Après « Icare » (2021), « La Souterraine » est la seconde collaboration d’Emily Loizeau en compagnie de John Parish. Pendant dix jours, pas un de plus, et selon des horaires stricts, Emily et ses musiciens, arrivés avec des chansons déjà orchestrées, se sont réunis, sous sa supervision, dans une grande pièce au sein du studio Rockfield, dans le sud du pays de Galles. Celle-ci était divisée en plusieurs compartiments, ce qui a permis au groupe de s’entendre jouer et d’enregistrer dans les conditions du live.
Un ensemble auquel Emily est liée par une complicité ancienne : le guitariste parisien d’origine hongroise Csaba Palotaï, le claviériste et bassiste Boris Boublil (l’un et l’autre déjà liés à John Parish au sein du collectif Playing Carver) ains que le batteur belge Sasha Toorop, accompagnateur de Dominique A.
Pour la Souterraine, Emily Loizeau souhaitait aller plus loin encore vers ce qu’elle décrit comme une ‘perte de contrôle’.
La force des 12 chansons brèves et concises de « La souterraine » réside sans doute dans l’aptitude désarmante qu’a Emily Loizeau à créer quelque chose de lumineux à partir d’un matériau sombre.
Ainsi, durant l’enregistrement, Emily et ses musiciens ont appris le décès brutal de Julien Bony, un ami et collaborateur proche, éclairagiste, également, de Bertrand Belin et de Nosfell.
Le clip consacré à « La souterraine » est disponible ici