Manifestement, pour l’instant la Cité du Doudou a le vent en poupe. Alors que Di Rupo vient d’être nommé Premier ministre, le duo montois Petula Clarck nous propose son second opus. Deux évènements qui n’ont aucun rapport, mais qui suscitent un certain intérêt. Voire un intérêt certain. Musiczine ne traitant pas de politique, nous nous concentrerons donc sur Petula Clarck.
Aucune crise identitaire chez Petula Clarck. Les deux enragés reprennent les affaires là où ils les avaient laissées il y a deux ans, lors de la sortie de l’excellent « Aye-Aye-Aye », un elpee qui leur avait permis de se faire connaître.
Dès le morceau d’ouverture, Petula Clarck prend le taureau par les cornes ou plutôt le dragon par la queue (comme tout bon Montois qui se respecte). La formule n’a pas changé. Quatorze morceaux chargés d’intensité et efficaces qui ne dépassent pas les deux minutes. Enfin, à l’exception de deux plages. Les riffs incisifs sont omniprésents. Les drums convulsifs et frénétiques. L’énergie est communicative. Et sans s’en rendre compte, les pieds battent la mesure, tandis que la tête suit le mouvement. Différence quand même, les cris sont moins présents… Autant dire que si vous ne parvenez pas à vous contrôler, dans le métro, les gens vous regardent de travers. D’ailleurs, j’aspire à assister à un de leurs sets, afin de pouvoir gesticuler, en toute tranquillité.
Bref, si chez Petula Clarck, le style est de mieux en mieux maîtrisé, il serait peut-être souhaitable que le groupe commence à se remettre en question. Afin de ne pas épuiser le filon jusqu’à le rendre stérile. Et ainsi nous réserver de futures et bonnes surprises…