Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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dimanche, 19 mars 2017 16:58

L'école, c'est cool !

Quel groupe fait ses début non pas une fois mais deux, avec un son complètement nouveau tout en restant indie ? Cela ne peut être que School is Cool.

Autant sur ‘Entropology’ que sur ‘Nature Fear’, le groupe autour de Johannes Genard s’est montré un véritable maître dans tout ce qu’il touche. 

Et les vrais maîtres sont imprévisibles. La fantaisie de School Is Cool est tout simplement ce qui a toujours rendu le groupe attrayant. Ce n’est donc pas étonnant que pour cette nouvelle sortie, une touche moderne soit prévue.

‘Trophy Wall’ est la meilleure introduction possible à ‘Good News’, un nouvel album qui paraîtra à l’automne. Une métaphore du chasseur et de son Big Game, autour d’une chanson entraînante teintée de mélodie dorée.

Les thèmes principaux d’avant sont échangés par des chansons franches sur les profondes imperfections humaines. School is Cool proposera un concept global pour l’album, les chansons fonctionnant parfaitement dans l’ensemble. En même temps, les membres du groupe reviennent également au son plus chaud de leur début.

Complété par les mixing duties de Ben Baptie, ‘Trophy Wall’ est un vrai régal au niveau sonore.

 

lundi, 13 mars 2017 22:45

Camille, la protestataire !

Elle voulait faire un disque protestataire ... Elle voulait dire Non. Et voilà qu'elle dit OUÏ. Dans OUÏ il y a tout, la rondeur du O, l’ouverture du U, la droiture du Ï. Tout ce qu'elle souhaite, dire, être et devenir. Aucun obstacle au chant des voyelles. Au battement du coeur. Du OU au Ï. De l’obscurité à la lumière. Du grave à l’aïgu. De la terre aux nues. Du tambour à la voix. De lui à elle. Et au bout du labeur, le Ï tout OUÏ et ses deux poings levés vers le ciel.

Le nouvel album de Camille sera disponible dès le 02 juin. A découvrir ici .

 

 

 

lundi, 13 mars 2017 22:30

Un seul invité et puis c'est tout !

Léonard Lasry mêle depuis plusieurs années la musique et son goût pour la mode, l’art contemporain et le cinéma. Après avoir collaboré avec Valentino, Dior, les photographes Ali Mahdavi, Maripol, signé les chansons originales du long métrage « Jours De France » et sorti trois albums, il revient avec le EP Le Seul Invité.

Par ses mélodies hypnotiques et sa voix sensuelle, Léonard Lasry fait le lien entre une pop légendaire et la chanson d’aujourd’hui. Les mots à la bouche d'Elisa Point avec qui il forme un tandem de songwriters célèbrent les non dits amoureux et la vaste comédie humaine.

Réalisé par Loup Garcin, sur une version remix signée Jay-Jay Johanson, le clip de la chanson "Le Seul Invité" accueille la créatrice Marie Beltrami – qui fut longtemps la muse et bras droit de Jean-Paul Goude - en vedette, ainsi qu'une série de figures montantes de la nouvelles génération parmi lesquelles Arthur Ballorin, ou la sulfureuse Clara de Gobert. A voir ici .

dimanche, 12 mars 2017 22:50

Dark side of Noa Moon !

Voici donc qu'arrive le second, "Azurite", dont l’atterrissage est prévu pour le 21 avril 2017.

Un disque dont beaucoup diront qu'il est celui de la maturité, et ils auront raison, même si l'expression est un peu fade et souvent galvaudée.

Il s’agit d’un album personnel, plus sombre aussi, à l'écriture plus brute que travaillée, enregistré "comme à la maison" du côté de la Frette à Paris, vieux manoir transformé en studios.

Si Noa Moon tient seule la plume, le duo formé par Daniel Offerman et Nicolas Quere fut choisi à la production, et le sieur Theo Clark en renfort pour peaufiner la langue de Shakespeare.

Elle voit "Azurite" comme "un miroir, qui réfléchit ce qui vient de l'intérieur mais laisse passer la lumière". C'est d'ailleurs ce qui a orienté le choix du titre.

Un minerai, froid et bleu, fait de zones d'ombres mais lumineux. Comme un rappel à la nature, vitale pour cette fille qui ne poussa pas en ville.

vendredi, 10 mars 2017 01:04

Ne quittez pas svp !

Un an à peine écoulé depuis leur dernier album Coast to Coast, le groupe belge Recorders revient avec un nouvel EP "I’m Losing My Mind But I’ll Do Without" qui sortira le 21 avril prochain.

Le quatuor dévoile une pop gracieuse et intime, aux inspirations éclectiques allant de Glass Animals à Frank Ocean.

Recorders dévoile ce premier single et le clip de "Hold On", tourné par Gordon Delacroix dans les plaines d'Islande et disponible en cliquant ici !

Synthèse de leur nouvelle soif, quintessence de leur dessein, les claviers soupèsent l’appel aux grands espaces.

vendredi, 10 mars 2017 00:48

Un gris pâle plutôt contrasté !

Après plus d'un an de silence à travailler depuis leur studio, Pale Grey est de retour en 2017 avec une salve de nouveaux titres mélangeant folk-pop légère, introspections mineures, expérimentations sonores, hip hop et electronica.

L’univers singulier qui en émane dévoile une identité forte, combinaison de contrastes et de cohérence, de contradictions et de continuité, d'évolution et de permanence.

Témoin de cette évolution constante, un EP intitulé "Ghosts" sortira dans le courant du mois d'avril.

Dans la foulée, Pale Grey prendra la route en compagnie d'Electric Guest sur leur tournée européenne.

La présentation officielle de l'EP "Ghosts" aura lieu le 15 mai 2017 à l'Orangerie dans le cadre des nuits botanique. Et "Billy", qui en est extrait, est en écoute ici

 



 

 

Enregistré chez les parents de Charles-Antoine, dans une ferme du Tournaisis avec Aurélien aux commandes, ce deuxième album a été mixé en collaboration avec Staf Verbeeck (BRNS, Selah Sue, Melanie De Biasio, Drums Are For Parade) au Stiff Studio.

Plus produit et plus résolument pop, mais ne rompant pas avec le garage ('Mean With You', joliment narquois en mots et boucles qui dégringolent ou 'B+, B- ' en tressautante intraveineuse) et une irrésistible décontraction, Too Sorry For Any Sorrow est un album qui, entre pudeur et pied-de-nez, invite Mac De Marco à un pique-nique de riffs scoubidous ('This Lonely Place') ou organise une partie rêveuse de pierre-papier-ciseaux entre Damon Albarn et Ultimate Painting ('Copycat').

Quoi de mieux que des billes au chocolat acidulées au lâcher-prise ou un 'Escape Plan' pour être persuadé que slacker au fuzz tendre est une mission d’utilité publique? 

Sortez joyeusement de vos gonds ou la tête de l’œuf et tatouez-vous des BMX sur les poignets : nos Mountain Bike chéris ont grandi, mais leur immédiateté est intacte!

"This lonely place", premier extrait, est disponible en cliquant ici !

jeudi, 23 février 2017 02:00

Deux biches au pays des Collines…

Direction Frasnes-lez-Anvaing pour assister au spectacle de Faon Faon, qui se déroulera au sein de la Cense de Rigaux, un ancien corps de ferme gracieusement réhabilité, avec goût et raffinement.
C’est la seconde fois que votre serviteur s’y rend. Si l’endroit est élitiste, il reste fort sympathique ! On y vient se détendre sur fond d’afterwork ! Une coutume bien contemporaine !
Le temps particulièrement venteux de cette fin février ne donne pas vraiment envie de prendre la route, d’autant plus que dans cette région du Pays des Collines, les sites boisés sont légion !
Pourtant, le jeu en vaut vraiment la chandelle ! Un duo qui répond au patronyme Faon Faon vient assurer la promotion de son Ep fraîchement sorti ; un disque qui a notamment bénéficié du concours d’Anthony Sinatra ou encore Rémy Lebbos. Du beau monde assurément…
Si dans le langage usuel, le mot ‘faon’ désigne le petit, chez différentes espèces, et tout particulièrement celui du cerf, du chevreuil, du daim ou du renne, il n’est pas ici question de doubler sa progéniture.
Derrière, ce drôle d’appellation, se cachent deux belles et jeunes demoiselles, Fanny Van Hammée et Olympia Boule.

La trentaine à tout casser, elles partagent un projet commun situé à mi-parcours entre électro tribale et folk poétique, naïve et sauvage !

L’histoire de leur rencontre est hasardeuse. En 2008, elles se découvrent au détour d’une jam à Ixelles. Fanny y fête son anniversaire. Olympia l’accompagne sur scène. Un moment intense et d’émotion s’empare alors de cet instant. La réunion fortuite se transformera en amitié sincère et durable.
L’une et l’autre défendent des projets artistiques et professionnels individuels. Puis, un jour, ce qui devait arriver, arriva… En 2014, elles décident de monter une aventure commune, pour le meilleur et sans doute pas pour le pire… Une sage décision au vu du succès critique et médiatique qui est le leur aujourd’hui !

Il est plus ou moins 21 heures 15, donc, lorsqu’elles montent sur l’estrade ! Les néons s’allument !

Fanny, d’un geste sûr, appuie sur l’interrupteur d’une étrange boîte sur lequel est indiqué le nom du groupe. En y regardant de plus près, il s’agît d’un bricolage fait maison ! Elles ont de l’idée dans la caboche ces deux donzelles !

Déjà les interjections et les applaudissements fusent de toutes parts sous les feux des projecteurs. Faut dire qu’elles ont récemment assuré les premières parties de Puggy, Jain ou encore de l’Honnellois de souche et de sang, Antoine Hénaut. De quoi se forger une solide crédibilité dans le milieu !

La salle est pleine à craquer !

Olympia est simplement vêtue d’un short et de bas collant blancs probablement empruntés à Thierry la Fronde. Le haut de corps laisse deviner des formes plutôt sympas et un ventre filiforme. Sans doute des réminiscences d’une carrière de mannequinât éphémère. Elle se campe derrière son pad électronique et un floor tom.

Fanny, elle, a choisi une tenue plus sobre, mais tout aussi sexy : jupette noire et chemisier cousu main sur lequel figure l’artwork du disque réalisé par Cécile Kojima. Elle se chargera atomiser le public à l’aide de ses enveloppes atmosphériques.

Les premières notes donnent le ton ! Cocorico, elles s’expriment dans la langue de Voltaire ! Paradoxalement pourtant, on ressent une lointaine filiation anglo-saxonne ; et pour cause, elles misent en effet davantage sur le son que va procurer le mot, plus que le message véhiculé.

Tout en calibré ! Ouaté même ! On y trouve une étrange mixture de douceur, de volupté et de fébrilité.

Elles ne se contentent pas de dispenser leur expression sonore, naïvement et basiquement. Ce serait beaucoup trop facile pour celles qui, n’en déplaisent à leurs pairs, s’imposent dorénavant dans la chanson française entre une Emilie Simon et une Giédré !

Le show sera ponctué d’un ‘body language’ impressionnant ! Les chorégraphies les plus folles s’enchaînent quitte à s’en déplacer les vertèbres ! Lorsque ce n’est pas les allées et venues dans la fosse qui emboîtent le pas ! Pas facile de contrôler sa testostérone dans pareils cas !

Si la filiation avec les Brigitte peut paraître évidente, il n’en est rien ! Comparaison, n’est pas raison ! Elles ne partagent pas véritablement le même registre !

Les thématiques développées sont parfois d’un premier degré excessif (« Mariage » est une ode au féminisme un rien poussif) quand elles ne laissent pas l’imaginaire prendre le pouvoir (« Faon sous la douche »).

Les textes sont parfois simples (tout comme les structures mélodiques), mais jamais simplistes car ils s’interrogent sur les enjeux sociétaux comme l’écologie (« Eskimo », plage au cours de laquelle la fonte des glaces est abordée en filigrane) ou encore sur l’importance de mettre de bons produits dans son assiette (« Choux de Bruxelles »).

Et si finalement, celles qui sont persuadées que ‘le blanc, c’est salissant’ étaient plus philosophes que Socrate et Aristote réunis ?

Moment intense aussi lorsque Olympia, armée d’un ukulélé, scande ‘Il faut sauver l’amour’, hommage au regretté Daniel Ballavoine, disparu trop tôt…

Quoiqu’il en soit, ces deux biches suivent des chemins sinueux, tendrement sauvages, mais très susceptibles de conduire le public lambda vers une forme d’onirisme ! Elles sont d’ailleurs parvenues à allier fraîcheur et chaleur… C’est ce qu’on appelle de la véritable intelligence artistique !

Et si on se laissait définitivement bercer par cette parenthèse inattendue ?

(Organisation : Jeudis Oui)

mardi, 28 février 2017 02:00

Vermillon (Ep)

RIVE est une formation originaire de Bruxelles. Un binôme plus précisément qui réunit la belle Juliette Bossé, dont la voix est particulièrement sensuelle et son comparse, Kevin Mahé, un drummer diaboliquement doué.

Ce tandem s’est formé il y a quelques mois seulement ! Plutôt talentueux, il s’est rapidement illustré en décrochant des prix au dernier Franc’Off de Spa et au Bota, dans le cadre du concours ‘Du F. dans le texte’…

« Vogue », single aussi bien entraînant qu’envoûtant, a été le premier propulsé auprès du grand public, atteignant au passage plus de 100 000 vues sur Vimeo en deux mois. Ce succès a permis au couple de mettre en boîte un répertoire sacrément ambitieux, sobrement intitulé « Vermillon ».

Marquées par quelques grands noms du genre (comme Air ou Sébastien Tellier), les chevilles ouvrières du groupe nourrissent leur imaginaire d’ondes positives qui naviguent entre electro et dream pop moderne, rêveuse et racée.

Enregistré dans les locaux du Rare Sound Studio de Remy Lebbos (Nicolas Michaux, Great Mountain Fire), cet Ep se déguste les yeux fermés, salivant les notes et les gammes avec délectation !

Le genre est réinventé et dépoussiéré grâce à une ligne mélodique néo contemporaine atmosphérique et une rythmique inspirée et sulfureuse, le tout sans un déferlement de technicité poussif. Les loops sont intelligemment construits et le grain de voix boisé, chaudement éthéré de miss Bossé emprunte, ci et là, des chemins fragiles, infiniment somptueux, luxuriants et candides !

La subtilité des arrangements inspire une ode au voyage et à la spiritualité ! Ca sent le sable chaud. On se sent bercé tout en douceur. De quoi apaiser les mœurs et faire du bien à l’âme. Un véritable vent de fraîcheur printanière sur un lit ensoleillé !

Si l’exercice n’est pas neuf, le duo belge semble déjà avoir acquis une belle maturité. Ce qui explique sans doute pourquoi, il parvient à communiquer à ses compos une dimension imagée particulière, mi-planante, mi-poétique, mais toujours léchée.

Bref, plus qu’un disque, un objet quasi-indispensable dans toute bonne médiathèque ! 

Des qualificatifs surfaits ? Non, tout simplement mérités ! Un sacré coup de cœur en ce début d’année !

Seul petit bémol, un peu trop conventionnels, certains morceaux tirent parfois en longueur. Et souffrent alors d’un trop grande linéarité. Gageons que les comparses transgressent quelque peu cette ligne de conduite qui est la leur aujourd’hui. De la folie à la tragédie, il n’y a qu’un pas !

Sans quoi, RIVE risque de ne pas naviguer très longtemps sur son long fleuve tranquille… Et ce serait vraiment dommage !

dimanche, 19 février 2017 22:54

Rive comme sur un long fleuve traquille !

C’est l’histoire d’un duo (Juliette & Kévin) qui, en quelques mois d’existence, s’impose déjà parmi les références électro-pop du moment... et à venir !

Le son est diablement actuel, la production soignée, des textes en français portés par une voix élégante donnent à l’ensemble un côté très ‘classy’, c’est intelligent, bien construit et ça fait mouche !

Une histoire simple : les premiers concerts dans le cadre du concours « Du F. Dans Le Texte » (Bruxelles) en février 2016, puis la finale et une douzaine de prix remportés. 3 mois plus tard, le concours « Franc’Off » des « Francofolies de Spa », une autre finale et un premier prix.

Les influences sont multiples : Air, Apparat, Tame Impala, Son Lux...

Un premier single « Vogue »  a atteint plus de 100.000 vues sur Vimeo en deux mois !. Le clip peut être vu en cliquant ici .

Leur premier EP, réalisé par Rémy Lebbos (Vismets, Nicolas Michaux, Great Moutain Fire...) est prévu pour le 03 mars 2017 et s’intitulera «Vermillon».