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When the blues are green Spécial

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Peu d’infos sur ce Jim King. Une chose est sûre, c’est un admirateur de l'Anglais Peter Green. D’ailleurs, la traduction du titre de l’album est éloquente. Non, ce n’est pas ‘Quand les blues ou les blues sont verts’, mais bien ‘Quand les blues sont (Peter) Green’, ou quelque chose dans le genre. Un nouvel hommage (après ceux rendus par Gary Moore, Bernie Marsden et bien d'autres) au plus talentueux des chanteurs/guitaristes de blues anglais. Lors de ses remerciements, il s'adresse à Peter Green à l’aide de mots simples : ‘Thanks for the music’. Jim est californien. Probablement issu de San Diego, il est également le guitariste des Aunt Kizzy'z Boyz, responsable de deux elpees à ce jour : "Trunk full of blues" en 2004 et "It's tight like that" en 2007. Pour concocter son premier opus solo, King a reçu le concours de trois musiciens : Chuck Kavooras à la guitare et à la slide, Ralph Carter à la basse et aux claviers ainsi que Toss Panos aux drums. Il interprète pas moins de sept compositions de Green, une de Danny Kirwan (autrefois chez Fleetwood Mac) et trois autres titres issus du répertoire de Peter.

Jim manifeste beaucoup de solennité pour entamer les hostilités. Le son gras et réverbéré de la Gibson Les Paul est immédiatement saisissable, et avouons-le, s’inscrit parfaitement dans l'esprit cher au Peter Green de la fin des sixties. Les notes concédées sont parcimonieuses et la sensibilité à fleur de peau. Ce "Sugar Mama" est ici attribué à Howlin' Wolf. Peter ne l'avait immortalisé sur aucun album officiel de Fleetwood Mac ; mais cette compo figurait bien dans son répertoire. Très british, la section rythmique n’opère guère dans la délicatesse. Plutôt écrasante, elle libère beaucoup d’intensité dramatique. La voix de King est excellente. Cependant, il ne s’agit pas d’une pâle copie du timbre de Peter, mais d’un organe fort proche d’un autre vocaliste issu du British Blues Boom : l'incomparable Chris Youlden de Savoy Brown. Issu de l’elpee "Mr Wonderful", "Rollin' man" constitue, à mon humble avis, une des meilleures compos de Green. Manifestement, elle mettait parfaitement en exergue son potentiel. Blues lent aux accents volontiers dramatiques, "Drifting" figurait sur l'album "The original Fleetwood Mac". King démontre ici qu'il a vraiment assimilé l'esprit énigmatique et introverti de Peter. Les silences sont importants. La voix impressionne. A cause de la sensibilité qui en émane. "Rattlesnake shake" a été écrit plus tard. Le choix de cette cover justifie la perception parfaite de l’intégralité du répertoire. Jim et Chuck Kavooras, son guitariste rythmique, conjuguent leurs talents ; mais ce dernier –également producteur– l’interprète d'une voix autoritaire. A l’instar de Peter quarante ans plus tôt, Jim chante "World keeps on turning". Un morceau lent au cours duquel il s’accompagne uniquement à la guitare. Parmi les reprises, on épinglera le "Lemon squeezer" de Jimmy Rogers, le "Coming your way" de Danny Kirwan, un autre guitariste du Mac, et "Need your love so bad". Signé Little Willie John, ce 45 tours avait décroché un énorme succès à l’époque. La voix de Jim est à nouveau très proche de celle de Youlden. L’œuvre recèle encore l’adaptation de deux des plus beaux blues lents issus de la plume de Peter Green : "Fool no more" et "Love that burns" (ce fragment figure sur le meilleur opus de Fleetwood Mac, "Mr Wonderful"). Ces deux plages exhalent un feeling incroyable. Des frissons vous traversent le corps et l'âme. Jim King n'a sans doute rien inventé mais il a bien compris le mal qui hantait le grand Peter Green. Pour être parvenu à le restituer, je le remercie et le félicite. ‘God bless you Jim, you sure have the blues inside!’


Contact : Jim King – P.O Box 890276 - Temecula - CA 92589 – USA

Informations supplémentaires

  • Band Name: Jim King
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Jimking
  • Date: 2007-09-25
  • Rating: 4
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