L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le ‘banger’ techno pop. Sur une rythmique house, un thème de ‘guitar hero’ nous emmène explorer des univers électriques aux couleurs saturées. Avec ses sons de lasers…

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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

vendredi, 10 mars 2017 00:48

Un gris pâle plutôt contrasté !

Après plus d'un an de silence à travailler depuis leur studio, Pale Grey est de retour en 2017 avec une salve de nouveaux titres mélangeant folk-pop légère, introspections mineures, expérimentations sonores, hip hop et electronica.

L’univers singulier qui en émane dévoile une identité forte, combinaison de contrastes et de cohérence, de contradictions et de continuité, d'évolution et de permanence.

Témoin de cette évolution constante, un EP intitulé "Ghosts" sortira dans le courant du mois d'avril.

Dans la foulée, Pale Grey prendra la route en compagnie d'Electric Guest sur leur tournée européenne.

La présentation officielle de l'EP "Ghosts" aura lieu le 15 mai 2017 à l'Orangerie dans le cadre des nuits botanique. Et "Billy", qui en est extrait, est en écoute ici

 



 

 

Enregistré chez les parents de Charles-Antoine, dans une ferme du Tournaisis avec Aurélien aux commandes, ce deuxième album a été mixé en collaboration avec Staf Verbeeck (BRNS, Selah Sue, Melanie De Biasio, Drums Are For Parade) au Stiff Studio.

Plus produit et plus résolument pop, mais ne rompant pas avec le garage ('Mean With You', joliment narquois en mots et boucles qui dégringolent ou 'B+, B- ' en tressautante intraveineuse) et une irrésistible décontraction, Too Sorry For Any Sorrow est un album qui, entre pudeur et pied-de-nez, invite Mac De Marco à un pique-nique de riffs scoubidous ('This Lonely Place') ou organise une partie rêveuse de pierre-papier-ciseaux entre Damon Albarn et Ultimate Painting ('Copycat').

Quoi de mieux que des billes au chocolat acidulées au lâcher-prise ou un 'Escape Plan' pour être persuadé que slacker au fuzz tendre est une mission d’utilité publique? 

Sortez joyeusement de vos gonds ou la tête de l’œuf et tatouez-vous des BMX sur les poignets : nos Mountain Bike chéris ont grandi, mais leur immédiateté est intacte!

"This lonely place", premier extrait, est disponible en cliquant ici !

jeudi, 23 février 2017 02:00

Deux biches au pays des Collines…

Direction Frasnes-lez-Anvaing pour assister au spectacle de Faon Faon, qui se déroulera au sein de la Cense de Rigaux, un ancien corps de ferme gracieusement réhabilité, avec goût et raffinement.
C’est la seconde fois que votre serviteur s’y rend. Si l’endroit est élitiste, il reste fort sympathique ! On y vient se détendre sur fond d’afterwork ! Une coutume bien contemporaine !
Le temps particulièrement venteux de cette fin février ne donne pas vraiment envie de prendre la route, d’autant plus que dans cette région du Pays des Collines, les sites boisés sont légion !
Pourtant, le jeu en vaut vraiment la chandelle ! Un duo qui répond au patronyme Faon Faon vient assurer la promotion de son Ep fraîchement sorti ; un disque qui a notamment bénéficié du concours d’Anthony Sinatra ou encore Rémy Lebbos. Du beau monde assurément…
Si dans le langage usuel, le mot ‘faon’ désigne le petit, chez différentes espèces, et tout particulièrement celui du cerf, du chevreuil, du daim ou du renne, il n’est pas ici question de doubler sa progéniture.
Derrière, ce drôle d’appellation, se cachent deux belles et jeunes demoiselles, Fanny Van Hammée et Olympia Boule.

La trentaine à tout casser, elles partagent un projet commun situé à mi-parcours entre électro tribale et folk poétique, naïve et sauvage !

L’histoire de leur rencontre est hasardeuse. En 2008, elles se découvrent au détour d’une jam à Ixelles. Fanny y fête son anniversaire. Olympia l’accompagne sur scène. Un moment intense et d’émotion s’empare alors de cet instant. La réunion fortuite se transformera en amitié sincère et durable.
L’une et l’autre défendent des projets artistiques et professionnels individuels. Puis, un jour, ce qui devait arriver, arriva… En 2014, elles décident de monter une aventure commune, pour le meilleur et sans doute pas pour le pire… Une sage décision au vu du succès critique et médiatique qui est le leur aujourd’hui !

Il est plus ou moins 21 heures 15, donc, lorsqu’elles montent sur l’estrade ! Les néons s’allument !

Fanny, d’un geste sûr, appuie sur l’interrupteur d’une étrange boîte sur lequel est indiqué le nom du groupe. En y regardant de plus près, il s’agît d’un bricolage fait maison ! Elles ont de l’idée dans la caboche ces deux donzelles !

Déjà les interjections et les applaudissements fusent de toutes parts sous les feux des projecteurs. Faut dire qu’elles ont récemment assuré les premières parties de Puggy, Jain ou encore de l’Honnellois de souche et de sang, Antoine Hénaut. De quoi se forger une solide crédibilité dans le milieu !

La salle est pleine à craquer !

Olympia est simplement vêtue d’un short et de bas collant blancs probablement empruntés à Thierry la Fronde. Le haut de corps laisse deviner des formes plutôt sympas et un ventre filiforme. Sans doute des réminiscences d’une carrière de mannequinât éphémère. Elle se campe derrière son pad électronique et un floor tom.

Fanny, elle, a choisi une tenue plus sobre, mais tout aussi sexy : jupette noire et chemisier cousu main sur lequel figure l’artwork du disque réalisé par Cécile Kojima. Elle se chargera atomiser le public à l’aide de ses enveloppes atmosphériques.

Les premières notes donnent le ton ! Cocorico, elles s’expriment dans la langue de Voltaire ! Paradoxalement pourtant, on ressent une lointaine filiation anglo-saxonne ; et pour cause, elles misent en effet davantage sur le son que va procurer le mot, plus que le message véhiculé.

Tout en calibré ! Ouaté même ! On y trouve une étrange mixture de douceur, de volupté et de fébrilité.

Elles ne se contentent pas de dispenser leur expression sonore, naïvement et basiquement. Ce serait beaucoup trop facile pour celles qui, n’en déplaisent à leurs pairs, s’imposent dorénavant dans la chanson française entre une Emilie Simon et une Giédré !

Le show sera ponctué d’un ‘body language’ impressionnant ! Les chorégraphies les plus folles s’enchaînent quitte à s’en déplacer les vertèbres ! Lorsque ce n’est pas les allées et venues dans la fosse qui emboîtent le pas ! Pas facile de contrôler sa testostérone dans pareils cas !

Si la filiation avec les Brigitte peut paraître évidente, il n’en est rien ! Comparaison, n’est pas raison ! Elles ne partagent pas véritablement le même registre !

Les thématiques développées sont parfois d’un premier degré excessif (« Mariage » est une ode au féminisme un rien poussif) quand elles ne laissent pas l’imaginaire prendre le pouvoir (« Faon sous la douche »).

Les textes sont parfois simples (tout comme les structures mélodiques), mais jamais simplistes car ils s’interrogent sur les enjeux sociétaux comme l’écologie (« Eskimo », plage au cours de laquelle la fonte des glaces est abordée en filigrane) ou encore sur l’importance de mettre de bons produits dans son assiette (« Choux de Bruxelles »).

Et si finalement, celles qui sont persuadées que ‘le blanc, c’est salissant’ étaient plus philosophes que Socrate et Aristote réunis ?

Moment intense aussi lorsque Olympia, armée d’un ukulélé, scande ‘Il faut sauver l’amour’, hommage au regretté Daniel Ballavoine, disparu trop tôt…

Quoiqu’il en soit, ces deux biches suivent des chemins sinueux, tendrement sauvages, mais très susceptibles de conduire le public lambda vers une forme d’onirisme ! Elles sont d’ailleurs parvenues à allier fraîcheur et chaleur… C’est ce qu’on appelle de la véritable intelligence artistique !

Et si on se laissait définitivement bercer par cette parenthèse inattendue ?

(Organisation : Jeudis Oui)

mardi, 28 février 2017 02:00

Vermillon (Ep)

RIVE est une formation originaire de Bruxelles. Un binôme plus précisément qui réunit la belle Juliette Bossé, dont la voix est particulièrement sensuelle et son comparse, Kevin Mahé, un drummer diaboliquement doué.

Ce tandem s’est formé il y a quelques mois seulement ! Plutôt talentueux, il s’est rapidement illustré en décrochant des prix au dernier Franc’Off de Spa et au Bota, dans le cadre du concours ‘Du F. dans le texte’…

« Vogue », single aussi bien entraînant qu’envoûtant, a été le premier propulsé auprès du grand public, atteignant au passage plus de 100 000 vues sur Vimeo en deux mois. Ce succès a permis au couple de mettre en boîte un répertoire sacrément ambitieux, sobrement intitulé « Vermillon ».

Marquées par quelques grands noms du genre (comme Air ou Sébastien Tellier), les chevilles ouvrières du groupe nourrissent leur imaginaire d’ondes positives qui naviguent entre electro et dream pop moderne, rêveuse et racée.

Enregistré dans les locaux du Rare Sound Studio de Remy Lebbos (Nicolas Michaux, Great Mountain Fire), cet Ep se déguste les yeux fermés, salivant les notes et les gammes avec délectation !

Le genre est réinventé et dépoussiéré grâce à une ligne mélodique néo contemporaine atmosphérique et une rythmique inspirée et sulfureuse, le tout sans un déferlement de technicité poussif. Les loops sont intelligemment construits et le grain de voix boisé, chaudement éthéré de miss Bossé emprunte, ci et là, des chemins fragiles, infiniment somptueux, luxuriants et candides !

La subtilité des arrangements inspire une ode au voyage et à la spiritualité ! Ca sent le sable chaud. On se sent bercé tout en douceur. De quoi apaiser les mœurs et faire du bien à l’âme. Un véritable vent de fraîcheur printanière sur un lit ensoleillé !

Si l’exercice n’est pas neuf, le duo belge semble déjà avoir acquis une belle maturité. Ce qui explique sans doute pourquoi, il parvient à communiquer à ses compos une dimension imagée particulière, mi-planante, mi-poétique, mais toujours léchée.

Bref, plus qu’un disque, un objet quasi-indispensable dans toute bonne médiathèque ! 

Des qualificatifs surfaits ? Non, tout simplement mérités ! Un sacré coup de cœur en ce début d’année !

Seul petit bémol, un peu trop conventionnels, certains morceaux tirent parfois en longueur. Et souffrent alors d’un trop grande linéarité. Gageons que les comparses transgressent quelque peu cette ligne de conduite qui est la leur aujourd’hui. De la folie à la tragédie, il n’y a qu’un pas !

Sans quoi, RIVE risque de ne pas naviguer très longtemps sur son long fleuve tranquille… Et ce serait vraiment dommage !

dimanche, 19 février 2017 22:54

Rive comme sur un long fleuve traquille !

C’est l’histoire d’un duo (Juliette & Kévin) qui, en quelques mois d’existence, s’impose déjà parmi les références électro-pop du moment... et à venir !

Le son est diablement actuel, la production soignée, des textes en français portés par une voix élégante donnent à l’ensemble un côté très ‘classy’, c’est intelligent, bien construit et ça fait mouche !

Une histoire simple : les premiers concerts dans le cadre du concours « Du F. Dans Le Texte » (Bruxelles) en février 2016, puis la finale et une douzaine de prix remportés. 3 mois plus tard, le concours « Franc’Off » des « Francofolies de Spa », une autre finale et un premier prix.

Les influences sont multiples : Air, Apparat, Tame Impala, Son Lux...

Un premier single « Vogue »  a atteint plus de 100.000 vues sur Vimeo en deux mois !. Le clip peut être vu en cliquant ici .

Leur premier EP, réalisé par Rémy Lebbos (Vismets, Nicolas Michaux, Great Moutain Fire...) est prévu pour le 03 mars 2017 et s’intitulera «Vermillon».

dimanche, 19 février 2017 19:24

Le rêve au bout des doigts pour Ozark Henry!

Ozark Henry dévoile un nouveau clip « A dream never stop », à voir en cliquant ici .

Ce titre fait partie d’un album à paraître fin mars entre électropop et influences africaines sobrement intitulé « Us ».

Les emblématiques pionniers Depeche Mode ont dévoilé hier la vidéo du single “Where’s The Revolution”. A voir ici .

Elle est  réalisée par le photographe et cinéaste hollandais Anton Corbijn, collaborateur de longue date du groupe.

Il s’agit du premier nouveau morceau du groupe depuis quatre ans, extrait de leur quatorzième album studio « Spirit » qui sortira le 17 mars.

« Spirit » marque la première collaboration du groupe avec le producteur James Ford de Simian Mobile Disco (Foals, Florence & The Machine, Arctic Monkeys) et fait suite à l’énorme succès de Delta Machine sorti en 2013, qui débuta #1 dans douze pays. 

Depeche Mode soutiendra la sortie de l’album avec une vaste tournée mondiale ‘Global Spirit Tour’, qui se jouera devant plus de 1.5 million de fans en 34 dates dans 21 pays à travers l’Europe. Le concert du 9 mai 2017 au Sportpaleis d’Anvers est déjà complet.

 

dimanche, 19 février 2017 19:00

Prince renaît de ses cendres !

Purple Rain sortira le 9 juin en version deluxe remasterisée accompagnée de deux albums inédits enregistrés à Paisley Park Vault et de deux films live.

Warner Bros. Records a confirmé officiellement que le catalogue Warner Bros de Prince sera disponible sur toutes les plateformes de streaming dès le début des Grammy Awards.

Prince, qui avait signé sur le label Warner Bros. il y a quarante ans, a enregistré la plupart de ses albums les plus marquants et les plus populaires sur le label, dont Prince, Dirty Mind, Controversy, 1999, Purple Rain, Around the World in a Day, Parade, Sign O’ The Times, Batman and Diamonds and Pearls pour n’en citer que quelques-uns, ainsi que les plus grands hits de sa carrière, comme  “Let’s Go Crazy,” “Kiss,” “Little Red Corvette,” “Raspberry Beret,” “When Doves Cry,” “Sign O’ The Times,” “Alphabet Street,” “Batdance,” “Cream,” “I Would Die 4 U,” “Diamonds and Pearls,” “Pop Life,” “Delirious,” “1999,” “Purple Rain" et bien d’autres.

En novembre dernier, NPG et Warner Bros. Records sortaient d’ailleurs PRINCE4EVER, qui rassemblait 40 des chansons les plus emblématiques de Prince, ainsi que le titre inédit « Moonbeam Levels ».

Le nouvel album de Mountain Bike, intitulé Too sorry for any sorrow, sera disponible dès le le 3 mars (sur Humpty Dumpty Records et Teenage Menopause).

Mixé au Stiff Studio où œuvre Staf Verbeek (BRNS, Melanie De Biasio, Drums Are for Parade…), il devrait faire entrer un poil de pop en plus dans le son garage.

Un premier extrait « This lonely place », est en écoute sur la plupart des plates-formes de téléchargement (iTunes, Bandcamp, Spotify, Deezer).

vendredi, 27 janvier 2017 16:39

Albert Fallen fait bonne impression !

Projet formé en 2011, Albert Fallen évolue dans un univers mélodique lancinant et minimaliste, nourri de sons deep-house et techno.

Après avoir sorti un 1er EP Time / Why I'm There sur le label Te Iubesc Records en 2015, Albert Fallen dévoile aujourd'hui « Make This Right », le premier single d' »Impressions », un nouveau maxi composé de 4 titres inédits dont l'atmosphère pop est portée par des notes de synthétiseur qui ne cessent de surprendre.

Aboutissement de 3 années d'une longue quête de sons et d'expérimentations, ce nouveau projet se distingue par sa production sobre, et ses textures à la fois mélancoliques et dansantes.

Nappes de synthés, riffs obsédants et beats électroniques s’entremêlent pour offrir des sensations planantes et des mélodies à réminiscences new wave. A découvrir avec le clip de Make This Right, tourné par le collectif parisien WNDB.

Pour regarder, cliquez ici .