William Doyle vient d’annoncer la sortie de son nouvel album « Springs Eternal » prévue pour le 16 février 2024. Il fait suite à « Great Spans of Muddy Time » paru en 2021.
Par ailleurs, il décrit l'idée derrière le nouveau single « Relentless Melt » : en fait, ce titre provient d’une réflexion sur le concept de time’s relentless melt, tirée de l’essai de Susan Sontag ‘On Photography’. Sontag dévoile comment une photographie peut figer un moment de la vie d'une personne tout en décrivant le mouvement implacable du temps. ‘C'est une chose à laquelle j'ai beaucoup pensé pendant la réalisation de cet album’, déclare Doyle. ‘Ainsi, l'un des remèdes que j'ai trouvés contre le sentiment que la fin des temps se précipite vers nous se trouve dans ce que les chansons et les albums peuvent m'offrir’.
« Springs Eternal », avec sa sonorité pop artistique, est la création la plus ambitieuse et la plus ludique de Doyle qui offre une vue panoramique des extases et des angoisses de la vie dans les années 2020, pose la question de savoir comment nous existons en tant qu’êtres humains fragiles à une époque sans précédent, notamment avec la destruction climatique galopante et l'expansion technologique.
« Springs Eternal » présente une distribution de personnages étranges et passionnants - des cow-boys aux naufragés. ‘La plupart des chansons sont écrites à la première personne, mais plutôt que d'être autobiographiques, j'essayais d'imaginer des versions hyperréalistes de moi-même’, explique Doyle.
Au fil des 11 titres, nous pouvons entendre des narrateurs qui se trouvent au bord d'une catastrophe mondiale, d'un chagrin d'amour, d'une dépendance, d'un endoctrinement et d'une maladie mentale, jusqu'à ce qu'ils basculent dans le grand inconnu. Les paroles sont accompagnées de mélodies contagieuses pleinement assurées.
Un thème récurrent, celui de l'eau et des inondations, parcourt l'elpee, faisant allusion à la fois à la crise climatique mondiale et au déluge d'accablement que subissent ces Williams de l'univers parallèle. Ce n'est qu'au moment du mixage que je me suis rendu compte du nombre de références à l'eau, explique Doyle.
« Relentless Melt » est en écoute là