envie de revêtir le maillot d’Eddy Merckx ? Alors enfourchez une bécane mise à votre disposition ! Pour vous dire, on attend plus de 1 500 bicyclettes sur le site !

La configuration du site a également été repensée. Si la scène de la Colline est toujours plantée au même endroit, la main stage se situe maintenant (comme c’était le cas les années précédentes, d’ailleurs), à Tribord. Les stands bouffe et boissons sont également plus étendus, ce qui permet d’aérer la plaine.

Et si la pluie s’est invitée la veille, hormis quelques stigmates rappelant que la Belgique est un pays généralement pluvieux, les conditions climatiques sont relativement correctes. Question de bol, car certaines régions ont été touchées de manière beaucoup plus conséquente, il y a encore quelques heures. Le bon Dieu serait-il brainois ?

La journée de vendredi est généralement la plus calme et pour deux raisons essentielles. D’une part, parce que c’est le dernier jour ouvrable de la semaine pour celles et ceux qui ne sont pas en vacances, et d’autre part, l’affiche, n’est pas la plus intéressante. D’ailleurs, seul Phoenix suscite l’intérêt de votre serviteur !

Le point qui fâche encore et toujours (mais c’est une constante pour de nombreux festivals et festivités), c’est le prix des boissons et de la nourriture ! Une pinte à 3,50€, ce n’est pas donné ! Et encore, à ce prix-là, ne vous attendez pas à un grand cru ! Non, c’est de la pisse ! La bouffe, pareil ! Payer 11€ pour un hamburger, c’est de la folie ! Se ruiner pour de la merde, si ce n’est pas de nature à devenir schizophrène, votre serviteur ne comprend plus rien ! Enfin, en vieux bourlingueur, si les boissons sont interdites sur le site, le pique-nique, lui, ne l’est pas ! Selon l’adage, un homme averti en vaut deux !

Le temps de traverser les quelques centaines mètres qui séparent le parking de la plaine et de passer le portique de sécurité et RORI termine doucement son set.

Votre serviteur la connaît bien pour avoir déjà assisté à plusieurs de ses concerts (y compris au sein de feu Beffroi lorsqu’elle militait aux côtés de feu Valentin Vincent).

Les artistes ont un set bien rôdé. Le sien n’échappe pas à cette règle universelle : il est identique à celui de Dour et du LaSemo.

Ses fidèles serviteurs, l’ex-The Subs, Hadrien Lavogez, préposé à la guitare, et Loïc Lavogez, caché derrière les fûts, l’accompagnent une fois encore. On ne change pas une équipe qui gagne !

Elle assène ses compos de manière percutante, que ce soit sur « Ma Place », dont le phrasé, les sonorités pop et les appuis rythmiques sont très communicatifs, « C’est la vie », caractérisé par ses airs rock enflammés ou encore un « Loser », qui signe la rétrospective de sa vie.

La petite Camille Gemoets maîtrise bien les codes du ‘live’. Elle commence à accumuler de l’expérience. Le public, enivré par cette fausse nonchalance dont elle a le secret, le lui rend bien par de larges sourires.

Alors qu’elle enchaîne les festivals et les concerts, son visage commence à montrer des signes de fatigue. Un conseil, rends-toi chez le « Docteur », métaphore qui signe le titre qui l’a propulsée grâce aux ondes radiophoniques.

Capable de vous retourner de solides punchlines, l’ingénue est devenue une figure de proue de la scène musicale noir-jaune-rouge.

Que nous réserve la suite ?

Un peu de rap maintenant ! Tribord toute, moussaillon ! 47Ter s’y produit. Autant vous le signaler, ce genre musical navigue très loin de la culture de votre serviteur. Mais quand faut y aller, faut y aller, tel un soldat qui part pour la guerre !

La jeunesse est bien représentée. Pas mal de mecs ont adopté un look similaire : casquette vissée sur le crâne, palette retournée, training Adidas trop large et chaussures Nike ; bref, le ‘trois pièces’ parfait si on veut être dans le mood.

Issus de Bailly, dans les Yvelines, Pierre-Paul, Blaise et Lopes pratiquent une forme de hip hop aux textes très second degré. Le patronyme fait référence à la salle des fêtes locale dans laquelle les pèlerinages réguliers du groupe se déroulaient.

Alors qu’un grand ‘47Ter’ trône au milieu de la cours de récréation d’un jour, le trio, devenu maintenant une « Légende », entame son set par ce morceau issu d’un opus éponyme, paru en 2021.

« Vivre » prend rapidement le relais, une chanson positive qui croque la vie à pleines dents. Aucun doute, de ces premiers essais concluants au premier « L’adresse » sorti en 2019, sacré disque d’or, la route du combo est véritablement parsemée de succès.

C’est le souk, dans la foule. Mais il est tellement plaisant à observer… Pas de prise de tête, ni de gangsta rap en vue, mais une recette qui mène du rire aux larmes, de la nostalgie à l’espoir… En outre, ils sont super sympas et communicatifs !

Que l’on aime ou pas ce courant musical, laissons à cette bande de joyeux drilles, le bénéficie de la joie et de la bonne humeur !

Entre refrains fédérateurs qui oscille de la pop au rap, le combo convainc l’auditoire. Pas mal de textes suscitent la réflexion sur les complexités de la vie quotidienne. Le trio brosse ses traités philosophiques sur des thématiques telles que l'identité, la réussite, et les défis rencontrés tout au long du chemin. Par essence, la vie n’est pas un long fleuve tranquille !

Grâce à sa prose poétique subtile et ses sonorités délirantes, 47ter a conquis la foule.

Après être resté statique durant une heure, il faut remonter la pente (au sens propre comme au figuré) et se dresser droit comme un piquet tout en haut de la Colline. L’Impératrice s’y colle.

Impliquant 6 membres –Charles de Boisseguin (clavier), Flore Benguigui (chant et texte), Hagni Gwon (claviers), David Gaugué (guitare basse), Achille Trocellier (guitare électrique) et Tom Daveau (batterie)– ce groupe atypique se nourrit clairement de pop chic, d’électro débridée, de french touch et de disco/funk cosmique à coloration 70’s.

La gonzesse est affublée d'un accoutrement à la Star Trek, veste gris clair et grands cercles sur les épaules. Quand on l’observe de plus près, il ressemble au costume de Jacques Villeret dans la soupe aux choux ! La demoiselle a enfilé de grandes bottes blanches et une jupe qui laisse entrevoir quelque chose d’assez sympa. Quant à ses tifs mi-blonds, mi-turquoises, la belle donne l’impression de sortir de chez une coiffeuse débutante. A moins que ce ne soit un effet de style désiré ? Bizarre, ses musiciens embrassent le même délire. La culture du détail semble-t-il…

Une batterie trône, tel un étendard, au milieu de l’estrade. Elle est surélevée. Le brillant domine aussi. Abba s’y produit ?

La foule est compacte. Faut dire que le concert programmé à l’Ancienne Belgique est complet. Ce que peuple veut, il l’obtient ! 

Révélé au grand public par un troisième Ep intitulé « Odyssée », le sextuor embarque immédiatement le public à bord de son vaisseau spatial dans le cadre d’une tournée baptisée ‘At down the rabbit hole’.

« Cosmogonie » ouvre le bal. Côté foule, danse et bonne humeur sont les maîtres-mots. Le ton est donné, la fête peut commencer. Et ne s’achèvera qu’à l’issue du concert.

Tout au long d’« Amour ex Machina », Benguigui concentre un peu plus encore ses efforts sur une mise en scène impeccable.

Loin du simple live, un concert de L’Impératrice procède de l’expérience et de l’imaginaire.

Le concert est dominé par les sonorités disco et funk et par un groove qui fait le bonheur des popotins qui trouvent là, un bon moyen pour se dandiner.

Manifestant un sens de l’érotisme décomplexé, les musicos s’appuient sur des synthés rétro, des cuivres chaloupés, des riffs de gratte funky et des percussions tribales. Et vu l’approche très ‘french touch’ de l’expression sonore, la filiation avec le défunt Daft Punk est inévitable.

Taillé pour le live, le band n’hésite pas à balancer encore et encore une salve de tubes épiques comme « Anomalie bleue », « Voodoo ? » ou encore « Girl ! », sur un lit de textes à l’esthétisme léché et visionnaire. Bref, L’impératrice tisse sa toile dans sa folie, loin des clichés du genre.

Passant de l’extase aux cris, la jeune dame se livre à corps perdu dans le sublime « Love frome the other side », un titre qui évoque celles et ceux qui disparaissent, mais que l’on garde dans un coin de nos cœurs.

Au terme d’un concert d’un peu moins d’une heure, L’Impératrice et sa troupe ont proposé un concert rythmé, riche en émotion, et d’une sincérité incontestable. Ces extra-terrestres du monde de la musique ont envahi le cœur et le corps du public qui, très excité, s’est laissé bercé par cette prestation. Et c’est ce qui compte le plus.

En naviguant entre mystère, féminité et élégance, L'Impératrice ressemble à son avatar… une femme mystérieuse, authentique et généreuse.

Retour à la main stage. PLK y est programmé. De son véritable nom Mathieu Pruski, c’est un rappeur français d’origine polonaise et corse. Il milite au sein du collectif parisien Panama Bende et du trio La Confrérie, un crew impliquant trois membres de Paname Bende.

En 2015 et 2016, il sort ses premiers Eps, « Peur de me tromper » et « Dedans ». Il entame sa carrière solo et signe chez le label Panenka Music, en juin 2017. Il publie par la suite « Ténébreux » et « Platinum », deux mixtapes qui vont lui permettre de se faire connaître. En octobre 2018, PLK grave « Polak », un premier elpee solo, certifié double disque de platine.

Encore et toujours du rap… Si les jeunes y trouvent une raison de rester, leurs aînés se sont précipités dans les bars… bondés à cette heure de la journée.

Sur une grande toile dressée, pour la circonstance, en arrière-plan, on aperçoit l’image d’un ours féroce.

PLK débarque, un pull blanc sur le paletot et une grosse croix rouge côté bide. Il est flanqué d’un acolyte abordant fièrement un short orangé. Des accoutrements ridicules ! Tout comme les textes qu’il assène du style ‘je me suis fait sucer à 14 ans dans un KFC ‘ (NDR : référence à Mister V ?) Comme dirait Thierry Lhermitte dans le Père-Noël est une ordure, ‘c’est fin et ça se mange sans faim’. Ouais…

Le pseudo-chanteur crie à qui veut l’entendre qu’il est malade comme un chien et que sa température atteint les 39°. Franchement, on s’en fout et ça n’excuse en rien la nullité des propos et un concert au ras-des-pâquerettes, dont votre serviteur ne retiendra rien, si ce n’est les nombreuses bières ingurgitées.

Dès lors, il décide de s’attarder auprès de ses congénères. Et pour un bon moment encore, car l’artiste qui suit à la Colline, c’est Luidji, encore un rappeur. Quelle horreur !

Il faudra donc attendre 22 heures 15 pour vivre un show d’un autre calibre : celui de Phoenix !

Les météorologues ont annoncé de la pluie entre 22 et 23 heures. Que faire ? Rester, au risque d’être trempé jusqu’à la moelle, comme l’an dernier ? Partir et louper la meilleure part du gâteau ?

Votre serviteur aime les risques. Et gourmand avec ça ! Quitte à savourer un quartier de pâtisserie succulent, autant tenter d’en déguster le plus grand ! Flanqué au crash, il compte ne pas perdre une miette de ce spectacle annoncé comme magique.

Phoenix ne déçoit jamais lorsqu’il se produit en live. En misant sur des dinosaures, les organisateurs ont fait mouche pour clôturer la première journée.

Originaire de Versailles, dans les Yvelines, cette formation de pop/rock implique Thomas Mars, Deck d'Arcy, Laurent Brancowitz et Christian Mazzalai. C’est l'un des combos français les plus populaires à l'échelle internationale.

Ils se sont rencontrés au collège. Vers l'âge de 12 ans, Deck D'Arcy et Thomas Mars jouent déjà de la musique ensemble lorsque Christian Mazzalai les rejoint. Ils fréquentent ensuite tous trois le lycée Hoche et créent un groupe en 1991.

En 1995, ils sont rejoints par Laurent Brancowitz, le frère de Christian, qui vient de quitter le combo qu'il avait créé en compagnie de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, qui fondent, de leur côté, Daft Punk, en 1993. Le band est officiellement constitué en 1995 et opte pour le patronyme Phoenix, deux ans plus tard.

En 1997, il grave un 45trs : « Party Time/City Lights ». C'est un tirage limité (500 exemplaires) destiné à démarcher les maisons de disques. Ce qui lui permet de signer l'année suivante sur le label Source, de Virgin.

En 1998, il apporte sa collaboration à Air pour l’enregistrement du single « Sexy Boy/ Kelly Watch the Stars », mais également, quand le planning correspond, sur les plateaux de télévision et en concert.

Le premier single ‘officiel’ de Phoenix, « Heatwave », paraît en 1999. Il réunit trois plages de musique électronique. On est alors en pleine ‘french touch’. Les titres sont chantés en anglais, et naturellement Phoenix se rapproche davantage de la scène pop/rock anglo-saxonne et internationale. La formation sort du périmètre purement francophone.

Son premier long playing, « United », fruit d’un cocktail de rock, soul, funk et musique électronique, paraît en mai 2000. Avant sa sortie, les titres sont diffusés aux États-Unis et en Europe, notamment en Angleterre. « If I ever feel better » rencontre un franc succès outre-Manche et permet à Phoenix de se faire connaître du grand public. Il écume les festivals du monde entier et devient l'un des tenants de la branche rock de la ‘french touch’.

A ce jour, Phoenix compte sept albums studio à son actif.

Le podium est cerné par un grand cadre, un support parfait pour les nombreuses images diffusées, que ce soient le Palais de Versailles, un tunnel ou encore une église italienne.

Le quatuor entame son set par « Lisztomania », issu de « Wolfgang Amadeus Phoenix », un opus datant de 2009 qui a changé son existence puisqu’il a raflé toute une série de récompenses : Grammy Awards, le Saturday Night Live, le Madison Square Garden, Coachella, le Hollywood Bowl… Percutant, le morceau ébranle les ‘portugaises’…

Il est rapidement suivi par « Entertainment », une compo caractérisée par ses petites touches sonores asiatiques. Alors que le combo n’en est qu’à ce second titre, l’ambiance est déjà très chaude. Et pourtant les mauvaises langues s’attendaient à un concert poussiéreux. Comme quoi, on peut avoir un quart de siècle dans les lattes et assurer comme des jeunots.

Et le combo déploie ensuite l’artillerie lourde en balançant l’incontournable « Too Young », fresque musicale inspirée par Sofia Coppola pour la bande originale de son film ‘Lost in Translation’ ou encore les frères Farrelly à travers la succulente comédie ‘L'Amour extra-large’…

Grâce à sa formule très pop et ses rythmiques syncopées, ce morceau avait permis à la formation de se forger une place enviable sur la scène internationale alors que paradoxalement, elle éprouvait alors davantage de difficultés à y parvenir en son propre pays.

Souhaitant faire profiter un maximum les milliers d’aficionados, Phoenix puise au sein d’une large palette de ses long playings, de « Bankrupt ! » (2013), à « Ti Amo » (2017) en passant par « It’s Never Been Like That » (2009) et « United » (2000).

On y perçoit cette évolution selon les époques et les styles, à l’instar de « After », « Midnight » ou encore « Armistice ». Mais en maintenant une constante d’accessibilité, car Phoenix s’adresse à un public intergénérationnel.

Le batteur est particulièrement dynamique. Il se déchaîne littéralement, alors que les autres membres restent un peu en retrait et se montrent globalement peu loquaces, misant sans doute davantage sur le visuel au détriment de la communication.

Et des surprises, il y en aura. A commencer par « If I Ever Feel Better », au cours duquel un homme masqué tient en main la tête décapitée de Thomas Mars ou encore quand ce même personnage mystérieux s’empare de jumelles pour filmer l’auditoire pendant « Trying To Be Cool ».

Le set prend des allures de fin lors d’un « 1901 » virulent. Marc laisse tomber la chemise et s’avance vers la foule, puis, emporté par une folie furieuse, décide de s’y jeter. Elle le porte. Il vacille, mais finit par rester droit comme un piquet. Après quelques mètres, trahi par la soif, il se saisit de la bière d’un quidam et tout en se laissant aller au gré des caprices de l’auditoire. Il tente de maintenir le breuvage parfaitement vertical afin de ne pas perdre une goutte. Et vous savez quoi, ce performeur y parvient !

Le spectacle a duré une heure et demie. Les spectateurs en redemandent encore et encore. Mais rien n’y fait !

On ne retiendra que du positif de cette prestation. Les superlatifs ne manquent pas. On a eu droit à du son hors norme, des images impressionnantes, de l’énergie, de l’hystérie, et des frissons à n’en plus finir. Que demander de plus ?

La prestation de Phoenix a été tout bonnement exceptionnelle ! A l’image de sa carrière qui couvre plus de deux décennies.

D’ailleurs, alors que la tournée, commencée il y a deux ans, devait s’achever au bout d’une année, la tournée n’a cessé de se prolonger. Et au vu du spectacle offert ici à Ronquières, on comprend évidemment pourquoi.

Grâce à sa pop jubilatoire et ses refrains entêtants, c’est sûr, Phoenix n’arrête pas de renaître de ses cendres.

Photos Vincent Dufrane ici

(Organisation : Ronquières festival)

 

 

 

 

 

 

Informations supplémentaires

  • Date: 2024-08-01
  • Festival Name: Ronquières Festival
  • Festival Place: Plan incliné
  • Festival City: Ronquères
  • Rating: 8
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