Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Tokyo Police Club

Champ

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Pas sûr que les forces de l’ordre apprécient les missiles pop assénés par les Canadiens de Tokyo Police Club ! En effet, ils risquent de mettre à mal la quiétude de n’importe quelle bourgade endormie par les chaleurs estivales… « Champ », le 2ème LP de cette jeune formation, est en effet un parfait condensé de rock mélodique, confirmant enfin leur très réussi 1er Ep, « Lesson in Crime », paru en 2006. Un groupe est à nouveau au top de sa forme après avoir publié un premier opus quelconque, en 2008 (« Elephant Shell »). La pression semblait d’ailleurs avoir desservi la formation, à l’issue du concert de louanges démesuré, accordé à « Lesson in Crime ».

Pour concocter ce long playing, les musiciens ont pris le temps (2 ans !) afin de composer des hits portés par des guitares acérées et raffinés par la voix tellement sexy de Dave Monks. Hormis les plus sourds d’entre nous, peu de monde devrait résister aux tubes de la trempe d’« End of a Spark », de « Gone », caractérisé par ses synthés sautillants, et surtout de l’imparable « Breakness Speed ». A peine âgés de 20 ans, les Canadiens ont pris de la bouteille tout en n’abandonnant pas leur art à torcher des refrains pop et entêtants dignes des Strokes ou autres Buzzcocks. Dommage qu’au deux-tiers de l’album, l’inspiration commence à s’essouffler. Mais pour le reste, à l’écoute des compos de ces ex-rois de la blogosphère, on est en droit de se demander : mais que fait la police ?

 

Tokyo Police Club

En perte d’efficacité…

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La Rotonde se remplit difficilement. Tokyo Police Club avait pourtant séduit par son premier EP, assurant admirablement la succession des Strokes de leurs débuts. « A lesson in crime », en condensé de guitares explosives mais mélodiques, annonçait un avenir radieux pour les quatre Canadiens.

D’observer la salle aussi aérée soulève quelque scepticisme ; et la première partie, The Moebius Band, est accueilli avec la plus grande réserve. Pourtant le trio new-yorkais déjanté fait tout son possible pour égayer l’atmosphère. Les compositions partent dans tous les sens, dégagées de tout conformisme, au risque de sacrifier la cohérence et la structure. Batterie, basse et guitare sont soutenues pas des machines, dans une formule électropop qui, malheureusement, ne couve plus beaucoup de mystères. La performance s’écoulera finalement sans heurts, comme sans véritable accroche malgré le bon esprit et la qualité de l’instrumentation. Il manque l’assaisonnement pour s’émoustiller. Pas de rappel ; les applaudissements s’éteignent rapidement et le ton hagard s’installe, qui ne quittera plus la soirée. Les Nuits du Botanique ont-elles épuisé tous les mélomanes ?

L’énergie de Tokyo Police Club fera à peine sourciller. Les guitares s’affolent toujours autant sur les premiers morceaux, tirés de leur dernier « Elephant Shell ». Mais l’urgence n’est plus fondue dans les mélodies croustillantes qu’on leur connaissait. Les visages s’animent surtout lors de l’interprétation de morceaux plus anciens, comme « Nature of the experiment » ou « If it works » ; mais davantage d’efforts sont nécessaires pour adhérer aux nouvelles créations. Seul le single "Your English Is Good" ranime spontanément l’effervescence du public. Pour le reste,  la formule, toujours aussi brute et en puissance, a malheureusement perdu en efficacité. Les rythmes s’effilochent, la mélodie est moins perceptible, le son moins franc, le tout moins échevelé. Pourtant, la mise à l’honneur du synthé ajoute une consistance bienvenue et on ne devrait que se réjouir de voir ainsi s’émietter la parenté avec les Strokes. Malheureusement, ce qu’« Elephant Shell » gagne en singularité, semble fondre dans une power pop encore en cheminement et sans grande conviction.

L’indécision du public signe l’absence de rappel. Légère déception pour ce (très) jeune quatuor sur qui la presse et le buzz avaient peut-être simplement misé trop d’attentes.

Organisation Botanique

Tokyo Police Club

A Lesson In Crime

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Avant toute chose, réjouissons-nous de la mise en place d’un réseau de distribution cohérent pour l’excellent label canadien ‘Paper Bag Records’. Si votre oreille est passée à côté de projets aussi excitants que Controller.Controller, Memphis ou Uncut, récurez-vous les tympans avec une feuille d’érable et procurez-vous quelques albums d’artistes signés sur ce label.

Nouveau venu dans la famille Paper Bag, Tokyo Police Club est à rapprocher des Strokes. L’amalgame est inévitable. David Monks emprunte la même tessiture rappeuse que Julian Casablancas. Si bien que si Tokyo Police Club assurait la première partie des concerts des Strokes, le public pourrait participer au grand jeu du ‘qui chante quoi’. Chanteurs amovibles pour rock’n’roll interchangeable en quelque sorte. Sauf que... les Strokes ont laissé entrevoir leurs guitares dès 2001. A l’époque, les riffs de Nick Valensi chassaient les beats comme les Américains avaient chassé les communistes. C’était un bouleversement idéologique. D’une façon ou l’autre, les Strokes ont changé les mentalités. En 2007, les quatre Tokyo Police Club délivrent huit chansons d’excellente facture, certes. Mais les Canadiens se posent ici en suiveurs. Voici donc les lieutenants attitrés des New-Yorkais. Ceux-ci devront néanmoins faire attention à ne pas se laisser surprendre par les brûlots (« Cheer It On », « Nature of the Experiment », « Be Good ») de Tokyo Police Club. Au moindre faux pas de Casablancas et sa bande, ce sera les mains en l’air et derrière les barreaux ! Qu’on se le dise...