Affichant un look androgyne à la Jeanne Added, la Belge Clemix enfonce le clou (NDR : ou persiste et signe, si vous préférez) en publiant un nouvel Ep singulièrement intitulé « Non merci » !
Il s’agit de son sixième essai en de son troisième en solo. Et la filiation dans le propos avec le duo CéléniaSophia est à s’y méprendre. Mais le talent en moins…
Clémentine Colette, de son vrai nom, a pris le parti de dicter les axes médians de sa jeune existence sous un flot de paroles souligné par une musique electro voire disco sur un groove tonitruant.
Si de prime abord, l’idée peut sembler intéressante, le résultat est décevant.
L’expression sonore manque cruellement d’originalité, de relief et consistance. Les compositions sont insuffisamment enrobées et manquent d’attrait. Les sonorités sont certes contemporaines, mais peinent vraiment à s’éloigner d’un modèle éculé.
Quant aux textes, à travers des thématiques qui abordent tantôt l’intimité, les relations ou encore les travers des réseaux sociaux, ils tentent, sans y croire, de défendre les couleurs d’un vécu réel ou imagé dans une immaturité totale, tombant rapidement dans une allégorie caricaturale.
Bref, cinq titres, c’est déjà beaucoup trop !
Quoique son ‘’Motherfucker’’, seule compo en anglais, pourrait faire le bonheur des dancefloor. Encore que…
Et si son « Non, merci » était en soi une conclusion ?