L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le ‘banger’ techno pop. Sur une rythmique house, un thème de ‘guitar hero’ nous emmène explorer des univers électriques aux couleurs saturées. Avec ses sons de lasers…

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Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

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Stéphane Reignier

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Le Festival de Ronquières se singularise, depuis ses débuts, par une affiche aussi populaire qu’éclectique. Il y en a vraiment pour tous les goûts : du hip-hop au folk, en passant par le rap et le rock ! Sans oublier, pour être au goût du jour, des pointures de l’électro, comme PFR ou encore Kid Noize…
Après un passage remarqué en 2013, le collectif britannique Archive est venu lui aussi fouler les planches installées près du Plan Incliné, dans le cadre de cette sixième édition, pour défendre un long playing, sans doute moins accessible que les précédents, « The False Foundation ».
Plutôt expérimental, il divise un public pourtant habitué à ses évolutions musicales. Il emprunte aussi bien au rock qu'à la musique électronique et au trip hop ; mais au fil des opus, son style est devenu de plus en plus déroutant.
Initialement prévue vers 17 heures, l’interview est sans cesse reportée, le car véhiculant le combo ayant pris énormément de retard. C’est finalement vers minuit trente qu’elle va se dérouler en backstage, en compagnie d’une des chevilles ouvrières, Danny Griffiths (NDR : l’autre, c’est Darius Keeler), passablement exténué d’une journée riche en émotions.
Les cernes sous les yeux en disent long… Votre serviteur, pourtant persévérant, comprendra plus tard pourquoi son hôte est peu prolixe ! La vie d’artiste est parfois mise à rude épreuve !
Le musicien se livre bon gré mal gré au jeu des questions/réponses dans la langue de Shakespeare.

Ronquières est un festival très diversifié. Comment appréhendez-vous votre set face à un public qui n’est pas forcément venu pour Archive ?

Ce festival propose une affiche variée, c’est vrai ! Je suis tout à fait conscient qu’une frange de la foule ne s’est pas forcément déplacée pour Archive. Ce qui ne me pose aucun problème ! C’est justement cette démarche qui est intéressante. Des gens vont découvrir un univers musical qu’ils ne connaissent pas et se charger ainsi de nous procurer une certaine notoriété, par la même occasion. C’est l’effet domino !

L’électronique est très présente dans vos compositions. Une volonté de s’éloigner du rock ?

A vrai dire, je milite au sein du groupe depuis sa création. J’en connais donc toute l’histoire et son évolution. Comparer Archive à de la simple musique électronique serait un peu réducteur ! Au travers nos différents albums, nous avons tenté, avec plus ou moins de succès, de mêler l’électronique au rock en y ajoutant une touche d’orchestration. Aujourd’hui, notre souhait est de revenir à une base un peu plus électronique. Pour nous en donner les moyens, nous avons construit un studio analogique en Angleterre et utilisé du matériel ‘old school’, lors des sessions.

« The False Foundation », votre nouvel elpee, exige davantage de maturité en terme d’écoute que les précédents. Qu’en pensez-vous ?

On peut dire qu’à l’exception d’« Axiom » (2014), de « With Us Until You’re Dead » (2012) et « Restriction » (2015), nous avions l’habitude de proposer des disques un peu plus commerciaux. « The False Foundation » est sans doute un peu moins accessible, c’est vrai ! Il s’adresse à un public qui affiche une plus grande maturité musicale. Mais cette tendance s’est développée naturellement, à vrai dire. Nous sommes issus de l’underground et la créativité est un paramètre naturel chez nous.

Vos elpees sont tous différents. La prise de risques est-elle dans vos gènes ?

C’est véritablement dans la culture d’Archive. Ne jamais se reposer sur ses lauriers ! Créer, toujours et encore. Expérimenter d’autres sons et les tester lorsque nous entrons en studio. Si tu veux continuer à exister, il est nécessaire se dépasser constamment. C’est la recette de notre pérennité. Je pense sincèrement que nous n’aurions pas pu arriver à ce stade, sans une telle dynamique de travail.

Le groupe devient-il de plus en plus expérimental au fil du temps ?

On nous catalogue, effectivement, comme un band expérimental. Pourtant, dans notre répertoire figurent des chansons plus abordables. Au final, je dirais que nous sommes un groupe de pop/rock… expérimental.

Au fond, « Fuck U », résume un peu ton analyse ?

Oui, quelque part, ce titre incarne bien Archive ! Le message véhiculé est très fort.

Archive et les voix féminines, est-ce une grande histoire d’amour ?

Absolument ! En live, comme en studio, on privilégie ce type de collaboration. C’est un peu l’ADN de la formation. D’ailleurs, nous disposons de quelques titres en préparation dans lesquels nous pourrions y intégrer des voix féminines. Nous devons encore étudier cette opportunité.

Certaines de vos compositions sont plutôt longues. Deux morceaux de plus de 7’ figurent encore sur « The False Foundation ». On est loin du format radio. Pourquoi persister dans ce type de structure ?

Encore une fois, la démarche d’Archive est tout à fait naturelle. Nous ne cherchons pas à rentrer dans un cadre radiophonique à tout prix ! Notre travail recevra toujours un écho auprès de celles et ceux qui affectionnent notre macrocosme. Si tu aimes, tant mieux. Dans le cas contraire, passe ton chemin.

Vous avez joué en première partie de Muse, au Parc des Princes. Une forme de consécration ?

A l’époque de la tournée qui a suivi la sortie de « Lights », notre agent nous a proposé d’assurer le supporting act de Muse. Nous ne pouvions évidemment pas refuser une telle opportunité ! Le trio a découvert notre univers et l’a manifestement apprécié. Nous étions très contents. Cette date a enrichi notre carte de visite !

Vous vous êtes produits à Londres en avril et en juin. Pourquoi ne parvenez-vous pas à vous faire une place au soleil au Royaume-Uni, alors que c’est votre pays d’origine ?

Il assez difficile pour un groupe comme le nôtre de percer dans de grosses villes comme  Manchester, Liverpool ou encore Southampton. Et ce, pour des raisons plurielles ! D’abord, nos chansons bénéficient rarement d’une place de choix sur les ondes radiophoniques. La culture musicale est diamétralement différente en Belgique et en France. Ces pays sont nettement plus enclins à diffuser nos compos. Je les en remercie vivement d’ailleurs ! Je me rappelle tout de même avoir entendu certaines plages de notre dernier album sur ‘Radio 6 music’, qui appartient à la BBC. Ce qui est plutôt prometteur. Mais, je ne m’inquiète pas de cette situation ! Il faut aussi relativiser ! Le contexte économique actuel est difficile. Aujourd’hui, rares sont les organisateurs qui peuvent se permettre de payer des groupes renommés. On s’est déjà produits à Londres où nous avons vécu une très belle expérience. Prochain objectif : l’Amérique !

De nombreux changements sont intervenus au sein du line up depuis vos débuts. Est-il enfin devenu plus stable, aujourd’hui ? Quelles sont les forces de la nouvelle mouture ?

La colonne vertébrale du band est constituée de Darius, Danny, Pollard et Dave, depuis maintenant quatorze années. Si pour certains, ces changements peuvent se révéler source de problèmes, en ce qui nous concerne, ils ont été bénéfiques. Aujourd’hui, comme tu peux le constater, nous existons toujours. Je crois qu’il faut considérer ces tribulations de manière positive. Les personnes qui se sont succédées au sein du band ont apporté un plus, permis d’évoluer, de se surpasser, de se remettre en question et d’explorer des styles différents. La base s’est consolidée au fil du temps. Il est maintenant stable ! J’espère ne plus connaître les avatars rencontrés à l’époque. En live, la base est immuable. Par contre, en studio, la présence d’autres musicos nous permet d’expérimenter et de disposer d’une palette de couleurs sonores plus large.

Vous avez composé la bande originale du long métrage Michel Vaillant ? Ce film s’est soldé par un échec ! L’expérience a quand même été intéressante ?

Le film était vraiment de la merde ! En bref, la bande originale était bien meilleure. Je n’avais alors pas encore rejoint la formation. Mais c’était tout de même une bonne expérience !

En début d’entretien, tu as déclaré que quelques nouveaux morceaux avaient déjà été ébauchés. Vous envisagez de graver un nouvel opus, dans un futur proche ?

Je peux juste te dire que nous sommes de retour en studio. Nous bossons en compagnie de collaborateurs que nous souhaitions impérativement inviter. Pour l’instant, il ne s’agit que d’un travail d’écriture et d’enregistrement. Il est toutefois encore trop tôt pour en parler. Nous avons aussi un autre projet destiné à une boîte célèbre de jeux vidéo. C’est tout ce que je peux te dire aujourd’hui.

 

samedi, 11 novembre 2017 01:20

Happy Hour ? Oui, mais avec modération !

The X-Days est formé de quatre étudiants lillois, tous originaires de Paris, animés par une passion commune : le rock alternatif.

Après trois ans à arpenter les bars, festivals et tremplins entre Lille et Paris, The X-Days sortira le 24 novembre son EP intitulé "Happy Hour".

Le lien d'écoute soundcloud est disponible ic.

samedi, 11 novembre 2017 01:06

COALS, une électro à la sauce polonaise !

On vous a présenté il y a quelques semaines COALS, un jeune duo électro polonais formé par Katarzyna Kowalczyk et Łukasz Rozmysłowski.

A l’occasion de la sortie de leur nouvel album Tamagoshi le duo dévoile un second extrait, toujours aussi beau.

Succombez au charme de ce duo électro-pop que la radio de Seattle KEXP compare, non sans une certaine audace, à The xx évoquant aussi les groupes qui ont fait l’âge d’or du label 4AD dans les années 80.

Découvrez cet univers hors du commun en cliquant ici .

samedi, 11 novembre 2017 00:51

Le grand retour des frères Lomprez !

Héritiers du punk, les frères Lomprez ont choisi dés 1981, la New Wave pour faire évoluer leur son.

Depuis leur mini album « Le repos des enfants heureux » signé sur le label amiénois Stechak, 36 ans ont passé et une vingtaine d’albums, tous différents mais où l’esprit demeure, ont fidélisé un public toujours au rendez-vous.

Huit ans après la sortie de Black Label et avec plus de 30 ans d’existence, le groupe revient avec un 11ème album, Elegance Never Dies et une tournée mondiale qui les mènera en autre à New York, Los Angeles, Londres, Athènes, Bologne etc... en passant par la France de Lille à Paris et de Strasbourg à St Etienne.

Les prochains concerts :

17 NOVEMBRE : TRISOMIE 21 @LA MACHINE DU MOULIN ROUGE - PARIS COMPLET !

24 NOVEMBRE : TRISOMIE 21 @AERONEF - LILLE

28 OCTOBRE : TRISOMIE 21 @LA LAITERIE - STRASBOURG

9 NOVEMBRE : TRISOMIE 21 @FESTIVAL POSITIVE EDUCATION - SAINT ETIENNE

Après une tournée anniversaire célébrant 40 ans de carrière et le side-project TING! en collaboration avec le Scapino Ballet Roterdam, l’inépuisable trio pop amstellodamois NITS est de retour avec un nouvel album studio intitulé Angst.

Successeur de l’album studio Malpensa (2012) et de l’album live Hotel Europa, Angst a été enregistré au printemps 2017 dans le home studio du groupe à Amsterdam.

On y retrouve 10 nouvelles chansons composées par Henk Hofstede, Rob Kloet et Robert Jan Stips.

L’album a vocation de récit et nous narre l’histoire de la Hollande pendant la guerre entre occupation et libération, de la vie de l’après-guerre en Allemagne, d’un voyage en train d’Elvis le long du Rhin dans les années 50, et d’une grand-mère qui vous tricote un pull pour vous protéger du froid et de l’inconnu…

Le groupe repartira en tournée à travers l’Europe au printemps 2018.

samedi, 28 octobre 2017 01:27

Le chanteur de Tahiti 80 se lance en solo !

L’album Some/Any/New de Xavier Boyer, chanteur de Tahiti 80 est sorti vendredi !

Pour vous faire une petite idée du style proposé, vous pouvez regarder la vidéo de 'Cherry Cloud Panic' en cliquant ici.

https://tahiti80.bandcamp.com/album/xavier-boyer-some-any-new

samedi, 28 octobre 2017 01:17

Le nouveau projet de Peter Holmström !

Peter International Airport, c'est le projet de Peter Holmström, un patronyme choisi d’après une chanson de son groupe The Dandy Warhols, qui figurait sur l’album éponyme de 1997.

Son nouvel elpee Safer With the Wolves sortira sur le label A Recordings d’Anton Newcombe (Brian Jonestown Massacre). Une alliance inattendue pour tous ceux qui ont regardé le documentaire Dig! 

On retrouve d’autres invités de prestige tout au long des 11 morceaux de l’album dont Robert Levon Been (Black Rebel Motorcycle Club), Alex Maas (Black Angel), Lisa Elle (Dark Horses), Jason Sebastian Russo (Hopewell, Mercury Rev), Jsun Atoms (The Upside Down, Daydream Machine), Emil Nikolaisen (Sereena-Maneesh) et Jeremy Sherrer (The Dandy Warhols, The Shins).

https://littlecloudrecords.bandcamp.com/album/pete-international-airport?t=5

samedi, 28 octobre 2017 00:56

Stereophonics, un retour très attendu !

20 ans après leur premier opus ‘Word Gets Around’ et six albums plus tard, Stereophonics sort un nouvel album chez Parlophone Records intitulé Scream Above The Sounds.

http://stereophonics.com/

 

Avec déjà 25 ans de carrière au compteur, Weezer est l’un des piliers de la scène californienne.

Il est de retour avec un onzième album intitulé Pacific Daydream

https://weezer.com/

 

Theo Clark débarque avec un premier album intense et sombre, "Terror Terror Everywhere Nor Any Stop to Think", disponible en digital et dans les bacs en cd et vinyle le 15 novembre.

L’artiste présentera ses nouvelles compos le 15 novembre au Bota. Des premières parties de Girls In Hawaii et BRNS sont déjà programmées pour début 2018.

Ecossais d'origine, Bruxellois puis Liégeois d'adoption, doté d’une vraie plume, il a épaulé les Vismets dans l'écriture des textes, mais aussi Ghinzu, Girls In Hawai, Great Mountain Fire...

Son disque est à la fois intime et corrosif, il aborde des thèmes tels que l’aliénation aux réseaux sociaux, le rôle des médias dans la peur du terrorisme, la déresponsabilisation collective face à la crise des réfugiés.

La production a été confiée au très talentueux Boris Gronemberger (V.O, Girls In Hawai.) les prises et le mix ont été réalisées par le méticuleux Laurent Eyen (l'ingé son live de Sharko).

https://www.facebook.com/events/1847287815585112