Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Bernard Dagnies

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mercredi, 02 septembre 2009 20:12

Vaya Con Dios de retour

« Comme on est venus », c’est le titre du prochain album de Vaya Con Dios. Il devrait sortir cet automne. Tout ce qu’on sait jusqu’à présent, c’est qu’il sera interprété dans la langue de Molière et qu’un premier single devrait paraître sous peu.

Pour plus d’infos : http://www.vayacondios.info

 

mardi, 25 août 2009 23:28

Gloria

The New Christs vient de fêter son vingt-cinquième anniversaire d’existence cette année. Enfin, si on ne tient pas compte des multiples pauses que le combo aussie s’est accordé au cours de ces trois décennies. Encore qu’en matière de longévité, seul le chanteur et membre fondateur Rob Younger, est toujours au poste. Faut dire que le personnage a milité au sein de toute une série de formations, dont les mythiques Radio Birdman. Tout comme le bassiste, Jim Dickson (NDR : il figure au sein du line up, quand même, depuis 1989), qui a également et notamment sévi chez les Barracudas, Passengers, Deniz Tek Group. Trois nouveaux membres ont donc intégré le band, en 2006. Mais on ne va pas faire un inventaire de cette scène antipodale, en perpétuelle ébullition, sinon on va y passer la journée.

Venons-en donc au septième album studio des New Christs. Très électrique, il intègre épisodiquement des séquencde claviers vintage. Faut dire qu’en général, les deux gratteurs mettent la gomme. Et la conjugaison de riffs effilés, ‘crépitants’, saignants, rugissants, décapants, sauvages mais bigrement efficaces entretiennent une intensité blanche digne du southern rock de Lynyrd Skynyrd, du garage des débuts des Stooges, tout en préservant un sens mélodique beaucoup plus proche du punk que du metal (NDR : pensez à Leather Nun, mais en plus furieux). D’ailleurs la voix de crooner bouleversante, parfois déclamatoire, souvent au bord de la rupture de Younger, responsable de lyrics ambitieux, corrobore cette impression. Et on n’oubliera pas la section rythmique aussi solide que puissante. En outre, il ne faut pas oublier que ce band est une influence majeure pour The Hives, The White Stripes ou encore The Jon Spencer Blues Explosion. Une exception dans le tracklisting, « Psych nurse », un morceau enrichi d’accès de piano, mais surtout d’une section de cuivres. Et je dois avouer que si la première écoute de l’elpee m’avait laissé une impression plutôt mitigée, la seconde m’a complètement rassuré sur le potentiel de cette légende toujours bien vivante. Et pourtant, quand ils se produisent en concert chez nous, ils attirent rarement plus de 100 personnes. Faudrait peut-être qu’ils pensent à organiser une distribution miraculeuse de pain et de poissons…

 

mardi, 25 août 2009 23:23

Enter The Vaselines (Deluxe Edition)

Saviez-vous que Kurt Cobain était un grand fan des Vaselines ? Nirvana a d’ailleurs repris plusieurs de leurs compos, dont « Son of a gun », « Molly » ou encore « Jesus wants me for a sunbeam ». Mais qui étaient les Vaselines ? Une formation écossaise née en 1986, drivée par Eugene Kelly et Frances McKee. Qui se partageaient, chant, composition et guitares. Une section rythmique complétant alors le line up. A leur actif deux Eps : « Son of a gun » et « Dying for it » ainsi qu’un seul elpee, « Dum dum », des disques enregistrés sous la houlette de Stephen Pastel. Et puis un tas de compos jamais éditées, dont des démos, des cassettes et enregistrements ‘live’. En 1992, ce combo avait déjà fait l’objet d’une réédition intitulée « The way of Vaselines – The complete History ». Et « Enter The Vaselines » reprend les mêmes ingrédients en y ajoutant quelques inédits (NDR : récupérés dans les fonds de tiroirs susvisés) ; le tout bénéficiant bien sûr d’une remasterisation. Pourquoi une nouvelle compilation, alors ? En fait, en 2008, le groupe s’était reformé pour participer au concert célébrant le 20ème anniversaire de Sub Pop. Et dans la foulée, le combo a décidé de repartir en tournée. Notamment aux States, où il a accordé six concerts.

Bref, pour en revenir à cette édition Deluxe, si le premier cd est fort intéressant, mettant en exergue une musique pop mélodieuse, rafraîchissante, charmante, sensuelle (NDR : et le mot est faible, quand on décortique les lyrics), fruit d’un mélange subtil entre acoustique et éclectique (NDR : parmi les influences majeures du groupe on peut citer le Velvet Underground, les Pastels, Modern Lovers, Nancy Sinatra et Lee Hazlewood ainsi que Jesus & Mary Chain), et illuminée par la voix ingénue de Frances et celle plus laconique d’Eugene, le second cd a essentiellement une valeur historique, la qualité du son, malgré la re(re)masterisation, s’avérant quand même insuffisante. On en épinglera quand même pour la forme, la cover aride du « I didn’t know I loved you (‘til I saw you rock’n roll) » de Gary Glitter. Er pour que votre info soit complète sachez que le tout est enrichi d’un booklet informatif mettant essentiellement en exergue deux interviews, et non des moindres. Un entretien accordé à Everett True et l’autre à Stephen Pastel.

 

mardi, 25 août 2009 23:20

Sun gangs

Curieux, le troisième album de The Veils semble parfois hanté par Ian McCulloch. Oui, oui le chanteur d’Echo & The Bunnymen ; même que « Larkspur » (NDR : une compo de plus de 8 minutes) me rappelle les divagations psychédéliques originelles reproduites en live par la formation de Liverpool. Un titre passionnel qui permet à Andrew Finn, le chanteur/compositeur/lyriciste d’épancher ses émotions les plus extrêmes. Ou encore lors du fougueux « Sit down by the fire », un morceau plus acoustique, au cours duquel, la voix est trempée dans la reverb. Mais la comparaison entre les timbres des deux vocalistes, s’affiche surtout sur les titres les plus calmes. Moment choisi par Andrew pour se faire crooner (NDR : qui a dit Neil Diamond ?) A l’instar de « Begin again », caractérisée par sa jolie mélodie au piano ; et puis du titre maître. Une plage dont l’indolence ambiante accentue une impression de mélancolie ténébreuse. Sans oublier « The house she lived in », une valse profilée sur un piano staccato que balaie des accès de guitare vibrato. En général, l’album est quand même sombre. Et pas seulement à cause des lyrics. Traversé de furtives éruptions de guitare, « It hits deep », par exemple, baigne au sein d’un climat lugubre, même si la mélodie me rappelle étrangement le « Don’t let me down » des Beatles. Et les deux titres les plus explosifs sont également les plus gothiques. Killed by the boom », tout d’abord. Imprimé sur un tempo convulsif il est déchiré entre refrains hantés et couplets déclamatoires voire vindicatifs. « Three sisters », ensuite. Une chanson incantatoire, survoltée, richement texturée (NDR : ces mandolines !), mais dans l’esprit de Wovenhand. Un titre plus poppy : l’hymnique « The letter ». Soutenu par des drums offensifs et bercé de guitares bringuebalantes, il aurait pu figurer au répertoire de Coldplay. Et puis un morceau de folk lo-fi contemporain : « Scarecrow ». Extrêmement dépouillé, il baigne dans une atmosphère particulièrement désenchantée. L’opus n’est pas aussi exceptionnel que « Nux Vomica », mais malgré ses références marquées et l’une ou l’autre compo plus dispensable, il tient quand même bien la route.

vendredi, 21 août 2009 11:10

Coup double (bis)…

Pall Jenkins and Tobias Nathaniel, les membres fondateurs de The Black Heart Procession et Three Mile Pilot, ont enregistré respectivement un album pour chacun de leurs projets. Manquait plus qu’ils se consacrent également à un nouvel elpee pour Pinback. C’est la première fois que le duo utilise cette méthode. Pour TBHP il s’agit bien du sixième opus. Intitulé tout bonnement “Six”, il paraîtra ce 6 octobre et a été autoproduit. Par contre, il n’y a pas encore de date officielle pour celui de TMP.

Tracklisting de « Six »

01. When You Finish Me
02. Wasteland
03. Witching Stone
04. Rats
05. Heaven and Hell
06. Drugs
07. All My Steps
08. Forget My Heart
09. Liar's Ink
10. Suicide
11. Back To The Underground
12. Last Chance

13. Iri Sulu

Pour votre info sachez que The Black Heart Procession se produira le 25/11/09 au 4AD de Diksmuide (B) et le 29/11/09 au Botanique de Bruxelles, dans le cadre du 15ème anniversaire du label Toutpartout.

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/theblackheartprocession

 

jeudi, 20 août 2009 22:58

Windmill : un second album !

Le deuxième opus de Windmill paraîtra ce 14 septembre. Il fait suite à « Puddle City Racing Lights » et s’intitule « Epcot Starfields ». Découpé en 10 titres, il a été coproduit par Tom Knott et le groupe. Pour vous donner une petite idée, la musique de la bande à Matthew Thomas Dillon oscille quelque part entre Mercury Rev et Flaming Lips. Avis aux amateurs…

Tracklisting :

1. Airsuit 
2. Big Boom 
3. IMAX Raceway 
4. Ellen Save Our Energy
5. Epcotman 
6. Epcot Slow 
7. Photo Hemispheres 
8. Shuttle 
9. Sony Metropolis Stars
10. Spaceship Earth

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/windmillband

 

 

jeudi, 20 août 2009 22:58

Coup double…

Sufjan Stevens éditera deux nouveaux albums dans les prochaines semaines. En fait, le tout premier, « Run Rabbit Run », n’est pas vraiment nouveau, mais une adaptation d’« Enjoy the rabbit » concocté en 2001, au cours duquel notre ami s’était abandonné dans de curieux petits jeux électroniques. La mouture revue et corrigée propose toutes ces compostions réinterprétées par le quatuor à cordes new-yorkais Osso. Conceptuel, cet album s’inspire de l’horoscope chinois. Sa date de parution est prévue pour le 6 octobre.  

Intitulé « The BQE », le second opus est un cd/dvd qui retrace dans les grandes lignes un set accordé par Sufjan Stevens à New York, toujours en 2007 ; une prestation destinée à rendre hommage au hula-hoop et à la Brooklyn-Queens Expressway (NDR : c’est une portion d’autoroute sise du côté de Brooklyn). Pour avoir davantage d’infos, il faudra attendre la parution de la chronique. C’est une new quand même !

jeudi, 20 août 2009 22:56

Un nouvel Arcade Fire est né…

C’est ce que raconte la presse spécialisée lorsqu’elle évoque Edward Sharpe & The Magnetic Zeros. Leur premier opus, « Up From Below », est paru sur le Vieux Continent ce 13 juillet, et la formation californienne se produira au Pukkelpop ce 22 août. Enfin, pour enregistrer cet elpee, le combo a bossé sur du matos analogique datant de 1979.

Tracklisting

1. 40 Day Dream
2. Janglin’
3. Up From Below
4. Carries On
5. Jade
6. Home
7. Desert Song
8. Black Water
9. I Come In Please
10. Simplest Love
11. Kisses Over Babylon
12. Brother

13. Om Nashi Me

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/edwardsharpe

 

 

mardi, 18 août 2009 21:58

Nivraym

Affichant un patronyme imprononçable, cette formation nous vient du pays au soleil levant (NDR : fallait s’en douter). Elle est conduite par le drummer de Ruins, Tatsuya Yoshida. Son projet parallèle en est quand même à son troisième opus. Et pour enregistrer ce nouvel elpee, le line up a subi de profondes modifications. En enregistrant notamment l’arrivée d’une nouvelle vocaliste au timbre soprano, Sagara Nami (NDR : qui rejoint donc une autre chanteuse féminine, Kubota Aki).

Mais venons-en au contenu de cet opus. Prog. Mais un prog éclaboussé par le volume du métal, l’attitude du rock et l’énergie du hardcore punk (NDR : c’est dans la bio). En fait, on est ici en présence d’une forme alternative de ‘zeuhl’, un style imaginé par Magma et adopté également par Eskaton, un autre groupe français. Parce que les paroles chez Koenji Hyakkei sont chantées en ‘kobaïen’. Et évidemment leur musique s’inspire du groupe de Vander (NDR : jazzyfiant, le drumming de Tatsuya Yoshida est aussi impressionnant que celui de son maître). Mais aussi de Ruins (NDR : surtout l’album ‘Symphonica »). Et puis d’Emerson Lake & Palmer (NDR : pour les claviers). Ah oui, j’allais oublier, ce disque était paru en 2001. Exclusivement au Japon. Et vient de bénéficier d’une réédition mondiale après remasterisation et refonte totale des parties instrumentales et vocales. Fallait quand même le signaler ! On n’arrête pas le (prog)rès ( ?!?!?)…

 

mardi, 18 août 2009 21:54

Guerillaton

Au sein de cette formation établie à Providence, dans le Rhode Island, on retrouve l’ex-guitariste d’Arab On Radar, Jeff Schneider, ainsi que des anciens membres de Machine et Bossman, des ensembles qui sévissaient autrefois dans la zone crépusculaire de l’underground. Ce qui est peut-être encore le cas pour Made In Mexixo. Enfin, pour l’instant ; car franchement, leur expression sonore ne maque pas d’allure. Et pour cause, elle navigue à la croisée des chemins de la no wave (Sonic Youth), du hardcore (Fugazi) du jazzcore (John Zorn), de l’urban blues (Captain Beefheart, Birthday Party), du hardcore (AIDS Wolf, Fugazi) du latino dream pop (Drugstore), du surf (Dick Dale), du punk yankee (Dead Kennedys), du punk funk (Liquid Liquid) et du reggaeton (fruit d’un mélange de ragga et de hip hop). Que d’étiquettes ? Et vous n’êtes pas au bout de vos peines, puisque les vocaux sont assurés par une vocaliste (Rebecca Mitchell) dont le timbre oscille quelque part entre Lydia Lunch, Nina Hagen, Siouxsie Sioux et Lene Lovich. « Guerillaton » constitue leur second opus. Découpé en 13 fragments, il réalise la fusion parfaite entre impétuosité, sensualité et excentricité sans pour autant négliger l’aspect mélodique. A mon humble avis, Made In Mexico possède suffisamment de potentiel pour faire son trou. C’est tout le mal qu’on lui souhaite…