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Les échos intergalactiques de Mr. Bison…

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Gaëtan Dewilde

Gaëtan Dewilde

vendredi, 23 septembre 2016 14:44

Le "Vent Debout" de Tryo continue de souffler

C’est tout frais, Tryo a dévoilé (déjà) un troisième morceau de son album « Vent Debout » qui sortira le 21 octobre prochain. Et « Watson » ne déroge pas à la règle! Comme à l’accoutumée, le groupe français se montre engagé. Ils mettent, cette fois, à l’honneur l’organisation caritative Sea Shepherd Global dont le combat est centré sur les océans et les mers. C’est en mettant en musique le nom du capitaine Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society et co-fondateur de Greenpeace, que Tryo sert les intérêts de la fondation. . Après avoir affirmer que « Chanter , c’est libre de droits », il semble que le « Vent Debout » va « Souffler » fort sur toute une série de thèmes d’actualités chers aux coeurs de Mali, Guizmo, Manu et Daniel. A noter que Tryo sera en concert, chez nous, à l'Ancienne Belgique le mercredi 30 novembre.
lundi, 23 mai 2016 19:26

Showstar

Showstar, c’est ce quatuor belge quelque peu boudé par les médias ‘classiques’, à moins que ce ne soit eux qui fuient la presse. Et pourtant… Il y a dans les douze titres proposés par Showstar de quoi les aduler et en faire un fer de lance de la musique belge, connu et reconnu du grand public. C’est bon, c’est vibrant, c’est dans les lignes de conduite du genre sans jamais être dénué d’intérêt ou d’originalité… Oh, bien sûr que l’ensemble du disque n’est pas exempt de tout reproche, mais les erreurs sont faites avec un feu d’une ardeur perdue depuis longtemps au sein de nos frontières.

Cet album a été enregistré un peu à la hâte au sein d’un navire londonien. Cette urgence transpire dans plus d’un morceau, elle nous envahit. C’est presque un mode d’emploi pour apprendre à la dompter! On s’imagine aisément les accompagner dans ce bateau, à braver des interdits, prêts à se laisser emmener partout et nulle part au gré des vagues de mélodies toutes armées de cette brutalité silencieuse, prêts à prendre un nouveau départ. Mais quelle est la destination ? Peu importe! L’important, c’est de le vivre, de le ressentir, d’accepter l’imprévu pas après pas, de comprendre qu’on ne possède rien d’autre que soi, que l’autre, qu’on ne fait qu’emprunter tout ce qui nous passe entre les mains, entre les oreilles aussi. Escale sur une île déserte ; pour qu’éclate la colère individuelle, pour qu’elle nous libère. Et puis la magie, entre mirage, miracle et réalité. Un trésor aussi. Il donne envie de se rassembler autour et vient briser la solitude qui commençait à nous peser. Et l’heure est donc au partage. Plus la moindre animosité, c’est en communion que se poursuit ce périple. Poursuit, oui. Car il ne se termine pas. Pas tant qu’il y aura quelqu’un avec l’envie d’aller encore à la découverte d’autres cieux, d’autres étendues marines, d’autres horizons inexplorés, et que ce quelqu’un en emmène d’autres dans son sillage.

C’est à cette croisière que les douze titres de Showstar nous invitent. Il ne reste plus qu’à boucler la valise et embarquer dans cette aventure.

 

dimanche, 24 avril 2016 18:33

Nadj (Ep)

Entrez dans le monde enflammé du rock de Nadj ! Elle propose un Ep, découpé en quatre titres, qui plairont ou pas, mais qui ont le mérite d’être ancrés dans un univers qui lui est propre. Pas question de copier, pas question de brider ses pulsions musicales. Nadj fonce tête baissée et transperce les parois qui séparent toute une série de mondes parallèles. Il ne reste plus qu’à s’y laisser tomber pour être embarqué vers un infini de sensations à mi-chemin entre la beauté et la violence. Entre la France et l’Italie aussi. De coutume, ce son-là a plutôt tendance à se porter vers la langue de Shakespeare que celle de Molière. Mais une fois encore, Nadj vient faire exception. L’Italie y met son petit grain de sel grâce au groupe Il Teatro Degli Orrori qui apporte une aide précieuse à cette autoproduction. Mais aussi un batteur capable de vous communiquer des frissons !

Un Ep à écouter sous « Le ciel de nuit » avec l’envie de se laisser emporter par « La fièvre » presque psychédélique qui se dégage tant de la voix que des mélodies…

 

vendredi, 29 mai 2015 18:50

How big how blue how beautiful

Franchement, Florence and The Machine soufflent le chaud et le froid, tout au long de leur album « How big how blue how beautiful ». L’attaque de l’album est pourtant convaincante. Bien dans l’air du temps « Ship to wreck » est particulièrement radiophonique ; il ne casse pas la baraque mais il passe quand même bien la rampe. Il est même très susceptible de vous mettre de bonne humeur ; et puis Florence y étale toute sa maîtrise vocale pour le plus grand plaisir des oreilles. Et le morceau suivant est de la même veine. On y retrouve les mêmes ingrédients et on réalise un deuxième service encore meilleur que le premier. « What kind of man » est peut-être aussi le titre le plus plaisant.

La suite est moins rayonnante. Le schéma semble identique. Chaque morceau ressemblant un peu plus au précédent. Le véritable tournant arrive pile poil au milieu de l’opus. Et pour cause, « Various storms and saints » nous plonge dans une indifférence abyssale. Cette chanson ressemble à une B.O. royalement foireuse qui aurait pu servir à un film du genre « Titanic ».

A partir de cette plage, les morceaux coulent sans vraiment pénétrer et nous susurrer de jolies choses au creux de l’oreille. Plus vraiment de quoi faire de vagues, la plaque en devient même « Long & Lost ». Il manque une bonne tempête pour venir secouer ces flots trop tranquilles. Mais il ne reste même pas un petit canot pour dire de sauver ce qui pourrait encore l’être. Sur la longueur, on boit la tasse et elle finit par nous noyer.

« How big bow blue how beautiful » n’est pas pour autant catastrophique, mais il est un peu trop fade pour un groupe qui jouit d’un énorme potentiel comme Florence and The Machine. Une chose est sûre, ce long playing ne marquera pas son parcours d’une pierre blanche…

 

lundi, 21 mars 2016 16:37

Anomalie

Les nombreux aficionados attendaient impatiemment le grand retour de Louise Attaque. Il a fallu faire preuve d’« Un peu de patience », mais l’attente n’a pas été vaine. La bande à Gaëtan Roussel nous revient avec du bon, voire du très bon même. « Anomalie » n’en est pas vraiment une dans la discographie du groupe français. Un son sans doute un peu moins rock, qui peut faire hésiter à la première écoute.

Certains morceaux ne sont pas sans laisser penser que la carrière solo du leader a influencé plus ou moins profondément le produit Louise Attaque. Témoignage ? Le morceau maître de l’elpee ou encore « Du grand banditisme », plus proches de « Nous ne faisons que passer » que de « J’t’emmène au vent ».

Mais il y a aussi du pur Louise Attaque. « L’insouciance » ou « Avec le temps » resteraient reconnaissables entre mille. Elles donnent même l’impression qu’on les connaît depuis des lustres, tellement ce style s’est ancré dans la chanson française.

« La chute » n’est pas encore pour aujourd’hui, l’énergie de Louise Attaque ne se contente pas de rester intacte, elle arrive encore à s’amplifier. Mais LE morceau qui fait du bien, qui fait rêver, c’est bien « Les pétales ». De quoi transporter dans une autre galaxie musicale à travers une poésie simple et efficace.

Louise Attaque est définitivement une institution indémodable, indestructible. Il est bel et bien de retour, plus fort que jamais.

vendredi, 11 mars 2016 00:00

Mes chansons sont instinctives....

Giedré, c’est un phénomène. Pas seulement parce que cette chanteuse –mignonne comme tout– se prend pour tout, sauf une princesse qui fait des cacas papillons. Surtout parce qu’elle propose un répertoire particulier et est la seule à le vendre si bien aujourd’hui. Surtout parce que cette artiste n’a pas d’ambition dans ce métier. L’entretien se déroule dans le hall de son hôtel. D’un côté, Giedré et sa manager. De l’autre, votre serviteur. Nous nous installons dans des fauteuils un peu plus loin, au sein du hall. J’ai l’impression d’être passé dans son salon. Sa manager s’éloigne.

C’est encore plus sympa chez vous que chez moi (rires).

Oui mais c’est normal, car je suis dans le showbiz. Légitime que vous ne disposiez que de chaises et moi de fauteuils. D’ailleurs, je devrais demander qu’on vous installe sur des tabourets. Il existe quand même une certaine hiérarchie sociale à respecter…

Ces premiers mots sont prononcés dans la bonne humeur ; des propos qui restent dans le cadre d’une plaisanterie. Il y a de ces artistes qui jouent aux intouchables, prennent parfois leur interlocuteur de haut. Giedré, certainement pas. Il ne manque plus qu’une bière sur la table pour s’imaginer être occupé de discuter avec une copine perdue de vue depuis longtemps qui vous raconte ce qu’elle est devenue.

En regardant un peu vos interventions dans la presse, on a l’impression qu’on vous pose toujours les mêmes questions. Quelles sont les trois questions auxquelles vous êtes fatiguée de répondre?

Ah, c’est une bonne question ! On ne me l’avait pas encore posée, d’ailleurs… Vous n’avez pas l’impression d’aller trop loin? Ca c’est le top 1 ! Giedré, c’est votre vrai prénom? A quel moment, peut-on dire qu’il a été choisi comme nom de scène ? Et la troisième, vous auriez pas l’heure ? Parce que je n’ai pas de montre alors…

L’entretien est lancé. Au cours de cette grosse demi-heure, elle va balancer réponses hyper sensées et intéressantes ainsi que plaisanteries ou autres jeux de mots rigolos.

Aussi, qu’aimeriez-vous qu’on vous pose comme question pour la promo de votre album ? Celle qu’on ne vous a jamais posée ?

Heu… Bonne question ! Vous n’avez que des bonnes questions en fait. Il faut venir en Belgique pour entendre de bonnes questions. Celle qu’on ne m’a jamais posée ? Quel est le poids du disque, par exemple. Ou ses dimensions exactes. Il pèse 60 grammes environ et doit mesurer 12 centimètres. J’en suis sûre, parce que je l’avais pesé et mesuré pour les faire-part de naissance ; c’était important !

Question un peu par l’absurde. Qu’est-ce qui, musicalement, ne vous inspire pas du tout, voire vous révulse ?

En fait, ce qui pourrait me révulser me motive pour passer à autre chose. De positif ! Restons donc positifs ! Chimène Badi, par exemple. Ou la collégiale des Enfoirés. C’est ce qui pourrait me dégoûter.

Pas sûr que vos chansons soient toujours très positives. Exact ?

C’est la raison pour laquelle j’aime les blagues, sans quoi il n’y aurait plus qu’une seule issue, le suicide.

L’Homme, vous n’y croyez pas trop, les enfants, on n’en parle même pas. En quoi croyez-vous ?

Je crois que ça pourrait être mieux sinon je ne composerais pas des chansons. Enfin, je ne sais pas. J’en sais rien. En tout cas, je pense qu’il faut commencer par regarder les choses en face. Et alors à ce moment-là, on pourra se poser d’autres questions que ‘Est-ce que j’envoie larguer au 8 12 12 ?’

A quel moment décide-t-on de l’écriture de ce type de chansons ?

Vers 16h. Et c’est souvent un mardi (rires). Non, mais j’ai débuté l’écriture très tôt. Lorsque j’ai commencé à jouer de la guitare, je voulais trouver un écho sur la plage. Je devais avoir 14-15 ans. Mes chansons sont instinctives. Mais ma chance, c’est que je n’ai jamais eu l’ambition d’en faire un métier. D’attirer du monde lors des concerts pour chanter mes chansons. C’est arrivé vraiment par surprise. Et quand on n’a pas d’ambition, on ne se pose pas les mauvaises questions, on ne cherche pas à plaire. Ce qui préserve de l’orgueil, de l’égo et tout le reste…

Quelles sont les limites de l’inspiration de Giedré ? Dans les sujets par exemple?

Je ne conçois pas mon inspiration en terme de sujets. Je crois qu’on peut composer 20 chansons sur le même thème, selon l’angle abordé, et elles peuvent être toutes différentes. Je ne vois pas l’inspiration comme ‘Oh tiens, j’ai jamais écrit une chanson sur les obèses tétraplégiques, il faut absolument que j’en fasse une’. C’est plutôt : ‘Qu’est-ce qu’on pourrait dire d’intéressant ?’ Et alors une chanson consacrée à un fauteuil peut être bien plus ‘transgressive’ qu’une autre sur la politique. Tout dépend de l’histoire du fauteuil qu’on veut lui donner.

A qui on devrait offrir l’album de Giedré ?

Mon rêve serait de l’offrir aux enfants. Mais on a rencontré des problèmes avec les services sociaux. Aussi, je suis encore en pourparlers pour les régler. Je suis persuadée qu’on pourrait leur économiser des années de doutes et de tortures… Au moins, ils ne seraient pas déçus en grandissant et en vivant la vraie vie.

Il y a quelques chansons, vous racontiez que les femmes étaient ‘Toutes des putes’. Maintenez-vous cette opinion ? Quel est votre tarif ?

Oui, je maintiens. En fait, je me fais la messagère, hein, de ce propos universellement répandu, que nous sommes toutes des putes. Et mon tarif ? Je sais pas. A Bruxelles ? 14€ ou 20€… On essaye de rendre les prix accessibles, quand même.

Vos apparitions publiques reflètent-elles un personnage construit de toutes pièces ou y a-t-il un peu de vous là-dedans ?

En fait, ça exige énormément de préparation. Ce qui explique pourquoi j’étais un petit peu en retard à l’interview parce qu’au quotidien je m’investis plutôt dans la cordonnerie. Je possède un petit atelier dans le Nord de la France et surtout, j’ai 45 ans, je mesure 1m50 et je suis Congolais. C’est drôle parce qu’on me pose toujours cette question. Et pourtant, je pense qu’il faudrait plutôt interroger ceux qui chantent des chansons hyper fédératrices sur le partage, l’humanisme… et sont pourtant des exilés fiscaux en Suisse. Perso, c’est à eux que j’aimerais demander : ‘Votre personnage, est-ce que vous pourriez nous en parler ?’ C’est rigolo parce qu’on ne leur demande jamais de parler de leur personnage public. Et c’est rigolo, parce que je mets juste des fleurs et des couleurs et on me pose constamment la question du personnage. Quand on est en représentation, on choisit ce qu’on veut montrer de soi, on n’est plus dans le contrôle. Sinon, si c’était la vraie vie, en plein milieu du concert, je m’arrêterais pour manger un sandwich et passer un coup de fil à ma mère. Tout en soi n’est pas intéressant à montrer. Ce n’est pas une question de personnage, c’est une question de représentation. Quand on est regardé, on a le choix de ce qu’on va montrer à l’autre.

Essayez-vous de faire passer un message à travers vos chansons ou est-ce juste de la déconne?

Je n’ai pas vraiment envie de répondre à cette question, parce que j’ai toujours fait partie de ceux qui, dans les musées, ne lisent pas les petits encarts à côté des œuvres d’art. Je n’ai jamais souhaité qu’on m’en explique la signification. J’accorde suffisamment de confiance aux gens qui m’écoutent pour comprendre, parce que je pense qu’ils sont beaucoup moins bêtes que ce qu’on leur dit à longueur de journée. Et puis je ne suis pas vexé quand on perçoit mon message au premier degré et qu’il fait bien rigoler ; c’est déjà bien de pouvoir juste rigoler.

Et qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette aventure puisque vous ne cherchez pas la gloire ?

Les putes, la drogue, le showbiz… (rires) Vous me demandiez tout à l’heure en quoi je crois ? Partir en tournée donne moins envie de mourir parce que tous les jours on rencontre des gens qui comprennent ce qu’on raconte. Que finalement on est peut-être nombreux à penser de la même manière. Et peut-être qu’un jour on va se mettre tous debout.

Giedré, elle n’est définitivement pas comme les autres. Elle a répondu avec simplicité, sincérité et humour. Mais toujours d’une manière sensée et pleine d’intelligence. Il y a des fans de ses chansons. Il y a et y aura des fans de ce qu’elle raconte. Merci à elle pour ce moment délicieux…

 

lundi, 14 mars 2016 11:19

Vampire en pyjama

Dionysos est né deux fois. C’est ce qu’affirme Mathias Malzieu en publiant ce nouvel album « Vampire en pyjama ». Un titre qui met en exergue un monstre, dans un état inhabituel. Quoi de plus normal pour ce groupe français habitué à nous entraîner dans des histoires peu communes. Parce qu’une fois de plus, un récit se cache au milieu de ces chansons. Une maladie grave, un homme qui a voulu vivre trop vite, des héros en blouse blanche… Si c’est toujours aussi subtilement écrit, musicalement, il y a une anémie de puissance. Vous savez, cette énergie débordante et contagieuse de « La métamorphose de Mr Chat » par exemple. On ne la retrouve pas ici. Il semblerait qu’un leader affaibli ne puisse donner naissance qu’à un album lui-même pas au mieux de sa forme. Ca raconte, oui. Mais là aussi, il faudrait une bonne transfusion des émotions contenues dans « La mécanique du coeur » pour nous faire frissonner comme si on était « Le jour le plus froid du monde ».

Reste que pour les fans du groupe, tout n’est pas à jeter. On aura un petit sourire nostalgique quand viendra le temps de « Déguisé en moi » ; inévitablement, une galerie de personnages tels que Giant et Little Jack, Tom Cloudman, le pire cascadeur du monde, nous reviendront en pleine face, comme si Monsieur Malzieu avait semé dans ses créations passées tout ce qui lui arrive aujourd’hui.

L’avantage chez cet auteur hors pair, c’est que tout va de pair justement. « Le journal d’un vampire en pyjama », roman sorti en même temps que ce recueil de chansons très personnelles, est si magnifiquement mis en musique, que ce qu’il manque dans certains titres, on peut aller le chercher dans ces pages. On perçoit alors mieux ce qui se trame dans cette douceur infinie.

Une reprise a le bon goût de venir se perdre. On ne sait pas ce qu’elle fait là mais on ne se lasse pas de cette version de « I follow the rivers » qui semble, elle, immortelle, intemporelle.

Ce « Vampire en pyjama » est bel est bien un « Guerrier de porcelaine », probablement le morceau le plus identifiable au groupe. Il a de la gueule, donne l’une ou l’autre claque gentille mais se brise par endroits.

 

jeudi, 09 janvier 2014 15:51

Loved Me Back To Life

Céline Dion est devenue, au fil du temps, un grand nom de la chanson. Sur son nouvel album, c'est peut-être même plus ce nom que ses véritables talents qu'elle fait valoir. Afin de toucher un public le plus large possible, la chanteuse canadienne alterne titres en anglais et en français. Elle a, cette fois, choisi de s'exprimer dans la langue de Shakespeare ; et il faut avouer que « Loved Me Back To Life » concède lui aussi des airs, par moment, dramatiques. Dramatique d'ennui, de non renouveau et de musique commerciale à souhait... Pourtant, les ventes se portent plutôt bien, surtout en France. Mais où sont les surprises, les prises de risque ? Vous me rétorquerez, sans doute, pourquoi changer son fusil d'épaule quand tout roule pour le mieux ? La question est posée et selon la réponse que vous y apporterez, votre avis sur le dernier Céline Dion ne sera pas le même.

 

Les BB Brunes offrent à leurs fans un « long courrier ». Mais ils ne sont pas seuls à y inclure du contenu puisque Vanessa Paradis, Benjamin Biolay, Oxmo Puccino, Keren Ann, HollySiz et Carl Barât ont pris part à l'aventure. Au-delà de ces duos, ce collector propose également deux inédits, deux démos et un remix. Il est d'ores et déjà disponible en CD + DVD Bonus.

 

mercredi, 08 janvier 2014 02:00

Raz Ohara revit après douze ans d'absence

SHITKATAPULT, le label fondé par T. Raumschmiere et Apparat est de retour ! En relançant le label, ils créent un sous label dédié aux albums plus mélodiques, imprégnés d'ambient et d'indé. Pour fêter ses débuts, Album Label ramène aux affaires Raz Ohara. L'américain, exilé à Berlin, revient donc après douze ans d'absence. « Moksha » est donc son troisième album. Influencé par le dub, Raz Ohara glisse aussi de la soul et de l'électronica dans sa recette si personnelle. L'album inclut une reprise du célèbre titre de Daniel Johnston, « True Love Will Find You In The End ». La sortie est prévue le 22 janvier.


Tracklisting :

1 Sungaze
2 Little People
3 True Love Will Find You In The End
4 Two Young Mates
5 Beija Flor
6 Moksha
7 Light 7:41

 

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