Je me souviens, il y quelques années, j'avais eu la chance de mixer Birdpen à l'Atelier Rock de Huy, afin de suppléer leur ingé-son victime d’un problème de transport. J'avais vraiment apprécié de travailler pour ce groupe au sein duquel évoluait Dave Penney et l'extraordinaire batteur ‘Smiley’ (tous les deux militent au sein d’Archive) accompagnés par Mike Bird.
A l'époque, j'avais été envoûté par leur rock puissant et hypnotique. C'est donc le cœur léger que je me suis rendu, ce lundi au Botanique, sachant toutefois que ‘Smiley’ ne serait pas de la partie.
Difficile de m’étendre sur la prestation de Beautiful Badness car, comme d’habitude, c'est en retard que j’ai débarqué au Bota. Je n'ai donc pu voir que les deux derniers morceaux de leur prestation. Trop peu pour en juger. Et puis un collaborateur de Musiczine y assistait, et vous livre ses impressions là.
Malheureusement pour Birdpen, c'est devant une assemblée clairsemée qu'il entame son spectacle. Après une intro enivrante, il embraie par « Like a mountain », un titre plus pop. Lors de l’excellent troisième titre « Safety », la voix de tête et la guitare puissante de Dave Penney rappellent les envolées de Six by Seven.
Par la suite, les morceaux s'enchaînent rapidement et malgré la grande maîtrise technique du band, on a du mal à accrocher. Composés de rythmes tribaux, avec utilisation de filtres, les titres du nouvel elpee, « In the company of imaginary friends », semblent un peu vides et manquent souvent de mélodies qui pourraient servir de fil conducteur.
Vers la fin du set, le groupe nous livre toutefois deux morceaux hypnotiques et très rock qui vont faire trembler l'Orangerie.
En rappel, le combo nous réserve deux titres. Tout d’abord une version acoustique et paisible de « Cold Blood ». Et surtout, « Only the name change », une compo qui laisse entrevoir toute la puissance et la qualité mélodique du band ; mais malheureusement un peu tard. On aurait d’ailleurs aimé vivre ce moment plus tôt et plus longtemps...
(Organisation : Botanique)