Les larmes de Christine & the Queens

Christine and the Queens propose son nouveau single, « Tears can be so soft », qui figurera sur son prochain album, « Paranoïa, Angels, True Love ». Cet elpee sortira le 9 juin prochain. Accompagné d’un clip tourné à Los Angeles et à nouveau réalisé par…

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Le crime gazeux de The Poison Arrows

Le groupe chicagoan, The Poison Arrows, sortira son cinquième elpee en juin prochain. Il s’intitulera « Crime & Soda ». Cet opus est annoncé plus atmosphérique et plus optimiste que le complexe post-punk mathématique auquel le combo nous avait habitués. À la…

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Warhaus - 20/03/2023
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Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

jeudi, 02 juin 2022 12:16

Prix d’excellence pour Sharko…

Sharko publiera un nouvel album à la rentrée. En attendant, il nous propose un Ep 3 titres baptisé « Vintage ».

Sharko se fait plaisir, revient aux sources, à un univers pop/rock et revisite ici trois titres parus sur les premiers albums du groupe.

Sur cet Ep, figure « Excellent », titre qui est devenu un morceau phare de ses concerts, et titre que Julien Doré avait repris dans une version à l’ukulélé, dans l’émission TV ‘Nouvelle Star’.

Sharko présentera cet elpee le 30 novembre au Botanique.

En attendant, régalez-vous avec une version ‘live’ d’« Excellent » ici

 

 

Maïté Merlin chuchote, scande et chante de véritables hymnes à la liberté, au romantisme, à l’espoir.      

‘Dis, et si on passait notre vie, à s’offrir comme présents, des souvenirs précieux, dans un écrin banal ?’

Poétesse combattante, Maïté Merlin décroche de précis uppercuts en un battement de cil.

Si la poésie de ses mots se loge au fond d’un gant de boxe, la puissance de sa présence sur scène tient aussi à sa voix.

Cette voix solide et sincère, qui s’envole avec aisance pour faire trembler les étoiles et revient avec délicatesse, comme les épines d’une rose sur du velours ancien.

Inspirée par le rock français des années 2000 mais aussi par la finesse de la chanson française, Maïté est portée par 3 musiciens complices, sur scène comme en studio.

Elle nous offre aujourd’hui, avec détermination et sans détour, son premier album « Échappée », dont le titre maître est à voir et écouter

 

 

The Wave Pictures vient de sortir un double album. Baptisé "When The Purple Emperor Spreads His Wings", il est partagé entre une face "Automne" et une autre « Hiver ».

Formé il y a plus de vingt ans par Franic Rozycki et David Tattersall à Wymeswold, dans le Leicestershire, et rejoint par Jonny 'Hudderfield' Helm depuis 2005, The Wave Pictures a sorti plus de vingt elpees. Les musicos ont également fondé des projets parallèles tels que le super groupe de rock/garage The Surfing Magazines, et apporté leur concours à des tas d’autres artistes.

Issu de ce nouvel opus, « Blink The Sun » est disponible sous forme de clip,

 

Après avoir publié "When The Earth Was Flat", un premier album en 2018, Quiet Dan nous propose son nouveau single "Milk & Beer", un morceau qui annonce la sortie d’un nouvel Ep.

Le troubadour rock d'origine israélienne y raconte, sur un groove hypnotique cher aux Black Keys, des textures guitare/clavier psychédéliques et d’une voix nonchalante proche de Lou Reed, la coexistence complexe entre la vie de bohème et de famille.

Son clip décalé et loufoque adresse un clin d'œil à la fameuse séquence d’ouverture du documentaire ‘Don’t Look Back’, qui mettait en scène un jeune Bob Dylan.

Le clip de « Milk & Beer » est à découvrir ici

 

jeudi, 02 juin 2022 12:14

L’arbre à filles de Kloot Per W…

La polyvalence a toujours été un maître-mot dans la longue carrière de Kloot Per W, le projet de Claude Perwez, un musicien né en 1955.

Au cours des 45 dernières années, il a imprimé sa marque sur divers genres musicaux, de la lo-fi à la noise, en passant par le sex metal, le reggae, l'indie pop et la chanson, et a notamment milité chez The Misters, The Employees, Polyphonic Size et The Lama's. Il a, en outre, sorti trois cassettes en solo et collaboré avec presque tous ceux qui ont compté dans l'histoire de la pop noir-jaune-rouge. Il a surtout conservé un statut de personnage culte…

Son Ep “Les Nuits blanches”, sorti l'an dernier, a reçu un bel accueil, bien au-delà des frontières du pays. Et pour son nouvel LP, “Arbre à filles“, il a également choisi de chanter en français. 

Ça l'arrange bien, car le musicien, qui a grandi dans la périphérie flamande autour de Bruxelles, a été élevé dans la langue de Molière, au cours de ses premières années d’enfance.

Pour les paroles, Per W a reçu l'aide de Dominique Buxin, avec qui il avait déjà collaboré lors de son passage dans Polyphonic Size. Et il a trouvé un complice rêvé en la personne du producteur Pascal Deweze, qui avait auparavant montré sa sensibilité à la chanson française lors de son ode à Claude François.

Musicalement, “Arbre à Filles” fait surtout référence aux premiers travaux de David Bowie et Lou Reed. Lors de sessions, réalisées en ‘live’, il a notamment reçu le concours de Mauro Pawlowski (avec qui Per W a enregistré l’elpee « Insider/Outsider », en 2019) et Rudy Trouvé (dEUS).

Kloot Per W prend de plus en plus conscience de l'idée de la mort et de la fugacité des choses. Heureusement, il y a aussi de la place pour l'humour dans “ Arbre à Filles”, dont le clip est à découvrir

 

 

jeudi, 02 juin 2022 12:14

L’appétit d’ogre de Kowari…

Kowari, c’est le projet du violoniste Damien Chierici (Dan San, Yew) et du pianiste Louan Kempenaers (Piano Club, Aucklane).

Issus de la scène pop rock belge, les deux musiciens ont d’abord collaboré sur la BO d’un film avant de fonder Kowari, projet instrumental à l’univers cinématographique et aux influences électroniques.

Fruit d’un maelström d'idées et de mélodies qu’ils avaient en tête, « Yam », le premier titre composé par le tandem a bénéficié du concours de l'ingénieur du son Hugo Vandendriessche.

Sur cette compo, la paire ne met aucun filtre, expérimente, triture des synthétiseurs et crée des beats à l’aide de sons d’objets du quotidien comme des dés à jouer. Signé par le réalisateur liégeois Zorg Aourir, le clip est à découvrir

Quant à l’album « Trail », sur lequel figure ce single, il navigue quelque part entre néo-classique et electronica.

 

jeudi, 02 juin 2022 12:13

Joko, le chevalier…

Joko, c’est la rencontre de deux jeunes strasbourgeois sur les bancs du Conservatoire. D’un côté, Iris Di Napoli, la voix du duo, auteur et mélodiste ; de l’autre, Arthur Vonfelt, multi-instrumentiste, compositeur et arrangeur aux multiples facettes. Après avoir gravé "Loon", un premier Ep, en 2018, Joko revient nous propose son second. Intitulé "I've never been good with words", ce condensé de sincérité au niveau des textes et des thématiques mêlés à des productions audacieuses et modernes révèle son univers, à l’instar de son single "1000", petite perle indie pop.

Timbre ensorcelant et arrangements envoûtants, elle se confie sur sa fragilité, et ses difficultés à s'exprimer face aux gens qu'elle aime. Elle se présente et se livre dans tout ce qu’elle est, dévoilant ainsi ses faiblesses, ses peines et ses contradictions.

Issu de cet Ep, "The Knight" est disponible en vidéo

 

 

Le premier album solo de Boris Maurussane, "Social Kaleidoscope", a été conçu comme dans l’esprit du "Smile" des Beach Boys, mais en s’inspirant davantage de la pop canterburienne (Robert Wyatt, Caravan) ou baroque (The Zombies, Montage), le jazz (John Coltrane), l’impressionnisme (Debussy) et la musique populaire brésilienne.

Au final, compte tenu de sa voix et de son univers mélodique et harmonique, sa musique lorgne de plus en plus vers Stereolab. En découle un psychédélisme ouvragé, incarné et rythmique, grâce notamment à la présence des batteurs Jean Thevenin (François and the Atlas Mountains, Jaune, Orouni...) et Stéphane Bellity (Ricky Hollywood, Juliette Armanet, Melody’s Echo Chamber, Halo Maud...)

Les textes, en anglais, énigmatiques de prime abord, révèlent à bien les lire des obsessions assez personnelles : la méditation au cœur de la nature et le retour aux réalités foncières. Mais également le rapport au temps, l’attente, le souvenir, la nostalgie, le fantasme ainsi que l’expectative, qu’elle soit amicale, amoureuse, sociale, politique ou autre…

Extrait de ‘La Recherche du temps perdu’ de Proust, "Social Kaleidoscope" est ici appliqué à l’un des objectifs de la musique qui est de susciter un bouleversement dans la société, de renverser le kaléidoscope social, par les liens nouveaux qu’elle crée entre les individus ; en résumé, une tentative de redonner un poids social, politique, aux musiciens et aux auditeurs.

Entre ces textes et la musique s’instaure un dialogue, où les développements instrumentaux sont autant de travellings, de longues descriptions, où la structure des chansons est narrative.

Le clip est à découvrir ici

 

jeudi, 02 juin 2022 12:12

Les non-dits de Roseland…

Deuxième long format, “Unsaid Words” fait suite à « To Save What Is Left », paru en 2020. Le nouvel album de la Bordelaise Roseland (de son vrai nom Émeline Marceau) a été composé en grande partie pendant le confinement de l’hiver-printemps 2020. Il dévoile un véritable patchwork d’émotions et de couleurs qui placent directement sa créatrice à mille lieues des modes et styles musicaux trop facilement codifiés ou codifiables par le diktat du marketing médiatique.

Ses contours pop, synthétiques, électroniques ou parfois presque post-rock habillent avec élégance une voix qui susurre autant qu’elle (s’) emporte et viennent gorger ses mélodies d’une sensibilité aussi lumineuse que mélancolique. Particulièrement riche et dense (12 titres), l’opus est ainsi à l’image de sa pochette : moderne, pluriel et virevoltant.

Coté textes, il évoquera aussi bien le regret d’une vie perdue sur notre chère planète Terre face à l’angoisse d’une vie éternelle dans l’Espace (sur l’hymne électronique et percussif “Eternal Eyes”) que l’urgence de se faire du bien et de cultiver une certaine légèreté (sur les très radiophoniques “Take It Easy” et “After Tonight”) à l’heure où le monde est de plus en plus régi par un stress prégnant, propice au burn-out ou à la dépression (“Empty Sentences” et son final intense).

Au fil des titres, la musicienne évoque aussi le poids du regard des autres et notre rapport à l’altérité, comme sur l’élégante ballade pop “Wasted”, composée piano-voix (qui suit un narrateur sans-abri), ou “All I Want”, chanson d’idolâtrie au synth-rock enivrant. Ailleurs, elle souligne aussi l’importance des gestes face à une parole parfois trop vaine pour s’exprimer (“Unsaid Words”).

Enfin, si la peur de la perte a par ailleurs toujours pignon sur rue dans les thématiques textuelles de Roseland (l’amnésie racontée sur le krautrock entêtant de “Stop”, la mort à travers le vocodeur fantomatique de “Silence”), la Bordelaise met également de la lumière dans sa musique en nous faisant encore croire à l’amour bienveillant et à l’espoir d’un avenir optimiste et apaisé (sur la pop mélancolique de “Glide Time” ou la léthargie enchanteresse de “Let It Go”).

Douze titres au synth-rock exaltant qui pourront parfois rappeler les pérégrinations sonores de M83, Radiohead, St Vincent ou Sharon Van Etten et leur conférer une esthétique raffinée et moderne, séduisante à tous points de vue.

“Take it easy“, le second single, est disponible sous la forme d’un clip ici

 

Après deux décennies passées à grenouiller dans l’underground pop, Olivier Rocabois émerge enfin en 2021, lorsqu’il publie l’album « Olivier Rocabois Goes Too Far ». Son nouvel opus est prévu pour 2023, mais en attendant, l’ancien étudiant en droit nous propose un Ep. Et il s’intitule « The Pleasure Is Goldmine ». Au fil de ces 23 minutes qui épousent les soubresauts de l’âme, on découvre les changements de tonalité/tempi, des chœurs étranges, un sound design bricolé, bref un périple qui nous entraîne du Brésil fantasmé à l’Angleterre engloutie. Sous les atours du classicisme, la provocation est permanente.

Sous l’influence des Monty Python, l’écriture hallucinée vise à créer un lien souterrain et ludique entre l’artiste et les auditeurs afin de passer sans prévenir du rire aux larmes…

« The Pleasure Is Goldmine » pose les bases d’un néo-psychédélisme breton. Une collection de cinq chansons, soit trois compositions inédites, une improvisation chamanique et une brillante relecture d’« I’d Like To Make My Exit With Panache » signée par le compère Christophe Vaillant aka Le SuperHomard.

Issu de cet Ep, « Watch the Seasons Come and Go » en écoute ici

 

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