L’esprit infini de LUX the band…

Après la sortie de second elpee, "Gravity" (décembre 2022), et de l'Ep "Before Night Falls - The Black Box Sessions" (digital janvier 2024), le quatuor LUX the Band (Angela Randal et Sylvain Laforge accompagnés de Julien Boisseau et Amaury Blanchard) est de…

logo_musiczine

Hippo Campus sort la tête de l’eau…

Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood » constitue à la fois un disque et une renaissance. En effet, il a fallu cinq années au combo du Minnesota pour enregistrer 13 titres en seulement 10 jours à la frontière du…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Alice Cooper - Bospop 202...
Royal Blood - Pinkpop 202...
Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

lundi, 26 juin 2023 18:30

Marilou, mauvaise fille ?

Marilou, c’est d’abord l’évidence créative de deux femmes libres et audacieuses (Émilie Marsh et Marilyne Maillot) souhaitant porter la parole d’autres femmes qui le sont tout autant. Émilie Marsh (autrice, compositrice et réalisatrice multirécompensée) a 19 ans lorsqu’elle croise pour la première fois la route de Marilyne (interprète et autrice marseillaise), alias Marilou, dans le sud de la France. Deux femmes, deux générations, qui partageront un bout de chemin musical ensemble avant qu’Emilie continue sa route vers Paris...

C’est après 15 ans d'une amitié joyeuse qu’elles décident de se retrouver pour unir leur talent et mettre à l'honneur des femmes qui ont osé être différentes. Emilie, désormais arrangeuse reconnue dans le milieu de la chanson française et particulièrement investie dans la création féminine au travers de son label FRACA, compose, écrit, réalise, taille sur mesure pour la voix, le propos et le parcours de Marilou. Cette dernière, loin d’être inactive depuis est engagée dans divers projets artistiques questionnant la place de la femme dans la société ; du micro radio à la salle de concert, elle a toujours cherché la voie de la liberté. Une collaboration complice qui fait sens, portée par deux talents de la scène musicale francophone féminine. De cette collaboration naît l’album « Mauvaises Filles ».

Les Mauvaises filles sont les insoumises, les dissidentes, celles qui refusent le cadre imposé par leur époque. C’est d’elle(s) qu’il est question dans ce premier opus de Marilou, s’écartant toujours des routes qu’on a voulu tracer pour elle. À 52 ans, elle porte et incarne les voix de ces femmes, inspirée par celles qu’elle côtoie ou a rencontrées, et par sa propre vie. De cette liberté naît aujourd’hui un LP d’une rare beauté.

Mis en forme par Dominique Ledudal (Rita Mitsouko, Philippe Katerine, Jil Caplan…), ce long playing de guitares, intime et gracieux, mélange avec plaisir les registres de la chanson, du folk et de la pop. Une ambiance organique où les arpèges entourent et profilent un décor à la fois rugueux et feutré autour du chant de Marilou. Une voix profonde et lumineuse qui pèse chaque mot, portant authentiquement la parole de ces femmes rassemblées le temps de dix chansons.

C’est avec douceur et sensualité que Marilou les incarne, comme si toutes parlaient avec l’élégance et la tendresse de celles qui n’ont plus à rien prouver. Qu’elles soient mère maquerelle (« Chez Berthe »), polyamoureuse (« Seconde adresse »), jouisseuse et sans enfant (« Impasse paradis »), révoltée (« Petite fille »), où résolument intrépide (« Plonge »), toutes se répondent et parlent d’une seule voix : celle de la liberté d’être qui elles sont.

Le clip de « Marilou » est disponible ici

 

 

Actif dans les années 80, en pleine vague post-punk et cold wave britannique, The Ultimate Dreamers a écrit de nombreux morceaux qu’ils interprétaient en concert, et notamment en Wallonie. 

En plein lock down, un des membres ressort de son grenier une caisse contenant une vingtaine de cassettes audios enregistrée à l'époque, de manière très artisanale. Néanmoins, l'âme des eighties y est bien présente et grâce à la technologie 2.0, 11 titres sortent de terre fin 2021 et forment l'album "Live Happily While Waiting For Death".

Le groupe lessinois surfe sur ce renouveau, ajuste son line-up et crée dans la foulée de nouveaux titres qui sortent aujourd'hui sous la forme d'un nouvel album intitulé "Echoing Reverie". Produit par Len Lemeire (Implant, 32Crash, Anne Clark), il s'ouvre par ce single imparable intitulé "Polarized", petite bombe dark alliant frissons cold wave et beats entêtants.

Le groupe joue constamment de ce contraste entre froideur des textures métalliques et brûlure des sonorités et des harmonies. Le tout sur des textes cyniques parlant de spleen et de démons intérieurs. Des accès de dream pop lumineuse viennent même compléter ce déferlement d'atmosphères sombres et de claviers typiques des années 80, à l'instar de "I Loved you".

Il est de retour avec un nouveau clip pour le titre "Midnight", nouvelle démonstration de new wave à la mélodie imparable !

A découvrir sous forme de clip ici

 

 

 

mercredi, 07 juin 2023 12:26

L’échappatoire de Theo Gee

Figure bien connue de la nuit bruxelloise, le DJ et producteur de 33 ans Theo Gee sortira fin juin son premier Ep. Il s’intitulera "Tema".

Etabli à Los Angeles depuis un an, il continue son exploration de sonorités afrobeat ainsi que de rythmiques chaloupées et mélancoliques qui ont fait sa marque de fabrique, à l'instar du premier single, "Escape".

Theo Gee est loin d'être un novice. En 2014 déjà, il lance un concept de soirée, la BSMNT et se forge un nom dans le DJing de la capitale. Ses mixes se promenant entre l'électro et le hip-hop old-school font mouche et petit à petit, il côtoie des noms qui comptent sur cette scène comme Brodinski, Majid Jordan, Jarreau Vandal, Troyboi ou encore STWO ; et surtout est invité dans des festivals prestigieux comme Dour, les Ardentes et Couleur Café.

"My Escape" est à découvrir sous forme de clip

 

mercredi, 07 juin 2023 12:26

June Road souffle sur les braises

Après avoir gravé un premier Ep intitulé "Landscapes", fin septembre 2022, June Road est parti en tournée européenne à l'invitation du mythique groupe anglais Marillion. Le 28 avril dernier, il a sorti un premier single baptisé "Wish I could Stay" qui évoque les sensations que le groupe a pu connaître en tant qu'artistes : jouer dans des Zéniths et vivre cette tournée incroyable, hors norme pour un projet aussi neuf.

Un titre qui, comme le premier single, "Stay Warm", paru en février, figure donc sur son second Ep "Embers" qui signifie ‘braises’, comme une métaphore sur la chaleur des moments, des rencontres, des expériences et des souvenirs nés de cette tournée magique !

"Stay Warm" est à voir et écouter ici

STPH a sorti son premier single, accompagné d'un clip, afin de vous faire patienter un peu avant la sortie de son Ep.

Le titre "Les Bleuets" est à son image :  gentiment décalé et volontairement à double-sens dans les textes. Car, derrière cette chanson douce, ses sifflotements et cette guitare sèche, se cache en réalité le récit d'une partie de jambes en l'air BDSM.

"Les Bleuets", premier single à la mélodie accrocheuse et au texte faussement désuet envoyé en éclaireur de son premier album, "Maintenant que je suis grande", sortira à l’automne 2023.

A découvrir sous forme de clip

 

mercredi, 07 juin 2023 12:25

Les changements d’Asia…

Trois mois après la sortie du titre "Vitriol" et de son premier album "Metamorphosis", Asia nous propose son second single.

Intitulé "Changes", il parle lui aussi de ces besoins de fracture avec le passé, de métamorphose et de changement par rapport à des événements anciens sur lesquels on n'a pas forcément de prise.

Pour découvrir le clip, c’est ici

 

 

mercredi, 07 juin 2023 12:22

Ladylike Lily sème à tout vent…

Ladylike Lily est de ces artistes qui ne s’arrêtent jamais de créer et de nous surprendre. Entre deux tournages de clips, elle nous invite à nous plonger dans une bande son qui l’inspire.

On y découvre ses ami.e.s, ses coups de cœurs, ses coups de foudres de tournée et quelques indispensables à sa vie, à travers une playlist qui parle d’amour, du printemps, d’oiseaux, de rivières, de ruptures et de renouveau.

Intitulé « Les graines oubliées », le nouvel opus réunit 17 titres superbement arrangés. Dès les premières notes, on reconnait l’empreinte et la voix douce, veloutée, de Ladylike Lily.

Chacun de ses morceaux nous conte une histoire, se teintant d’électro, de pop, de chanson et d’arpèges de guitare. Un album-voyage plein de poésie, à l’adresse des grands comme des petits.

Le clip d’animation de « La pluie d’automne » est à voir et écouter

 

 

mercredi, 07 juin 2023 12:21

L’impact de RIVE…

Quatre années séparent « Collision », le nouvel album de RIVE, de « Narcose », acte fondateur du duo mixte bruxellois paru en mars 2019.

En quatre années, Juliette Bossé et Kévin Brieuc sont passé.es par toutes les émotions. L’accueil élogieux de la critique et l’enthousiasme du public. Une tournée riche de voyages et de rencontres. Mais aussi un repli sur soi forcé par la pandémie. Et, pour Juliette, une histoire d’amour tumultueuse dont elle est ressortie métamorphosée, avec de profondes envies d’ailleurs.

Toutes ces expériences ont nourri les onze chansons de « Collision », qui ont été composées, écrites et produites en binôme à Bruxelles.

L’album s’enrichit des collaborations de l’artiste suisse Sandor, du pianiste prodige Sofiane Pamart et du trompettiste québécois Jipé Dalpé. Signe de l’ambition artistique de RIVE, le mixage de « Collision » a été confié à Lionel Capouillez, magicien de la console qu’on retrouve notamment derrière les productions de Stromae.

‘Mon écriture a évolué. Elle est moins abstraite que sur « Narcose ». Les chansons de Collision sont plus personnelles. Nous avons souhaité mettre la voix davantage en avant sur le mix final tout en respectant les productions initiales de Kévin, catchy et plus frontales’, explique Juliette.

Tout au long de « Collision », RIVE ne se cache plus, se montre plus accessible tout en restant exigeant et engagé, féministe, dans son questionnement sur le monde qui l’entoure. Une démarche qui nous invite à apprendre de nos collisions, à traverser nos séismes, nos rages et nos larmes pour s'élever à hauteur de rêve.

Là où, comme le chante Juliette sur « Rêver grand », ‘Tout est plus beau à l'horizon’

Extrait de cet LP « A-m-o-u-r- » est disponible sous forme de clip ici

 

 

mercredi, 07 juin 2023 12:20

Le courrier de Recorders…

Second clip en une semaine pour le groupe belge Recorders, qui opère son retour après 6 ans d'absence !

Son dernier opus, "Coast to Coast", remonte à 2016 ! Après une pause solo accomplie sous la forme du projet OKAMY, le chanteur et compositeur bruxellois Gordon Delacroix a pris le temps de composer une dizaine de nouvelles pistes qui prendront à l'automne la forme d'un nouvel album, le troisième du groupe. Il s’intitulera "Unsent Letters to a Sympathetic Monster". 

Un opus enregistré à Bruxelles par Charles de Schutter et masterisé par le producteur américain Dave Kutch (The Strokes, Billie Eilish, Beyoncé, etc.)

Pour patienter jusque-là, "Let You Go" est disponible sous forme de clip

Il a été réalisé par Gordon Delacroix, tourné en compagnie de la talentueuse actrice et cinéaste belge Sophie Maréchal au Maroc, et plus précisément à Essaouira.

L'idée était de montrer les deux facettes d'une rupture, ici représentée par l'orange et le bleu que chaque protagoniste va porter différemment…

 

mercredi, 07 juin 2023 12:19

La connexion de DALTON

DALTON serait-il l’un des secrets les mieux gardés du rock indé français ? L’un des plus étonnants, les plus originaux ? Ce trio parisien de garage pop (mais on pourrait aussi parler de pop bizarre ou de rock arty à son sujet) propose en ce mois de mai son deuxième album, “Soleil Orange”.

Et le moins que l’on puisse dire est que ce soleil s’avère rafraichissant. Un paradoxe de plus pour ce combo qui en est friand. On y retrouve, comme dans son précédent opus, un mélange de guitares abrasives venues du punk et des débuts de la new wave et des paroles en français à l’humour absurde et poétique. Mais le tout avec un son plus puissant, plus tranchant et qui s’aventure parfois judicieusement dans les sonorités électroniques (“Laure”, “160”).

On retrouve dans cet elpee une poignée de pépites, mi-pop, mi-hargneuses, qui sont autant de mini-hits en puissance. Fétichiste du détail qui cloche (“Pull sans Manches”), sociologue de la lose (“Station Total”, “Abandonne”), obsédé par la route et les Audi A3 (“160”, “Des Eblouissements”), le chanteur-guitariste, Patrick Williams, promène son parler-chanté avec son habituelle élégance sur les rythmiques nerveuses et millimétrées de JB Kiwiboy (basse, synthé) et Constant Popot (batterie, machines). Il balance des textes inquiétants et pince sans rire, où la catastrophe n’est jamais loin, mais chantés avec un lyrisme sec. A moins qu’il n’épingle les tics de l’époque et fasse la nique à Civitas (“Cours de Poterie”). Un peu comme si Nino Ferrer croisait The Fall à Belleville. Ou comme si Patrick Coutin (“J’aime regarder les filles”) s’acoquinait avec Sonic Youth ou Television.

Échappant aux classifications, cassant les poncifs, DALTON verse dans nos oreilles fatiguées une fraîcheur jouissive, une liberté de ton juvénile…

DALTON fait mentir le vieil adage qui veut que, dans le domaine du rock’n’roll, la magie s’estompe avec les années. Ici, elle se fortifie. Et si vous vous laissiez happer ?

Pour découvrir le clip d’animation consacré à “Connexion”, c’est

Page 20 sur 170