Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

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Tin Hat

The Sad Machinery of Spring

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Quand cinq multi instrumentistes géniaux se rencontrent, une explosion se produit instantanément. Tout comme le regard surréaliste que portait Bruno Schulz sur le monde, l'imaginaire prend la parole. Fruit d'une connexion télépathique, « The Sad Machinery of Spring » est un hommage fidèle à cet artiste judéo polonais, peintre et écrivain solitaire, qui brandissait sa république des rêves. Transgressant les frontières pour une lecture écorchée de virtuosité, le quintet new yorkais bouleverse les mesures dans un génie d'orchestration. L'oeuf que forment Mark Orton et Carla Kihlstedt (accordant leurs pianos, guitares, violons ou harmonicas) éclot sur une paille brûlante d'éclectisme sous l'égide de l'école classique trempée de jazz, de folk et d'ethnique. Ils seront rejoints par Ara Anderson (trompette, piano, clavier, sax baryton), Ben Goldberg (clarinette alto et contre alto) et l'hallucinante harpiste Zeena Parkins (présente sur la scène rock aux côtés de Mike Patton) pour un voyage poignant en plein coeur de la poésie sonore. Utopiste, fabuleux et riche de perceptions, le vaisseau Tin Hat ballotte sur des eaux ensorcelantes (« The Secret Fluid Of Dusk », « « Daisy Bell » et la voix nourricière de Kihlstedt), à l'énergie captivante (les vibrations balkaniques de « Blind Paper Dragon ») voire dévorante (« Dead Season », « Janissary Band »). L'opus s'ouvre telle une tragédie baroque et sublime. A l'instar de l'oeuvre de Schulz. Ad vitam æternam. `Aucun rêve, si absurde soit-il, ne se perd dans l'univers. Il y a en lui une faim de réalité, une aspiration qui engage la réalité, qui grandit et devient une reconnaissance de dette demandant à être payée.'