Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

logo_musiczine

Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

slift_aeronef_09
mass_hysteria_ab_04
Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

Pour cette 16ème édition, les organisateurs du ‘Père Noël est un Rockeur’ ont voulu innover.
Si dans le passé, le précieux sésame était échangé contre un ou plusieurs jouets, il faut aujourd’hui débourser quelques dix euros au profit de Viva For Life, pour l’obtenir.
Les fonds récoltés serviront à financer les associations caritatives qui bossent en faveur de la petite enfance et de la pauvreté en Belgique.
On ne peut qu’applaudir cette initiative ; mais également les bénévoles qui y participent ! Mais avouons tout de même que ce matérialisme outrancier dénature le côté féerique de l’événement ! Preuve du temps qui passe…
Etrangement, Dour, cheville ouvrière, ne les accueille plus ; et les concerts, autrefois répartis tout au long du mois de décembre, se déroulent à la même date, aux quatre coins de la Belgique. Bof, bof !
Bonne nouvelle quand même, ce mini festival est labellisé ‘Ecoresponsable’ ; donc il mène des actions de sensibilisation relatives aux thématiques touchant à l’environnement, la mobilité, l’alimentation et le développement durables.
Les amateurs de bon son ont donc dû faire un choix cornélien (et malheureux pour le coup) entre le VK de Bruxelles, le Rockerill à Charleroi, le Jardinet de Thuillies (qui signe là son grand retour et propose la seule véritable affiche digne de ce nom) et le Manège à Mons.

Direction Capitale Européenne de la Culture 2015 pour votre serviteur.
Quatre groupes y sont programmés !
En passant le portique, force est de constater que Santa Claus a fédéré peu de monde ! Il ne doit pas y avoir plus de 70 âmes dans la salle. On est donc loin du sold out ! Dommage qu’une si belle cause ne rameute pas davantage de peuple…
La météo capricieuse et le renforcement des contrôles de police, en cette période de fin d’année, auraient-ils eu raison de cette semi réussite ? Les lecteurs apprécieront…

Témé Tan a la lourde charge d’ouvrir les festivités. Malheureusement, un problème de timing ne m’a pas permis d’y assister. Ce sera pour une autre fois…

Vers 21 heures 15, Warhaus prend les commandes. Le public est un peu moins clairsemé ! Faut dire que les planches sont squattées par Maarten Devoldere himself ! Pas un inconnu dans le paysage musical…

Penaud, le gaillard se plante face à un public exalté ! Les applaudissements s’élèvent instantanément. Surpris d’un tel engouement, il baragouine quelques mots dans un français approximatif ! Bel exercice de style, quand même, pour un Flamand…

Il est venu présenter un premier opus prometteur paru cet automne : « We fucked a flame into being ». Tout un programme !

Des les premières notes, on est séduit par les mélodies franchement groovy ! Et les compos se révèlent à la fois hypnotiques et contemplatives.

Situé à l’avant-plan, le drummer se sert d’une batterie mi-électronique, mi-acoustique. Et ses interventions sont percutantes voire détonantes…

Les sonorités sont chaudes et sensuelles. La voix de Maarten est particulièrement flemmarde. Parfois on se demande quand même s’il est concerné. Et si c’est vraiment le chanteur du combo iconoclaste, Balthazar. Surprenant !

Il chante dans la langue de Shakespeare. Fluides, feutrées, douces, sucrées même, les plages s’écoulent naturellement…

Les projets solos pullulent, et en général, font souvent pâle figure ! Mais après ce set, tous les doutes qui auraient pu nous tarauder l’esprit, sont balayés. Malheureusement, pour un tel concert, 30 minutes, c’est trop peu. De quoi frustrer les aficionados ; et on les comprend…

Après une pause bien méritée, changement de cap et d’ambiance ! Place aux jeunes gens du Colisée.

Ne cherchez pas midi à quatorze heures, le patronyme s’inspire d’un bouquin intitulé ‘Tempo di Roma’ signé Alexis Curvers. Tout simplement !

La fosse est nettement plus clairsemée… trop occupée à s’en mettre derrière la cravate, au bar, sans doute ! Plus aucun danger de tomber sur une bande de pogoteurs !

A l’origine de cet ovni belge : David Nzeyimana. Il a également fréquenté l’Académie pour suivre des cours de guitare, de violon et de solfège.

Il assure les vocalises. Au départ, il menait la barque en solitaire. Sur les planches, il est soutenu par quelques acolytes ! Ils sont tellement jeunes qu’on peine à voir les premiers poils au menton ! Certains militent chez Robbing Millions et Lonely Drifter Karen.

Le Rwandais a sévi au sein plusieurs formations, endossant même des rôles différents. Son  nouveau projet est né dans l’inimité de sa chambre. Et il a rencontré un succès inespéré grâce au ‘following’ du net. Cet engouement l’a encouragé à poursuivre son aventure et dans la foulée, il a publié un deuxième Ep, baptisé « Vie éternelle II ».

A première écoute, le style proposé est particulier, naviguant entre digital et analogique ! Difficile à cataloguer même. Si pas inclassable ! Vu le recours aux vieux synthés (NDR : de type Bontempi), les références aux eighties sont manifestes. Encore que l’ensemble soit parfumé de fragrances hawaïennes. Quoique rafraîchissant, audacieux, déconcertant, léger et marchant à contre-courant de la norme consensuelle, c’est surtout très (trop) kitsch !

Finalement, ces ados sont venus pour prendre du bon temps. Ils aiment brouiller les pistes, sauter d’un genre à l’autre pour finalement entraîner le mélomane sur un chemin où il ne peut que s’égarer…

Au fil du temps, l’ennui commence à vous envahir. La boîte à rythmes est répétitive. Les sonorités sont bien trop similaires. Une forme de linéarité qui exclut le moindre relief ! A tel point que le set devient insupportable !

A la fin du show, les gosses invitent l’ingé son à prendre le micro pour pousser la chansonnette. Il n’a d’ailleurs pas l’air d’être particulièrement motivé pour ce rôle. Sans intérêt particulier, donc ! Sauf qu’il chante faux. On se serait bien passé de telles pitreries…

Dan San clôt la soirée.

Ce sextuor implique cinq mecs et une fille, Léticia Collet. Non seulement elle se consacre aux claviers, mais elle assure également les backing vocaux.

L’un des plus fervents défenseurs de l'indie folk belge est de retour. Son précédent elpee, « Domino » était paru en 2012. Son dernier, « Shelter » est paru en mars dernier. Depuis, la formation a tourné dans toute l'Europe, accordant plus de 120 dates. Pour enregistrer son nouvel opus, le combo a reçu le concours de Yann Arnaud (Phoenix, Air, Syd Matters), à la production.

Ce n’est pas la première fois que le groupe participe à ce festival ; deux ans plus tôt, il s’était déjà produit, dans le même cadre, sous le dôme de Dour Sport

Une prestation qui ne restera cependant pas impérissable. Molle du genou, imprécise, et sans conviction, elle s’était soldée –dans le chef de votre serviteur– par un ennui profond. A lui décrocher la mâchoire !

Ce soir, le set est bien plus convaincant. Le folk proposé s’avère nettement moins boisé, plus aéré, plus pop, pétillant, toujours bien atmosphérique, mais davantage électrique. De quoi susciter la curiosité.

Les titres valsent, laissant aux temps morts très peu de répit. Le ‘lead vocalist’ est beau gosse. Ses cheveux sont dorés. Comme une jolie femme. Mais sa barbe bien fournie relègue ce phantasme au placard.

D’ailleurs, il semble attirer le public féminin qui s’agglutine contre les barrières de sécurité. Les regards langoureux et les sourires baveux en disent d’ailleurs long, sur son pouvoir de séduction…

Chaque compo constitue une ode au voyage, une évasion vers de grands espaces. Un peu dans l’esprit de Damien Rice, Ben Howard ou encore Maximilian Hecker.

Un membre du combo annonce que le team va se mêler à l’auditoire, le temps d’une chanson.  Et là, le temps va s’arrêter pendant trois minutes trente.

Une émotion fébrile traverse le parterre. La sèche prend le relais. Les autres abandonnent leur instrument et se chargent des chœurs. La respiration est haletante. Quelques larmes coulent. L’émotion est à son comble. Quel grand moment de bonheur !

Le combo remonte alors sur scène pour aborder une flopée de titres sautillants.

Il est temps de se dire au revoir. Les comparses quittent un à un l’estrade, laissant les manettes au batteur qui continue de marteler ses peaux sans relâche…

Si cruellement, parfois le Père Noël est une ordure, il a peut-être aussi un sacré cœur de rockeur !

Dans San + Colisée + Warhaus + Témé Tan

(Organisation : Dour Festival + Go Go ! ASBL)

L’année passée, Arno nous dévoilait son album « Human Incognito », sur lequel on retrouvait notamment le titre « Dance Like A Goose », douce ballade teintée de blues. Le morceau dispose désormais de son propre clip, un formidable film d’animation signé Guillaume GRAVIER & Sylvain Doussa.

Découvrez-le ici

Il y a maintenant une semaine, paraissait également le documentaire ARNO – DANCING INSIDE MY HEAD en DVD, rassemblant une collection exceptionnelle d’images filmées lors de l’enregistrement de « Human Incognito » et de la tournée en Europe, aux USA et au Japon. En plus de quarante ans de carrière, c’était la première fois que le chanteur acceptait de se laisser filmer au cours de son processus créatif. ARNO – DANCING INSIDE MY HEAD concède aux spectateurs une occasion unique de pouvoir s’approcher au plus près de l’esprit de l’homme « le plus beau » de 67 ans.

samedi, 19 novembre 2016 02:00

Limantree 2016 : samedi 19 novembre

Frasnes-lez-Anvaing accueillait, ce samedi 19 novembre, la première édition du festival Limantree.

Steven Papier, jeune co-organisateur (NDR : il est âgé d’une petite vingtaine d’années), avait mis les petits plats dans les grands afin que cette soirée puisse marquer au fer rouge les conduits auditifs de la centaine d’aficionados venus assister à cet événement pour presque pas un balle ! Le tout arrosé par des boissons aux prix défiant toute concurrence ! Plutôt rare et qui mérite d’être souligné !

L’endroit, plutôt miteux de prime abord, mais bien entretenu, semble ne pas trop correspondre à ce genre de manifestation ! Faut dire que ce sont les locaux de la Maison des Jeunes du coin ! Pas facile d’organiser un spectacle lorsque les moyens financiers et matériels sont limités. Mais, c’est sans compter sur la volonté et la perspicacité de l’équipe en place ! Et du cran et de la motivation, elle en a à revendre !

Quatre groupes de la région et une kyrielle de Dj’s vont se produire en alternance sur deux podiums, baptisés pour l’occasion ‘Les Arcades’ et ‘Bodega’. Plutôt sympa !

A 19h15 précises, Los Chirozis ouvre le bal. Un duo qui ne manque pas de piment ! On est cependant encore loin du sold out, à cette heure ! Faut dire qu’il en faut du courage pour sortir par ce temps froid, pluvieux et venteux ! La formation est on ne peut plus épurée : deux bonhommes, deux guitares. Pas de chant ! Au départ, le line up impliquait un percussionniste, une violoniste et deux chanteuses. Depuis, ces trois derniers ont décidé de quitter le navire pour se lancer dans d’autres aventures. La musique s’inspire du jazz manouche et de la world tout particulièrement latine ; se nourrissant de percussions dynamiques et endiablées. Et tant mieux ! Celles et ceux qui pensaient assister à un concert morne et sans relief en ont été pour leurs frais. Ainsi votre serviteur a littéralement été époustouflé par le talent des musicos. Mais aussi par leur prestation, qu’on pourrait qualifier de pétillante. Les comparses sont de véritables virtuoses de la six cordes ! Les doigts circulent à la vitesse éclair ! Lorsque l’un se charge de la rythmique, l’autre se consacre à la partie soliste et vice versa. D’une précision hors norme ! Une jolie prestation consécutive à une complicité bien réelle ! De sacrés musiciens, en tout cas !

Quarante-cinq minutes plus tard, direction la ‘Bodeg’. Pour assister au set de Snow. Sous cet acronyme se cache une toute jeune et frêle demoiselle, à peine pubère. Originaire de Mouscron, Marie (NDR : c’est son prénom) s’adonne à la musique, corps et âme, depuis quelques années. Elle a même participé à des émissions de télé crochet comme ‘La nouvelle Star’ ou ‘The Voice Belgique’. La donzelle est étrangement sapée. Elle est vêtue d’une chemise blanche. Plus que démodée, quand même ! Héritage d’une grand-mère, costume de scène ou simplement faute de goût ? A vous de choisir ! Et pourtant, cette fille a un petit quelque chose qui accroche. Sa voix est pourtant frémissante. Signe d’un excès de timidité, elle baragouine quelques mots et s’excuse presque d’être là ! Accompagnée de ses deux instruments de prédilection, à savoir la sèche et le clavier, elle entame son tour de chant par une flopée de reprises. C’est son truc, mais pas trop celui de votre serviteur ! Et pourtant, son set ne manque pas de charme. Non pas à cause de l’originalité des chansons choisies (son répertoire reprend les plus grands tubes ultra relayés et entendus sur les ondes radios), mais par l’angle choisi pour se réapproprier ces reprises. Son univers est onirique, fragile, doux et mélancolique à la fois ! Une ‘performeuse’ dans l’art de revisiter ses contemporains ! Dans un style qui navigue quelque part entre Dolores O'Riordan, Daughter et Kate Bush ! C’est dire ! Elle termine sa (trop courte) prestation par une chanson issue de sa propre plume. Plutôt réussie et encourageante…  

Retour vers la main stage ! FEEL est d’attaque ! La salle est presque comble ! Sans nul doute l’événement de la soirée ! L’histoire du band débute en septembre 2012, suite à la rencontre entre trois jeunes talents : le chanteur/guitariste Kevin Cools, le drummer/percussionniste Martin Moreau (NDR : il assure également cette partie rythmique chez Lemon Straw) et le bassiste François Hantson. Autodidacte, ce jeune trio est originaire du Pays des Collines. Et il attire un public de plus en plus nombreux. En outre, le combo cumule les récompenses, dont une nomination récente aux D6bels Awards, pour l’année 2016. Un sacré tremplin pour le futur de sa carrière ! Sa musique est fondamentalement rock. Mais complexe et puisant ses influences à de multiples sources. Mélodique et énergique elle est entretenue par la guitare électrique, la basse tonitruante et la batterie explosive ! Propice à la sudation, elle favorise tout particulièrement les aisselles malodorantes. En live, le chanteur et le batteur multiplient les pitreries. C’est leur show. Ces deux zigotos sont manifestement hantés par leur univers sonore. Rageuses, les compos se succèdent. Pratiquement aucun temps mort ! Et dans la fosse, c’est le remue-ménage. Le batteur perle de tout son corps. A tel point qu’il finit par se dessaper, s’exhibant torse nu, devant un parterre de femmes médusées par une plastique si parfaite ! Il y a de quoi faire des jaloux ! Bref, un show intense et dynamique… qui nous en a aussi mis plein la vue…

MIRE achève donc le festival. Et la surprise sera belle. Un quatuor réunissant le chanteur Thomas, le batteur Olivier, le bassiste Greg et le guitariste Pascal. Des quadras à la chevelure poivre et sel ; enfin pour ceux qui ont encore des poils sur la cabosse. Jusqu’à présent les chanteurs d’exprimaient dans la langue de Shakespeare. Place à celle de Molière. Plutôt prolifique, le combo est responsable d’une vingtaine de chansons issues de sa propre plume ! Les textes s’inspirent des événements de la vie quotidienne : l’injustice, les questions environnementales, etc. Rien de particulier, donc ! Le set ne manque pas d’allure, même si parfois il manque de vigueur. Thomas déborde de créativité pour tenter sortir le public d’une léthargie naissante ! La fatigue et le houblon auraient-ils exercé leurs effets secondaires ? Audacieux, il vient se mêler à la foule. A plusieurs reprises. Afin de la booster sur un lit d’instrumentation bigrement psychédélique…

La soirée se termine, la foule se dissipe. Il est 23h et un grand final déjanté de dj’s est prévu. Votre serviteur préfère s’éclipser. Trop peu pour lui ! Il est loin le temps où pour faire de la musique, il fallait être musicien …

(Organisation : MJ Vaniche)

mercredi, 16 novembre 2016 00:35

Un des géants de la chanson !

Jacques Brel a été choisi pour inaugurer la collection "Les Géants de la Chanson" lancée par Universal. Un livre-disque contenant 20 titres qui retracent la carrière de Jacques Brel.

Nous retrouvons dans ce numéro des Géants de la Chanson consacré à Jacques Brel ses plus grands succès comme : Quand on n’a que l’amour, La valse à mille temps, Ne me quitte pas, Le moribond, Les bourgeois, Le plat pays, Madeleine, Rosa, Les vieux, Les bonbons, Au suivant, Jef, Mathilde, Amsterdam, La chanson de Jacky, Ces gens-là, La chanson des vieux amants, Vesoul, Orly, Les Marquises.

Le cd est accompagné d'un livre et de photos pour suivre la vie d'artiste, en savoir plus sur les textes et les musiques, connaître les dates phares de sa carrière, les faits marquants, et découvrir avec une mine de détails la personnalité exceptionnelle de Jacques Brel.

Un objet à mettre sans aucun doute sous le sapin !

 

mercredi, 16 novembre 2016 00:28

Une "Eclaircie" en vue chez Saule !

Trois années après la déferlante du titre « Dusty Men », SAULE revient sur le devant de la scène avec un album tout neuf intitulé « L’éclairage ».

Réalisé par Mark Plati (Bowie, Louise Attaque, Rita Mitsouko, etc …), cet opus sera dans les bas à partir du 18 novembre 2016.

Le single (Comme) tiré de cet album peut-être écouté ici  !

mercredi, 16 novembre 2016 00:11

Dignes et dingues, dis donc !

Le nouvel album studio de l’immense Véronique Sanson intitulé Dignes, Dingues, Donc, …de Véronique Sanson est disponible depuis ce 04 novembre 2016

Après la sortie du live Les Années Américaines en juin 2016, le label Columbia est fier d’annoncer la sortie de ce nouveau format.

« Et je l’appelle encore » est le premier titre dévoilé de cet album riche et éclectique. Les chansons abordent différents sujets et notamment l’amour, thème de prédilection de Véronique Sanson.

Avec ce nouveau single « Et je l’appelle encore », l’artiste nous parle de sa mère disparue, de la force et du courage qu’elle a pu lui apporter tout au long de sa vie.

Un hommage poignant qui nous transporte et nous rappelle ses plus grandes chansons. Un piano-voix tout en émotion sublimé par des cordes subtilement arrangées…

 Extrait à écouter ici  !

Shake Shake Go s’était produit dans le cadre du festival de Ronquières, en août dernier ; un événement qui avait drainé pas moins de 36 000 spectateurs. Le line up réunit quatre garçons et une fille. La carrière de ce band ressemble à un conte de fées. C’est d’abord dans la rue qu’il a opéré ses balbutiements ! Après avoir accordé de petits concerts dans des pubs miteux, il est pourtant rapidement repéré...

La suite ? Une première partie de James Blunt assurée en 2014 dans le Royaume-Uni, puis en France (notamment celle de Rodrigo y Gabriela), un premier single publié en décembre 2014, un premier Ep (éponyme) en mars 2015 et un premier album, « All in time », début 2016.

Emmenée par la jolie Poppy Jones, cette nouvelle sensation venue d’outre-Manche se produisait donc près du célèbre ‘plan incliné’, dans le cadre d’un périple international ! Pas étonnant, lorsqu’on sait que plus de 7 millions de personnes ont écouté "England Skies". Malgré son jeune âge, le quintet jouit d’une popularité digne des plus grands ! Ronquières avait donc flairé le bon filon puisque c’était sa première date belge. Sans doute pas la dernière !

Votre serviteur, d’un pas audacieux, se dirige vers miss Jones afin de décrocher une interview. Pari gagné ! Certains membres sont francophones, certes, mais c’est la gonzesse du combo qui s’y colle. C’est à peine si elle parvient à baragouineur quelques mots de français. En conséquence, c’est dans la langue de Shakespeare que l’entretien se déroulera…

Le patronyme du groupe est le fruit de l’imagination d’un enfant de 6 ans. Et si c’était celui d’une personne du troisième âge ?

En fait, nous cherchions un nom sans avoir d’idées précises. Puis, un jour, lors d’une de nos prestations, un petit garçon, prénommé Archie, jouait avec un ‘shaker’ et s’est exclamé ‘shake shake’. Nous avons donc opté naturellement pour Shake Shake Go. Franchement, nous avions reçu de nombreuses suggestions. Je me souviens d’une proposition du genre ‘Space Cabbage’ (Trad. : Chou Spatial). Je suis satisfaite que nous n’ayons pas choisi celui-là ! Pour répondre à ta question, si le choix avait été posé par une personne âgée, nous aurions probablement chopé quelque chose de plus banal comme 'The Buskers' (Trad. : les Musiciens ambulants) ou un truc de bien plus mental, je n’en sais rien…

Le festival de Ronquières était la seule date belge de votre tournée. Vous vous attendiez à une telle réception ? Comment jugez-vous le public belge, par rapport aux autres ?  

Notre premier concert en Belgique était vraiment super ! Nous avons reçu, partout, un accueil chaleureux ! Il est toujours un peu effrayant de se produire quelque part, pour la première fois. Nous connaissons ce pays car nous y avons quelques amis. Les gens sont très sympas et disponibles ! Même, lorsqu’il y fait plus froid… sans doute que vos bonnes bières, consommées dans la bonne humeur ici, y sont pour quelque chose!

D’un duo né sur les bancs de l’université, toi et Marc avez décidé de former un quintet. Pourquoi opté pour cette configuration spécifique ?

Nous disposions de quelques chansons en réserve, mais cherchions encore notre identité musicale. Puis, nous en avons conclu qu’il était peut-être temps d’apporter du neuf. Tout s’est construit naturellement en fonction de l’expérience de chacun. Le travail d’écriture est toujours réalisé par nous deux, dans l’esprit originel du duo.

On décèle un certain feeling celtique dans la musique de SSG. Tu es Galloise et Marc, d’origine bretonne. Etait-ce une manière de revendiquer vos origines ?

Effectivement, nous partageons tous deux des origines celtiques. Nous n’avions aucun souhait manichéen de prime abord. Nous ne cherchions pas non plus spécifiquement à les refléter dans nos chansons. C’est le hasard le plus total. Elles se sont tout naturellement glissées dans nos compositions.

Vous avez commencé à jouer dans la rue et dans les pubs miteux. La notoriété est apparue rapidement suite aux premières parties réalisées pour James Blunt. Comment gérez-vous le succès qui est le vôtre aujourd’hui ?

Les choses ont bien évolué depuis nos premières prestations dans la rue ! Ces conditions, nous les avons vécues pendant un certain temps. Finalement, c’était amusant et elles ont constitué un excellent tremplin pour la suite. Mais je préfère me produire aujourd’hui dans des endroits comme celui-ci ! Après avoir accompagné James Blunt, nous avons signé chez le label ‘Beaucoup Music'. 'Auguri Productions’ s’est occupé de toute la logistique de la tournée. Nous avons aussi assuré la première partie de Rodrigo Y Gabriela et participé à des festivals grandioses ; ce qui nous a permis de nous imposer véritablement comme groupe.

La formation vit pleinement en ‘live’. Les compos et les arrangements permettent une ouverture pour ce type de configuration. Votre mode de création a-t-il été conçu en ce sens ? Pourriez-vous imaginer une formule plus électro-acoustique par exemple ?

Nous nous sommes vite rendus compte, lorsque nous jouions dans la chambre de Marc, que si nous voulions percer, nous devions écrire des textes épiques et forts. Jouer en ‘live’ constitue la cerise sur le gâteau ! Nous estimions important de concevoir les compos afin qu’elles prennent une dimension toute particulière, qu’elles soient interprétées en public ou écoutées simplement sur un support quelconque.

Et justement en concert, les compos sont-elles figées ou leur réservez-vous une place pour l’improvisation ?

Le set évolue de tournées en tournées ! Le ‘live’ permet de se rendre compte assez rapidement de ce qui fonctionne ou pas ! On adapte donc, selon ! Rien n’est figé !

Les thématiques abordées dans vos chansons sont finalement assez simples et sont toutes teintées de positivisme. Pourtant, elles servent parfois d’exutoire pour dénoncer les travers sociétaux ou les magouilles politiques. Véhiculer des lyrics engagés ne semble pas apparemment pas votre tasse de thé…

J’aime écrire des textes simples où les gens peuvent s’y retrouver, voire s’identifier. Je traite de sujets qui me sont proches, me touchent et sont faciles à comprendre. Ce qui me permet de vivre pleinement mes chansons. L’artiste peut se permettre de dénoncer certains faits sociétaux ou politiques, c’est vrai ! Comme être humain, j’ai mes propres opinions ! Cependant, je m’interroge toujours sur la manière la plus objective de les rendre publiques, tout en gardant un certain recul.

L'électro domine les charts aujourd’hui. Proposer du pop/folk doucement sucré n’est-il pas à contre-courant et plutôt risqué ?

Nous avons conscience des risques auxquels nous nous exposons. Toutefois, c’est notre culture musicale et nous ne comptons pas y déroger. Je pense qu’il y aura toujours un public pour ce genre de musique. Il s’y retrouvera d’une manière ou d’une autre. Elle est, selon ma propre définition, exempte de toute fioriture. 

Est-elle également une ode au voyage selon toi ?

Nos compositions ont mûri à travers nos voyages, autant en ce qui concerne le groupe comme entité qu’en fonction de nos diverses individualités.

Il paraît que vous habitiez tous dans des endroits différents géographiquement. Pas évident lorsqu’il s’agit de répéter…

Il est vrai que nous vivions dans des endroits géographiquement éloignés. Marc, en Normandie, Virgile à Lyon, Kilian et moi-même aux Pays de Galles et Toby à Birmingham. Pendant tout un temps, la situation était donc plutôt compliquée. Parvenir à faire coïncider nos agendas respectifs était la difficulté majeure. A titre anecdotique, il nous est même arrivé d’utiliser Skype. Aujourd’hui, nous vivons en France. C’était indispensable pour la survie du band ! Tout se passe pour le mieux ! Le fromage y est excellent en plus !

De qui vous sentez-vous proche artistiquement en Belgique ?

Pour être honnête, je ne connais pas beaucoup d’artistes belges. J’ai découvert récemment Puggy. Je n’en avais jamais entendu parler ! Mes comparses avaient déjà écouté certains de ses titres. J’apprécie son univers authentique. Perso, j’aimerais aller le voir en concert.

Vous travaillez actuellement sur la création d’un second opus. S’inscrira-t-il dans la lignée du premier ?

Absolument ! Nous n’allons pas changer de ligne de conduite. Nous comptons simplement la faire évoluer, l’améliorer ! Nous sortons de deux semaines passées en studio. Je pense que nous sommes sur la bonne voie ! Nous y avons injecté énormément d’énergie et j’espère tout simplement que ce second album sera accueilli favorablement tant par le public que par les critiques.

Sharko a mis un nouveau clip en ligne. Il s'agit d'une nouvelle version dite "electro" de la chanson "When I Was Your Age" (aka "La chanson Justin Bieber", où le chanteur David Bartholomé règle ses comptes avec le fait de vieillir dans un univers régi pour et par les jeunes).

 

Après la version album et la version acoustique, Sharko délivre donc une troisième version sans compromis, épurée, moderne, urbaine, noire mais non sans enthousiasme.

Le groupe semble prendre un malin plaisir à proposer de nouveaux arrangements !

Mise en image par Brice VDH qui après avoir filmé Pamela Anderson et Julien Doré s'est encanaillé avec plaisir à ses délires.

A découvrir ici !

lundi, 31 octobre 2016 02:00

Human Incognito

Celui dont la filiation avec Higelin et Tom Waits est proche, prouve une fois encore qu’on peut exister musicalement dans le plat pays depuis une bonne trentaine d’années et réinventer un art majeur.

En publiant « Human Incognito », Arno revient sur des fondamentaux ! Aucune fioriture, aucun excès. Exit claviers et autres synthés utilisés (maladroitement) dans le passé. Place ici aux instruments organiques.

Enregistré à Bruxelles par Catherine Marks, mixé à Bristol et produit par John Parish (PJ Harvey, Eels…), cet opus se veut résolument rock dans son ensemble ! Il est plutôt relevé ! On y décèle ci et là une pointe bluesy ou électro, à l’instar du percussif « Please Exist ».

Quelques jolies ballades viennent compléter ce joli tableau « Je veux vivre » ou encore « Sant ». Le spectre de Gainsbourg plane étrangement à l’écoute de « Dance like a goose ».

Le mélange des genres dépeint un tableau sobre, mais coloré ! Les compositions font la part belle au français et à l’anglais !

Ce « Vieux fils de pute », référence à la sublime plage titulaire, nous gratifie d’un jouissif des plus intéressants, sans jamais tomber dans la facilité ou la mièvrerie ! Ou comment marier utopie et poésie sur fond de second degré (‘Je veux vivre dans un monde où mon foie arrête de pleurer’). L'être humain l'inspire beaucoup et reste au centre de ses préoccupations.

La voix profonde et rocailleuse de l’Ostendais apporte une certaine rondeur à un son susceptible parfois de devenir crasseux, mais qui bénéficie d’une maîtrise exemplaire. L’accent flamand corrosif (et les postillons que l’on imagine nombreux) ponctuent toujours autant chacune des syllabes. Un peu sa marque de fabrique me direz-vous…

Sans doute un peu plus commercial dans son approche que certains de ses précédents (quoique !), cet LP reste quand même éloigné des stéréotypes radiophoniques de ce XXIème siècle, sans tomber pour autant dans une forme élitiste aveuglante !

Le gaillard reste fidèle à lui-même et à ses principes, tout en conservant une forme de liberté non conventionnelle, référence à « Une chanson absurde », où il nous gratifie de situations granguignolesques, mais tellement amusantes !

Rapidement addictive, la musicalité d’Arno, grave et attachante, traverse les âges et les frontières tout en conservant une ligne de conduite immuable depuis tant d’années. Une musique de qualité ! Humaine, fragile et à fleur de peau !

Une belle réussite !

 

samedi, 22 octobre 2016 16:09

Monsieur Toto décrit "Lucie" !

C'est avec une grande fierté que Paperheartmusic vous présente "Lucie", le clip du projet nivellois "Monsieur Toto", issu du nouvel album "Le coeur en joie".

 

"Lucie" est le titre de Monsieur Toto qui passe le plus en radio pour l'instant. C'est donc tout naturellement que le duo a décidé d'en tirer un clip.

Nous vous proposons de le découvrir ici-même en cliquant ici .