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Het Nieuwe Normaal

Bad Habits (Single)

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Het Nieuwe Normaal est une formation issue du nord de la Belgique. Vu le patronyme, il fallait s’en douter. Le groupe est drivé par Maxime Rouquart, qui, dans le passé, a milité chez Verdict, Mud et Schakelbox.

« Bad habits » constitue le premier single de Het Nieuwe Normaal. Un Ep devrait suivre, il s’intitulera « For Beginners ».

Sur « Bad Habits », Maxime raconte une histoire intemporelle sur l'impuissance, l'amour et la culpabilité au travers d'une anecdote de sa jeunesse. Il déclare à propos de ce titre :

‘Pour moi, Bad Habits parle de la façon dont, en tant qu'êtres humains, nous pouvons être tellement enivrés par la beauté d'une chose sans défense qu'en essayant de nous l'approprier, nous pouvons la détruire. Il s'agit de relations, entre les humains et la nature, mais aussi entre les uns et les autres. C'est cette dualité que j'essaie de mettre en forme dans la musique’.

Une batterie entraînante, des lignes de guitares cathartiques (c’est dans la bio !), une mélodie contagieuse et une voix empreinte de douceur : la musique de Het Nieuwe Normal puise ses influences dans les 90’s. Et plus que probablement chez Nirvana, mais sous une forme moins pessimiste. Teenage Fanclub et Lemonheads également. Ce qui explique ces accroches allègres.

Le clip consacré à « Bad Habits » est à voir et écouter

Podcast # 60 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Feeling Figures

Everything Around You

Il y a une dizaine d’années, Zakary Slax et Kay Moon se sont rencontrés sur la côte atlantique et ont entamé une collaboration. Le duo d'auteurs-compositeurs s’est alors installé à Montréal, où il a réalisé une poignée de cassettes autoéditées, collaboré avec un groupe de joyeux lurons et contribué à une variété de projets locaux, avant de sortir un premier elpee, « Migration Magic », sous le patronyme Feeling Figures, en 2023.

Son second opus, « Everything Around You », paru en septembre dernier a, en fait, été enregistré avant le premier. A cette époque, le combo s’était déjà enrichi d’une section rythmique se transformant ainsi en quatuor.

Tout au long de ce long playing, la musique est riche d’influences, oscillant du punk au garage (Simply Saucer ?) en passant par l’art rock, le psychédélisme, la pop lo-fi et le Paisley Underground (The Dream Syndicate, Green on Red…) On a même parfois l’impression qu’elle est née d’une rencontre hypothétique entre Velvet Underground et Jefferson Airplane.

Aigre-doux, sauvages, les pistes s’ébrouent souvent lentement, mais sont régulièrement perturbées par des bourrasques sonores imprévisibles, libérant des éclats de guitare et se signalant par des changements de tempo déconcertants, mais judicieux, ainsi que des vocaux directs qui ne deviennent expressifs que lorsque la situation l'exige.

Extrait de cet album, « Co-operator » est en écoute ici

Podcast # 59 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Mayfield Park

ofminirhoghercurrents

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« ofminirhighercurrents » constitue le premier elpee de Mayfield Park, le projet solo instrumental de Ben Tucker, un musicien établi à Oakland.

Sur cet opus, pour lequel il assure également la production et le mixage, il explore un shoegaze atmosphérique, mélodique, captivant, onirique, introspectif, nostalgique et pittoresque, alimenté par des sonorités de guitare brumeuses, altérées ou cristallines, des percussions pulsées ainsi qu’une ligne de basse rebondissante…

Extrait de cet LP, « Contained » est en écoute ici

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Spiral XP

I Wish I Was A Rat

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Déstabilisé par l'écrasement ambiant d'une culture qui donne la priorité au travail plutôt qu'au plaisir, et aux données plutôt qu'à l'expression artistique, Max Keyes a abandonné son job et a trouvé du réconfort dans une nouvelle passion pour l'écriture.

Il a donc fondé Spiral XP. Originaire de Seattle, le quatuor a sorti son premier album, « I Wish I was a Rat ».

En quête d'authenticité et confronté à l’ennui existentiel, l'auteur-compositeur y explore le sens, la vérité et la valeur fondamentale, dans le cadre du capitalisme. Et en ressort triomphant. En fait, il défend avec force l'idée que nous sommes plus que notre travail.

Quant à la musique, elle baigne au sein d’un cocktail singulier de grunge, d'indie et de slacker rock.  

Issu de cet opus, « Window room » est disponible sous forme de clip ici

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Half Happy

Conversation Killer (Ep)

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Half Happy appartient à la nouvelle génération de groupes gallois, responsable d’une production pointue, littéraire et sombre, qui fleurit sur la scène de Cardiff. En 2023, il y a remporté le ‘Welsh Music Prize’ (NDR : cette année, c’est le rappeur Lemfrek qui a décroché le premier prix).

A ce jour, il a gravé 5 singles et un Ep, intitulé, « Conversation Killer ».

Les sensibilités dream-pop, indie-rock et post-punk de sa musique sont nourries par des sonorités de gratte scintillantes posées sur une trame de fond frémissante, alors que d’une voix mélancolique, Rosalie Miller épanche ses observations honnêtes et bouleversantes, après une journée de travail traumatisante…

Extrait de cet Ep, « Sorry » est en écoute

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Bloom Effect

Presente (single)

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Originaire de Vancouver, Bloom Effect est un trio responsable d’un shoegaze aux paysages sonores introspectifs et fuzzés

La fusion de voix éthérées, de batterie explosive ainsi que de guitares imprégnées de synthés et de réverbération, a donné naissance à quelque chose de neuf. Le lyrisme qui combine l’espagnol et l’anglais et les influences reflètent une nouvelle vision de ce mouvement.

Son premier Ep, « Portent », paraîtra ce 3 janvier 2025. Il fera suite à 4 singles, dont le mélancolique mais puissant, « Presente », réunis sur cet Ep. 

Envoûtante, cette compo nostalgique se caractérise par des harmonies vocales luxuriantes, des nappes de guitares rêveuses et une profondeur émotionnelle, s’inspirant des années 90 et 2000.

« Presente » est en écoute ici

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Oh Hazar

Justice (Single/Vidéo)

Écrit par

Issu de Nimègue, aux Pays-Bas, Oh Hazar sortira son premier Ep « Clair obscur », ce 27 janvier 2025. Un titre inspiré de la technique de peinture italienne qui met l'accent sur la forte différence entre la lumière et l'ombre.

En attendant, il nous propose son single, « Justice », une compo qui aborde les thèmes du pouvoir, de l'impuissance et de la culpabilité dans un système défaillant.

Selon la chanteuse, Imke Loeffen, « Justice » incarne la dualité qui est au cœur de la philosophie d'Oh Hazar. A ce sujet, elle a déclaré :

Nous naviguons constamment entre les contrastes. Dans « Justice », nous explorons la tension entre le pouvoir et l'impuissance. Le moment où il faut partager la faute et où elle menace de retomber sur ceux qui ne le méritent pas. Nous jouons aussi avec cela dans la vidéo consacrée à cette chanson…’  Et le clip est disponible

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Clou

A l’évidence

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Quatre ans après avoir gravé « Orages », Clou (un surnom qu’on attribue à Anne-Claire Ducoudray depuis l'enfance lorsqu’elle avait tendance à faire le clown), nous propose son second opus. Une œuvre audacieuse qui sonne comme une… (A l’)évidence.

Plus organique et acoustique, Clou s’y (dé)voile, soutenue par une instrumentation douce et délicate dans un style qui oscille entre folk anglo-saxon et chanson française.

De sa voix gracieuse et cristalline, elle s’épanche avec franchise, mais aussi une intensité rare, révélant ici et là des pans de vie méconnus.

L’elpee navigue entre mélancolie et enjouement, à l’instar de « Vélo ». Cette compo libère, en filigrane, ce sentiment de liberté qui traverse l’artiste lorsque, sur sa bicyclette, elle se promène en ville.

Si lors du premier long playing, elle manifestait encore une certaine retenue, « A l’évidence » lui permet de se montrer davantage brute de décoffrage, comme sur « Mon épaule » qui traite du thème de l’amitié ou encore « Laisser l’été », de la résilience.

Si « Gare de Lyon » est tout simplement rafraîchissant, d’autres plages abordent des sujets existentiels, plus graves et profonds. « A l’arrière de la voiture » en est le parfait exemple. Une compo au cours de laquelle elle relate une histoire d'enfance marquée par la violence ordinaire. Cette violence familiale constitue d’ailleurs une thématique récurrente dans les écrits de Clou, que ce soit dans son recueil de poèmes ‘Doux mots dits’ (publié en 2022) ou dans ses chansons libératrices.

« A l’évidence » sert de dispensaire à la jeune artiste singulière, pour soigner ses blessures, mais elle les chante au lieu de les crier. Cependant, sa plume est aussi susceptible de devenir corrosive, à l’instar de ce « Chant de Noël », antithèse de cette période bienveillante.

 

Boogie Beasts

Neon Skies & Different Highs

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Le blues des Belges de Boogie Beasts se traduit par un son très personnel et distinctif. Imaginez les Black Keys improvisant avec John Lee Hooker dans une rave tardive, le groupe Morphine dans un trip psychédélique en compagnie de Little Walter ou encore R.L. Burnside flanqué des jeunes Rolling Stones dans l'arrière-salle d'un juke joint du Mississippi. Le quatuor réunit les chanteurs/guitaristes Jan Jaspers et Patrick Louis, le génial harmoniciste Fabian Bennardo ainsi que le drummer Gert Servaes. Pas de bassiste. Le line up n’en recense aucun, et pour ces sessions le combo n’a pas sollicité de musicien de studio pour en jouer.

Depuis leur premier concert en 2011, ces 4 fous de blues-rock alternatif ont transformé de nombreux clubs et festivals en gigantesques souks festifs. Partout où ils vont, les gens s'en souviennent. Sur les planches, la formation diffuse une énergie contagieuse, avec un son délicieusement crade et simplement irrésistible. Tous leurs elpees ont reçu des critiques élogieuses. Classic 21 décrit les Boogie Beasts comme des acteurs incontournables de la scène blues-rock européenne. Fort de ses guitares tranchantes et son harmonica déjanté, le band ne perd jamais le sens du groove qui fait mouche.

Il s’agit déjà du quatrième long playing studio de Boogie Beasts. Découpé en 18 plages, il propose une musique à la fois festive et structurée. Toujours profondément enraciné dans le blues rugueux, il intègre cette fois-ci des influences gospel, soul, desert blues & rock, rhythm'n’blues, psychédéliques et même une touche de hip-hop. Ici, le blues perd ses frontières, garde ses codes et regarde plus loin. La surprise est belle, tant la richesse des morceaux est dense et la production signée Koenraad Foesters particulièrement soignée. Toujours aussi identifiable, le son reste brut, crade, parfois froid et assez urbain finalement. Les mélodies sont addictives et les chœurs accrochent. La chaleur se trouve ailleurs ; elle est encore très présente et principalement dans les arrangements vocaux. L’harmonica mène le bal sur des sonorités propres à Chicago et, grâce à des riffs efficaces et un groove rythmique dévastateur, on passe d’un titre à l’autre avec un plaisir constant. Retenir juste quelques morceaux est presqu’une insulte à ce disque qui s’écoute dans son intégralité.

 

Headcharger

Sway

Écrit par

Vétéran de la scène métal française, Headcharger (Caen, Normandie) compte deux décennies de carrière au compteur. Trois ans après avoir sorti l’album « Rises From The Ashes », il nous propose son huitième, « Sway ». En fait, il publie un elpee tous les deux ou trois ans.

Trop rock pour certains ou trop metal pour d’autres, c’est sans doute ce qui fait sa spécificité. Sur ce nouvel opus, il est revenu à l’essentiel. Un concentré d’émotions brutes, au cours duquel la voix de Sébastien Pierre retrouve son côté rauque et écorché. Il est le résultat d’un travail collectif encore plus poussé que sur le précédent opus.

La charge de la cavalerie déferle dès le morceau d’ouverture, l’énergique « Insane ». Lourd, « A Good Hand » lorgne vers le stoner. Paru en single, « Wake Up And Run » balance un véritable skud. « Obsessed » baigne au sein d’un climat cataclysmique. Et « This Can’t Be Mine » se distingue par son intro tribale.

Album abouti et à l’écriture fine. « Sway » baigne entre douceur (NDR : la ballade « Against The Storm ») et violence. Et si parfois, le combo semble assagi, il est toujours habité par la rage. Cathartiques, les mélodies se fondent dans les chants brutaux et nous transportent dans un monde tantôt sombre, tantôt incandescent à l’image de la pochette, inspirée par la science-fiction

42 minutes qui devraient faire le bonheur de metalleux !

Cet elpee a été enregistré au Swan Sound Studio (NDR : ce qui explique sans doute son titre) par Guillaume Doussaud et mixé par Alan Douches (Sepultura, Converge, Kruger, Mastodon).

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