Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album…

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Vive La Fête - 11/04/2024

Various Artists

Music from and inspired by Spider-Man 3

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Quand l’homme-araignée revient sur les écrans, il ne réapparaît jamais seul. Accompagné de moult produits dérivés, notre super héros réussit toujours à nous faire croire que, pour être encore plus fort et sauver le monde, il faut acheter tout ce qui gravite autour de sa toile. Cette BO fait partie du lot et, à peu de choses près, elle ne colle en rien avec l’âme du film. Planquée derrière la formule ‘musique de et inspirée par’, elle se contente de proposer une compilation de noms en vogue dans l’univers du rock and roll, à l’instar des Snow Patrol, The Killers, Yeah Yeah Yeahs ou The Walkmen. Alléchant tout de même, dites-vous ? Pas vraiment. Nos oreilles ont certes retenu le tonitruant « Pleased to meet you » des Wolfmother et ont applaudi le geste des Flaming Lips proposant un thème séduisant de « Spider-Man ». Mais elles se sont également demandé comment Chubby Checker et son twist avaient réussi à se perdre au milieu de cette foule, avant de conclure que tout cela n’était que bavardage et racolage. Un soundtrack énervé, mais qui ne ferait pas de mal à une… mouche.

Various Artists

Even cowgirls get the blues

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Coup de projecteur sur la scène folk indé, « Even cowgirls get the blues » est bien plus qu’un clin d’œil au célèbre film de Gus Van Sant. Réunissant 17 titres d’artistes féminines quasi inconnues et pour la plupart sans label ou sans distributeur européen, cette nouvelle compilation du label Fargo devrait faire chavirer tous les despérados en manque d’une bonne bande-son pour accompagner leurs pérégrinations mélancoliques en plein désert. Comment, en effet, rester de glace et ne pas fondre à l’écoute de ces compositions gracieuses, dominées par des voix dont on se demande d’où elles sortent tant elles sont belles et envoûtantes ? A l’instar de l’enchantement produit par certaines compilations de blues enregistrées dans de vieux bars par d’anonymes blacks avinés, on ne peut que s’étonner, en écoutant « Even cowgirls get the blues », qu’une telle somme de talents cachés puisse encore exister. S’il est facile d’épingler Alela Diane pour son méphitique « Pirate Gospel » ou encore Dawn Landes, auteure d’un « Twilight » à écouter le soir au moment du coucher de soleil, c’est bien l’ensemble de ces chanteuses répondant aux doux noms de Carrie Bell, Kelly Mc Rae ou encore Laura Gibson qui mérite la distinction…

Ozzy Osbourne

Black Rain

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Désormais clean et délivré des ses addictions multiples, l’ex chanteur de Black Sabbath ne nous avait guère convaincu lors de la sortie de son dernier album studio, en l’occurrence l’insipide « Down To Earth ». Un disque paru il y a six ans déjà. Le Madman allait-il réussir à se renouveler et à faire oublier cette erreur de parcours ? En quelque sorte oui. Sur les dix morceaux qui constituent « Black Rain », cinq sont excellents, les autres anecdotiques. Ozzy ne composera plus jamais un « Over the Mountain » ou un « Bark at the Moon ». Mais épaulé par son poulain Zakk Wylde, gratteux de génie, de l’ex Faith No More Mike Bordin derrière les fûts, et d’un producteur aussi talentueux que Kevin Churko, il aurait été impardonnable d’accoucher d’un navet.

D’entrée, « Not Going Away » au rythme bulldozer, enchaîné à « I Don’t wanna Stop », caractérisé par son riff tronçonneuse, confirme l’osmose qui règne entre les musiciens et l’homme en noir. La volonté est bien d’aller de l’avant en actualisant le son, en industrialisant la voix, en incorporant des éléments inattendus, comme ce didgeridoo et ces bruits de bottes sur la plage titulaire, authentique manifeste anti-guerre ! ‘Je vois les cadavres s’accumuler… God bless the almighty Dollar’. Ozzy s’engage, Ozzy se mouille d’une pluie noire comme le pétrole. Hélas on s’ennuie durant les deux fragments qui suivent ce nouvel hymne pacifiste. Heureusement, « 11 Silver » redressent la barre. Mike Bordin s’en donne à cœur joie sur le titre le plus rapide de l’album, tandis que Zakk Wylde balance un solo en forme de clin d’œil à Rhandy Rhoads.

Nous zappons à nouveau deux titres pour savourer le meilleur ! « Countdown’s Begun », dont l’intro ressemble comme deux gouttes de bourbon au « Hell’s Bells » d’AC/DC, est probablement le titre le plus classieux d’Ozzy depuis « No More Tears ». Une grosse machine de riffs bien lourds et une rythmique qui ferait headbanger notre rédacteur en chef en personne (ce dernier est pourtant loin d’être un inconditionnel de cette discipline si chère à Beavis and Butthead). « Trap Door » conclut l’opus en force, un autre morceau de bravoure une nouvelle fois éclaboussé d’un son époustouflant et de l’incroyable talent de l’Ozbourne’s Team. Un album inégal sans aucun doute, mais ponctué d’authentiques joyaux du heavy rock.

Mintzkov

360°

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En 2000, cette formation anversoise remportait le concours annuel Rock Rally organisé par le magazine Humo. Trois ans plus tard, le premier album « M for Means L for Love » mettait tout le monde d’accord : nos gaillards avaient de l’énergie à revendre et un sacré savoir-faire pour pondre des chansons abrasives. Ils sont donc à une étape ultra importante de leur carrière : le début. Si un petit bout de chemin a été parcouru, Mintzkov entend faire monter ses guitares en puissance, peaufiner l’agilité de sa basse et propulser sa batterie sur orbite. Tout au long de ce 360°, les choses font plus que se préciser. D’une qualité inattaquable, il affiche une cohérence nette, enchaîne les morceaux en leur attribuant des identités et ne rougit nullement devant ses références nommées Pixies, Muse, Girls Against Boys et, par-dessus tout, dEUS. Nos Anversois n’ont d’ailleurs plus qu’un problème à régler : s’éloigner de l’ombre de leur grand frère flamand et de leur imparable « The Ideal Crash », dont les voix ou les rythmiques sont ici présentes comme des hommages trop appuyés. Ils y gagneraient tout simplement en prestance.

Maroon 5

It won’t be soon before long

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Duran Duran des années 2000. Ces californiens ont pris leur temps pour préparer un digne successeur à « Songs about Jane ». Un album qui a fait de Maroon 5 le groupe de rock qui vend le plus de disques aux Etats-Unis, situation largement due au titre « This Love ». Ils accouchent ici d’une plaque honnête, produite en partie par le talentueux et éclectique Mike Elizondo, compère de Dr Dre. Même si l’auditeur ne trouvera pas de chansons à l’immédiateté mélodique d’un « This Love », ce disque est loin d’être de piètre facture. Le groupe possède un talent certain pour torcher des refrains fédérateurs : « If I never see your face again », « Makes me wonder », « Can’t Stop » ou le tubesque « Little of Your Time » devraient assurer aux marrons un succès assez respectable. Le terrain musical sur lequel le groupe s’exprime le mieux campe un mariage de funk, de soul et de pop largement influencé par Michael Jackson et son fils spirituel Justin Timberlake. Sans oublier l’essentiel : les scies romantiques. Pour pointer les meilleures on citera la très ‘lennonesque’ « Better that we break » et « Back at your door ». De quoi ‘squeter’ les braguettes et faire voler les culottes aux quatre coins de la planète. Par contre le groupe se révèle moins convaincant lorsqu’il empreinte les idées des autres : « Won’t go home without you » (un pastiche de The Police) ou l’affreux disco à la Blondie de « Not falling apart »…

Les Anges

A deep grave as a shelter

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‘The band formerly known as Hulk’, rebaptisé « Les Anges » et enrichi de l’apport de la claviériste du Fifty Foot Combo, sort un premier album sous son nouveau patronyme et c’est une réussite, qu’on se le dise !!! Déjà solidement burnée alors que le combo portait encore le nom de l’abominable homme vert, la musique de nos compatriotes n’a rien perdu de sa force de frappe… Tout au plus y décèlera-t-on quelques touches plus pop, surf, rockabilly, voire carrément sexy comme sur le très ‘millionairien’ « 50 euros ». Pour le reste, ça bastonne sec et on s’en prend plein les oreilles. Dotée d’une production irréprochable (Christine Verschorren, qui a notamment travaillé sur les albums de Ghinzu et d’Elvis’ Ghettoblaster, est aux manettes), l’œuvrette se veut courte et efficace. Un peu plus de 37 minutes, 12 morceaux ‘Rock Blitzkrieg’ et puis au revoir, l’heure est au décompte des morts. Côté coup de cœur, on marquera une petite préférence pour le dantesque « Boys boys boys », véritable hymne rock and roll, et pour un « 50 euros » déjà cité plus haut et franchement séduisant. Mais ne nous méprenons pas : c’est l’ensemble de « A deep grave as a shelter » qui est à applaudir malgré quelques petites faiblesses dues à une certaine uniformité des morceaux. Du tout bon… !

Imbécile

Olivier Libaux présente Imbécile

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Assis dans mon fauteuil, j’enclenche « Imbécile » l’esprit curieux. Les noms inscrits sur la pochette suscitent cette curiosité. Olivier Libaux (Nouvelle Vague) en chef d’orchestre, Hélène Noguerra, JP Nataf, Philippe Katerine et Barbara Carlotti montent sur les planches de mon cabaret intime, tels les acteurs de la pièce qui va se jouer. Intitulée « Générique », la première piste envahit l’espace et transforme tout sur son passage. C’est par cette magie que Phillipe Katerine devient Fernand, Hélèna Hélène, Barbara Thérèse, Jp René et mon fauteuil strapontin. « Imbécile » est un album qui se veut fable chantée, où les acteurs racontent l’amour (« Mes Belles années »), le charme (« Le Petit Succès »), le sexe (« L’amour à la française » –à se tordre), la déprime (« J’en ai marre de la mort »). « Imbécile » ce sont des croisements d’artistes jouant un rôle taillé sur mesure, où les mélodies apportent un sens aux excellentes paroles, où les rythmes variés jouent un univers particulièrement proche, qui semble être un quotidien désarmant. Un quotidien où turpitude et combats d’égos sont légion, où les différents artistes se chevauchent, se suivent, se lancent des textes que l’on attrape au vol. De gré, on se retrouve dans l’une ou l’autre chanson, et c’est avec délice que l’on se sent mêlé à la trame générale de l’opus. Dans la foulée, j’applaudis à la dernière plage, le rideau se relève, les artistes font la courbette, une sacrée soirée… j’ai des étoiles plein les oreilles. Juste petit clin d’œil : JP Nataf, est le chanteur qui officiait dans un groupe des années 90 : Les Innocents. A l’époque, il était glabre et portait un  béret rouge (ah vous voyez que vous le connaissiez)…

Enrique Iglesias

Insomniac

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Le fiston de Julio annonce tout de suite la couleur à l’intérieur des notes de pochettes de ce disque : il vient de traverser trois années pourries, connaître des nuits sans sommeils et vivre des journées anxieuses. A cause de la peur, du stress… Pas facile la vie de millionnaire ! Il a tout misé sur cet album et d’ailleurs il ne sait pas s’il pourra en enregistrer 100 autres ou... aucun. On espère franchement que le bon Enrique n’a rien d’autre en magasin, car cet album est ennuyeux et poussif. Caractérisé par ses kitschissimes chants de baleine (sûrement retrouvés dans un vieux sample d’Eric Serra), « Ring My Bell » donne le ton. Une ballade mielleuse comme on n’en fait plus beaucoup. Mais l’honneur est sauf, car comme l’annonce le livret, ‘no whales were hurt during the recording of this song’. On continue par « Push », un petit interlude hip hop interprété en compagnie de Lil’ Wayne, histoire de faire un peu de ‘street credibility’. Le reste continue pépère entre racines latines, rythmes caraïbes et ballades, ballades et encore ballades. Le dénominateur commun soulignant l’indigence mélodique, les paroles bateau et une production ringarde. Envoyez donc le gaillard prendre des cours chez Timbaland et Justin Timberlake.

David Guetta

Poplife

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Pas fou pour un sou, le dj français est demeuré fidèle aux recettes qui fonctionnent dans les hit-parades, des recettes appliquées par d’autres avant lui. A l’instar de son précédent et fort dispensable « Blaster », il a conservé la même équipe et surtout Chris Willis, un chanteur qui n’est pas le dernier quand il s’agit de ululer à qui mieux-mieux. Pastiches de Frankie Goes to Hollywood (« Love is Gone »), des Jackson 5 (« Everytime we Touch »), eurodance à deux francs (« Baby when the light »), éléctro-rock risible (« Winner of the Game »), mauvaise reprise de P.I.L. (« This is not a love song »), les mauvais moments de piètre facture ne manquent pas. Mais l’ami David (il a commencé comme dj hip hop) sait très bien que c’est le prix à payer pour cartonner. Des musiques calibrées pour le dancefloor résumant les grandes tendances du moment (électro-rock, house, revival années 80, dance à la Benny Benassi), le tout peuplé de paroles bêtes à pleurer. Clinquant et vide, comme les photos de Mondino qui illustrent le livret. En pleine dérive monomaniaque, l’ami Guetta prend la pose avec de la lingerie fine dans les mains. Probablement une métaphore des pigeons qu’il a réussi à plumer lorsqu’ils ont acheté son disque.

http://www.youtube.com/davidguetta

"Delirious" http://www.youtube.com/user/davidguetta

Pour plus d'infos :  http://www.davidguetta.com/fr/infos

 

 

Digitalism

Idealism

Écrit par

Attention, attention l’album que vous allez écouter peut provoquer insomnies, déhanchements, tapotages des pieds sur le sol, voire même bonds au plafond. « Idealism » ne s’écoute pas sans une bonne dose de prudence. C’est en auditeur averti que vous devrez enclencher la machine. D’entrée de jeu, un beat radical prend position, comme si la place qu’il se crée, son après son, lui était destinée. La facilité des enchaînements est presque indécente ; tout roule à toute vitesse et de manière fluide. Les rythmes électroniques qui hantent habituellement les clubs semblent descendus dans la rue pour saupoudrer les pavés de leurs paillettes, volées aux nuits festives. Généreux, les associés musicaux de Digitalism usent de leurs voix et –bonne surprise– décollent au passage l’étiquette ‘pur clubbing’ que l’on serait tenté de leur coller. La rencontre des deux artistes chez un disquaire allemand était prédestinée, l’odeur du vinyle a fini de sceller leur union. Ok, ça c’est pour la théorie. La pratique ne s’explique pas, elle s’écoute, à travers « Zdarlight », « Magnets », « Pogo », entre autres. On peut l’entendre aussi sur « Digitalism in Cairo », piquant le célèbre gimmik de Robert Smith immortalisé par le morceau « Fire in Caïro » sur l’album « Three Imaginary Boys » (1979). Les puristes Curiste ‘ ?!?!?) hurleront de joie (ou d’horreur) quand passera entre les oreilles le souvenir de leurs cheveux crêpés, électronisés. Les Hambourgeois Jens Moelle et Ismail Tuefekci produisent une poussée d’énergie qui rend l’été plus chaud (et on en a bien besoin), plus fou et plus dance. Coupables de plusieurs remixes pour Depeche Mode ou Daft Punk, par exemple, ils sont déjà considérés comme les dignes successeurs des créateurs d’« Around The World ». Une comparaison bien sympathique ; mais espérons-le, qui s’avérera crédible au fil du temps. En attendant, trempez vos t-shirts ! Car si vous ne bougez pas sur cet album, c’est peine perdue.