STRFKR (prononcez Starfucker !) marche allègrement sur les traces de MGMT (prononcez Management !) à travers son acronyme mais aussi grâce à son rock psyché aux très forts relents synth-pops et dansants. Au départ, il s’agissait du projet solo de Joshua Hodges. Fondé en 2007 à Portland, dans l’Oregon, il répondait au nom de Pyramiddd. Puis, en 2010, il a changé de patronyme, choisissant celui de STRFKR, soit le titre d’une compo de Grateful Dead. Enfin, phonétiquement. Et est passé à un quatuor
« Miracle Mile » constitue le 4ème opus STRFKR et, vu son efficacité immédiate, il devrait rencontrer un certain succès et même affoler les pistes de danses des festivals estivaux où le groupe excelle –enfin… dans un monde parfait– tant l’album regorge de tubes potentiels (« While I’m Alive »). Mais, tout semble superficiel et inoffensif chez STRFKR (comme leur envie de ‘starfucker’ d’ailleurs) mais qu’est-ce que ça fait du bien (comme leur envie de ‘starfucker’ d’ailleurs - bis) même si leurs lyrics sont, paraît-il, tout à fait affligeants, à contrario de ceux de Passion Pit, auquel le band ressemble pourtant de plus en plus ! Les 7 minutes du dernier morceau « Nite Rite » laissent toutefois entrevoir une ouverture vers d’autres horizons. Plus sophistiqués, ils semblent même emprunter les visions hallucinées d’Of Montreal…