Papillonnants Insecte aux mélodies virevoltantes entre pop d’antan et arrangements planants, le groupe marque un goût prononcé pour la vague synthpop française des années 80 avec une touche néanmoins bien contemporaine.
L’arrangement, riche et complexe, enrobe la voix dans un écrin de nappes de guitares et synthés flottantes et éthérées.
Les garçons d’Insecte poussent leurs vers dans l’imaginaire, ne cherchent pas à être compris, ne cherchent pas un sens clair.
Comme dans le titre Le Vase Aimé, contant le marivaudage d’un homme et son vase. Comme dans Lunettes Opaques, narrant l’histoire d’un personnage perdant la raison dans des contrées nordiques aux jours durant six mois. Comme dans ToKyoto, où le groupe, touché par la chaleur des couleurs nipponnes, voyage d’un seul homme dans une ville souterraine au pays du soleil levant. Le dernier titre, sobrement intitulé comme l’Au Revoir machinalement répété pendant deux minutes, sonne délicatement leurs adieux à « Deux ».
La chrysalide est ouverte. Insecte prend son envol.