Après avoir gravé “L’inachevée”, un Ep remarqué (Premier prix Franc’OFF aux Francofolies de Spa) et “Surface” un premier album salué par la critique, “En attendant Nico” est le carnet de bord d’une femme dont la sensibilité se heurte à une société en quête de sens (“Elle cherche le A”), se refusant aux sirènes de l’époque (“Le camp et la couleur”), préférant aux discours préfabriqués l’évidence poétique (“Le sublime ordinaire”).
Semblant enfin réconciliée avec son passé (“Le Tilleul”, “Une fleur sur le piano”) et prête à affronter ses fantômes (“Je te garderai”, “Adieu je reste”), Mélanie Isaac dessine sur nos bleus à l’âme, une porte de sortie, accessible tout de suite.
Ce qui a changé ? Peut-être la venue au monde de sa fille qu’elle portait en elle lors des enregistrements et qui a donné son nom à la chanson éponyme de ce deuxième opus, “En attendant Nico”.
Sur “En attendant Nico”, Mélanie Isaac renoue avec la simplicité par laquelle elle a fait ses premières armes. Un retour à l’essentiel où priment les chansons, la voix et le texte avec une force narrative dont chaque seconde revendique la charge autobiographique.
Pour accompagner cette sortie, Mélanie Isaac a partagé la vidéo du titre “Sublime”. Une mise en images aussi douce que poétique dont le clip est à découvrir ici