Un sentiment de révolte envahit Billions Of Comrades…

Billions Of Comrades vient de publier un nouveau single. Intitulé « SCAB AALO PAM », il annonce un nouvel elpee baptisé « Trotop » qui sortira en mars 2024. Ce morceau est un exutoire destiné à combattre une police violente qui intimide, blesse et tue afin de…

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Pour Jane Weaver, l’amour est un spectacle permanent...

Jane Weaver, aka Jane Louise Weaver, est une musicienne originaire de Liverpool. Son nouvel opus, « Love In Constant Spectacle », paraîtra ce 5 avril 2024. Il a été produit par John Parish (PJ Harvey, Eels, Sparklehorse). Son disque le plus intime et le plus…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

samedi, 31 décembre 2005 01:00

Shishimumu

Avant d’opter pour le patronyme Phantom Buffalo, cette formation de Portland (NDR : dans le Maine !) avait choisi celui des Ponys. Commettant même un premier elpee. Pas une très bonne idée, puisqu’il existait déjà un groupe qui répondait à ce nom. D’autant plus que le détenteur de l’appellation leur a signifié l’intention de porter l’affaire devant les instances judiciaires. Il ne leur restait donc plus qu’à s’incliner. Et de sortir cet opus une deuxième fois. En le signant « Shishimumu ». Un disque fort intéressant. Tour à tour lo-fi, atmosphériques (Durutti Column ?), baroques, souvent capricieuses, psychédéliques, chatoyantes, parfois arides, stridulentes (« Catfish »), vaudevillesques (« Domestic pet growing seeds » et son concert de kazoos manifestement contaminé par l’esprit délirant de Ringo Starr ), toujours séduisantes et poétiques, les 13 plages qui découpent l’opus s’inscrivent dans la lignée de l’ordre des grands excentriques britanniques : Syd Barrett et Robyn Hitchcock en tête. Encore que les titres les plus minimalistes s’aventurent également dans la country alternative (Wilco ?), une steel guitar ou une pedal steel à l’appui. Mais l’originalité de leur expression sonore procède de la voix de Jonathan Balzamo-Brookes, dont le falsetto campe un hybride entre Robert Wyatt et Stuart Murdoch (Belle & Sebastian), une voix qui donne une coloration toute personnelle à l’ensemble. Rafraîchissant !
samedi, 31 décembre 2005 01:00

The Glasgow school

Après dix années de galère en solitaire, Edwyn Collins commettait un hit planétaire : « A girl like you ». En 1996. Un single extrait de l’album « George ». Pour le commun des mortels, le pedigree de cet artiste écossais s’arrête à ce coup d’éclat. Grave erreur ! Car il est avant tout un des membres du groupe mythique Orange Juice. Une formation née fin des seventies/début des eighties et responsable d’une musique alors inspirée par le Velvet Underground. Mais aussi par la pop et la soul américaine. Une nouvelle scène est alors occupée de naître. Et elle veut prendre le contre-pied du mouvement punk (NDR : je me demande d’ailleurs toujours pourquoi certains médias l’avaient taxée de post punk ?). Elle implique des groupes ou des artistes (NDR : écossais !) comme Aztec Camera, Paul Quinn ou encore les Pastels, qui militent alors chez ‘Postcard’, un label indie drivé par un étudiant : Alan Horne. Un patronyme qui va même devenir un style musical. Réédition revalorisée d’un import japonais, « The Glasgow school » réunit tous les premiers singles de la formation mythique : « Falling & laughing », « Blue boy », « Simply thrilled honey », « Poor old soul » et leurs flips sides ; mais également un inédit issu d’une Peel Session ainsi que l’intégralité du premier elpee du groupe, « Ostrich Churchyard », non publié à ce jour. Sans oublier le velvetien « Louise Louise », issu de « Rip it up », paru en 1982. Vingt-deux fragments en tout ! Et on commence à y percevoir les aspirations funk pop nerveuses du futur Collins en solitaire…
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Greatest hits

La musique d’Offspring s’adresse avant tout aux jeunes dont l’âge tourne autour de 15 ans. Ce n’est pas une critique, mais plutôt un compliment vis-à-vis d’un groupe qui à permis à cette génération de s’intéresser au rock. Et puis d’évoluer vers d’autres horizons sonores (NDR : la génération, of course !). Pourtant, à ses débuts, la formation californienne jouait une forme de métal/punk/surf qui s’adressait aux amateurs de skateboard et de snowboard. Leur premier single (paru en 1987) et leurs trois premiers albums (les deux derniers chez Epitaph leur avaient valu le concours de Thom Wilson – un personnage qui avait travaillé en compagnie de Dead Kennedys - à la production) témoignent d’une ascension fulgurante qui leur vaudra de vendre la bagatelle de 10.000 millions d’exemplaires et d’enfanter un tube planétaire « Come and play ». Hormis l’écriture de la bande son du film « Batman forever » (1995), le quatuor va ensuite se concentrer sur la confection de hits. Dont on retrouve une majorité sur cette compile : « Self elsteem », « Pretty fly », « Why don’t you get a job » et bien d’autres. Dont un remix de « The kids aren’t alright » en bonus track et une nouvelle chanson, « Cant repeat ». Dommage d’ailleurs que cet opus soit un « Greatest hits », pas un « Best of ». Une nuance qui aurait sans doute permis de puiser dans un passé bien plus intéressant. Pour les plus rapides, une édition limitée de ce disque est accompagnée d’un DVD. Et pour votre info, sachez qu’un nouvel elpee est prévu pour l’an prochain.
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Don´t believe the truth

Depuis la confection des superbes “Definitely Maybe " en 94 et « (What’s the story) Morning Glory » l’année suivante, Oasis cherche désespérément son second souffle. Sixième opus, « Don’t believe the truth » constitue donc la quatrième tentative de réoxygénation. Bien sûr, on n’est pas au bord de l’asphyxie ; mais il faut reconnaître que l’air se fait de plus en plus rare. Pourtant le groupe a tenté d’innover. En invitant Zak Starkey, le fils de Ringo Starr, aux drums. Confirmant que les frères Gallagher font toujours une fixation sur les Beatles. Et puis en permettant à Andy Bell (NDR : ex Ride, ex Hurricane) et à Gem de participer à l’écriture des chansons. Pour ce qu’il faut considérer comme les meilleures plages du disque. Andy nous réserve ainsi une excellente intro (« Turn up the sun ») et un épatant « Keep the dream alive”, qu’on aurait vu d’un bon oeil dans l’oeuvre de Ride voire des Stone Roses. Alors que Gem poursuit dans la même veine son « A bell will ring », tout en partageant avec Liam la signature d’une sémillante compo acoustique intitulée « Love like a bomb ». Même que ce dernier n’y miaule pas. Il chante. Et bien en plus ! Il a également écrit deux autres morceaux (« The meaning of soul » et « Guess God thinks I’m Abel ») qui ne tiennent pas trop mal la route. Et puis rideau ! Les cinq fragments issus de la plume de Noël accumulent les clichés et les stéréotypes. Si Lyla réverbère de vagues échos du Beggars Banquet des Stones, tout au long de « Mucky finger », on croirait entendre Dylan chanter « Writing for the man » du Velvet. Enfin, apparemment de bonne facture, « Past of the queue » est un peu trop pompé (NDR : et le mot est faible !) sur le « Golden Brown des Stranglers.
samedi, 31 décembre 2005 01:00

With teeth

Six longues années se sont écoulées depuis la sortie du double opus de NIN, « The fragile ». Un disque remarquable mais tourmenté, sombre et douloureux au sein duquel Trent Reznor (le seul membre permanent de Nine Inch Nails) épanchait tout son spleen. Une œuvre luxuriante voire alambiquée mais terriblement créative. Depuis 1999, Reznor ne s’est quand même pas tourné les pouces. D’abord, il a participé aux projets Tapeworm et Jakalope. Ensuite, il a suivi une cure de désintoxication. Et enfin, a accompli une tournée. En compagnie de quelques musiciens, histoire de ne pas souffrir de solitude… Plus accessible voire pop, « With teeth » se caractérise d’abord par le soin tout particulier apporté aux vocaux. Trent chante, hurle ou chuchote en modulant son timbre et ses inflexions suivant le climat de la chanson. Bien sûr, les lyrics sont toujours aussi poignants, traitant de la perte, du désir ou encore de la désolation. Les 13 plages de cet opus se révèlent tour à tour lancinantes ou agressives, excitantes ou inquiétantes, planantes ou minimalistes. 13 fragments terriblement accrocheurs qui ne négligent pas pour autant les sonorités indus ni les guitares tranchantes, saturées. Lorsqu’elles ne sont pas hantées par un piano spectral. Mais qui tâtent aussi du funk, de l’électro, du punk et même du disco ! Lorsqu’ils ne voguent pas au gré d’un piano sonore. Et pour le groove, pas de souci, puisque Dave Grohl (Nirvana, Foo Fighters) est préposé aux drums et percussions pour la moitié de l’elpee. Il participe donc activement à la confection de ces rythmes tribaux, hypnotiques, si caractéristiques chez NIN. Un bien bel album !
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Alligator

Originaire de l’Ohio, mais établi à Brooklyn (New York), The National nous propose son troisième album. Un disque qui a reçu le concours de Peter Katis – personnage qui a mis en forme les deux premiers elpees d’Interpol – à la production. Pas une surprise, parce qu’il était déjà venu donner un petit coup de main, lors de la confection du deuxième opus, « Sad songs for dirty lovers », en 2003. Et puis de Padma Newsome, invité pour la circonstance à jouer du piano et de l’orgue, en sus du violoncelle ou du violon. Une participation bien plus conséquente. Dégoulinant de mélancolie et suintant d’émotion, les douze fragments de cet « Alligator » oscillent entre luxuriance et austérité, douceur et gravité, développant des mélodies qui s’inscrivent insidieusement dans votre subconscient, à l’aide d’une encre sonore indélébile. Changement radical : les petites touches d’électronique ont été gommées au profit d’une plus grande consommation d’électricité. Post punk, « Abel » évoque même le mythique Joy Division. D’ailleurs, la voix de Matt Berninger y vocifère comme le regretté Ian Curtis. Une exception qui confirme la règle, car le baryton de Matt est un peu le métronome chez The National. Son timbre peut faire penser tour à tour à Michael Gira, feu David Mc Comb (Triffids) ou encore Kevin Weatherall (NDR : le vocaliste du défunt Immaculate Fools). Et puis de ses lyrics. Qui narrent des contes douloureux de matérialisme, de sexe, de solitude, de désenchantement, de rupture et bien sûr de mort (NDR : vous vous en seriez doutés !). Parfois avec un fatalisme teinté d’humour voire de cynisme. La rencontre entre l’homme et sa réflexion. Un must, tout simplement.
samedi, 31 décembre 2005 01:00

In the aeroplane over the sea

Formation particulièrement énigmatique, Neutral Milk Hotel constitue une référence de choix dans l’univers du néo-psychédélisme. Disparue vers 1999, elle a quand même laissé une discographie fort intéressante. Pas la peine de vous mettre à la recherche des quelques démos immortalisées sur l’une ou l’autre cassette : elles sont aujourd’hui introuvables. Mais outre 4 eps ou singles, le groupe est surtout responsable de deux albums incontournables : « On Avery Island » en 1996 et « In the aeroplane over the sea » en 1998. Sans oublier la multitude d’apparitions sur les compilations les plus diverses. Plusieurs bouquins se sont même intéressés à ce phénomène. Mais NMH, c’est avant tout Jeff Mangum. Il s’était enfin décidé à fonder un véritable groupe peu de temps avant la sortie de son premier opus. Engageant pour la circonstance Jeremy Barnes aux drums, Scott Spillane aux cuivres, Julian Koster au banjo et le multi-instrumentiste Robert Schneider (NDR : producteur par ailleurs !) Avant de se lancer dans cette aventure, Jeff militait chez Olivia Tremor Control ; un combo avec lequel il ne coupera jamais le cordon ombilical, revenant régulièrement leur filer un coup de main. Dernièrement, le label Orange Twin a laissé sous-entendre qu’une reformation était dans l’air. Mangum s’est empressé de démentir cette information. En fait l’artiste semble fuir tout ce qui lui semble conventionnel, privilégiant l’expérimentation. Il lui arrive même de se produire sous un pseudonyme. Ce qui ne l’empêche pas de multiplier les collaborations. Il a ainsi joué en compagnie de Chris Knox des Tall Dwarfs. N’hésitant pas à se rendre en Nouvelle-Zélande pour lui apporter son concours lors d’un show. Chris Knox et Jeff Mangum semblent d’ailleurs beaucoup s’apprécier. Ce qui n’est finalement pas trop étonnant, car la démarche créative des deux comparses semble assez proche… Mais venons-en à ce « In the aeroplane over the sea ». Un disque sombre, mélancolique, parfois même douloureux. A l’instar des compositions les plus dépouillées (« Two-headed boy », « Oh comely » et « Two-headed boy pt. Too ») que Jeff chante en s’accompagnant d’une sèche. De son timbre de crécelle, il dispense des lyrics cryptiques, parfois incompréhensibles, sur la mort ou le sexe. Parfois autobiographiques, parfois empruntés à l’histoire. A l’instar de « Holland 1945 », qui relate l’épisode le plus pénible de la vie d’Anne Frank. Mais le plus intéressant procède de son approche du psychédélisme ou de la noisy. A cause du recours aux cuivres. Une rencontre qu’on peut franchement décrire comme novatrice. Sans pour autant négliger le sens mélodique, qui peut même se révéler contagieux (« The king of carrot flowers pt.one »). Des cuivres qui se muent en fanfare sur le funèbre « The fool » (NDR : Jeff a quand même vécu toute sa jeunesse - 26 ans ! - en Louisiane). En outre, la trompette apporte très souvent un vent de fraîcheur à des compositions pourtant complexes, mais tellement agréables…
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Live at Earls Court

Après le succès commercial rencontré par “You are the quary”, son dernier opus solo, Morrissey nous propose cet elpee ‘live’. 18 fragments sélectionnés lors de sets accordés à Londres, Glasgow, Birmingham, Brighton et Dublin ; c'est-à-dire au cours de sa dernière tournée opérée aux Iles Britanniques. On y retrouve des compos issues de son dernier essai, mais surtout quelques covers des Smiths, dont les célèbres « How soon is now ! », « Bigmouth strikes again », « Shoplifters of the world unite » et « Last night I dreamt that somebody loved me ». Ainsi qu’une reprise signée Patti Smith/Lennye Kaye/Richard Sohl, « Redondo Beach ». Et il faut reconnaître que Mozz est parvenu à réaliser un excellent équilibre entre les deux répertoires. Bien sûr, il n’a pu éviter de dispenser ses sempiternelles remarques acerbes, entre ses interprétations. Faut dire qu’il est coutumier du fait. Bref, pour revenir à ce morceau de plastique, Morrissey prouve à nouveau qu’il a la voix, le style et la présence pour rejoindre le panthéon des grands crooners. Une voix qu’il module suivant son pathos, la passion ou sa colère. Faudrait peut-être maintenant qu’il retrouve l’inspiration pour concocter de grandes chansons… comme à l’époque des Smiths…
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Ep

En attendant l’enregistrement de leur tout premier album qui débutera en décembre aux studios Alpha Dept. (Yuppie Flu, Fuck, Midwest, Quick Space), Maliby Stacy nous propose cet Ep cinq titres. Un disque sur lequel vous retrouverez le single « Sh sh » que vous avez sans doute déjà eu l’occasion d’entendre sur l’une ou l’autre station radiophonique, une compo dont le refrain allègre contraste avec cette guitare rythmique cold jouée un peu à la manière d’une basse (NDR : chez Joy Division et New Order, c’était le basse de Peter Hook qui sonnait comme une guitare). Une situation qu’on retrouve tout au long de « Sex in Malibu », nonobstant le rôle plutôt récréatif du synthé/moog. Un instrument qui éclabousse « Grasshopper green », un peu dans le style du défunt et mythique Fisher Z, avant que la compo ne s’achève sur un ton bien plus musclé. Même la voix de David y épouse certaines inflexions de John Watts. Non seulement David de Froidmont est un fameux showman, mais il possède une voix particulièrement ample ; et sur le swinguant « Morning trouble », il lui arrive de pousser le falsetto à la manière de Mathieu Chédid. Plus punk et déstructuré, « Péniche praia » trahit ici nettement leurs influences puisées chez Pavement. Mais la formation liégeoise a le bon goût de les assaisonner à la sauce Malibu Stacy. Pour votre information, sachez que sur l’exemplaire de cet Ep, le deuxième et le quatrième titre ont été inversés. Suivant la formule consacrée : on attend l’album avec impatience !

samedi, 31 décembre 2005 01:00

A certain trigger

On ne peut pas dire que Newcastle ait donné naissance à un grand nombre de formations ou d’artistes rock/pop notoires. Il y a bien eu Penetration, The Lighthouse Family et Prefab Sprout. Et puis rideau. Maxïmo Park pourrait bien devenir le premier grand groupe de cette cité du nord-est de l’Angleterre. Une hypothèse soulevée lors de la sortie de leurs deux premiers singles, « Apply some pressure » et « The coast is always changing ». Hypothèse confirmée par la sortie de leur premier elpee, « A certain trigger ». Un disque produit par Paul Epworth, personnage qui travaille également avec les Futureheads. Et curieusement les médias britanniques ont décrété que les deux ensembles étaient très proches. A vérifier ! Et en particulier lors de la sortie de l’opus de ces derniers cités. Mais revenons à « A certain trigger ». Le quintette reconnaît avoir été inspiré par une multitude de groupes britanniques : depuis les Smiths à Roxy Music, en passant par Joy Division, XTC, Pulp, Gang of Four, mais pas avoir été influencé. Cherchez la nuance ! J’ajouterai Jam. Ou encore les Sparks, pour le glamoureux « Now I’m all over the shop ». Et même Peter Gabriel, sur la composition la plus énigmatique et lancinante du morceau de plastique : « Acrobat ». D’ailleurs, si vous voulez en savoir davantage, je vous invite à prendre connaissance de l’interview accordée par Tom English (le drummer) et Paul Smith (le chanteur). Mais en général, les compositions sont taillées dans une sorte de cocktail post/new wave – post/punk – power/pop aux mélodies contagieuses, rafraîchissantes et convulsives. Un style enrichi par des lyrics empreints de profondeur et d’émotion chantés d’une voix superbe mais unique par Paul Smith. Un must !