Le dernier combat de Malween…

Malween est le projet emmené par Julien Buys, auteur, compositeur et interprète, originaire de Nantes. Julien a quitté le monde de la finance, sans regret, en 2017 pour devenir comédien voix-off le jour et chanteur/guitariste a sein de différents projets…

logo_musiczine

Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

mass_hysteria_ab_15
frank_carter_and_the_ratt...

Helmet on Spécial

Écrit par
&

« Helmet on » constitue le deuxième elpee de Manolo Redondo. Il fait suite à « A drop about to drown », paru en 2015. Quatre titres sont interprétés dans la langue de Molière. Et dans ce cas de figure, on ne peut s’empêcher de penser à Bernard Lavilliers. A cause des textes, sans doute, mais également au climat au sein duquel baigne ces plages. Le reste est chanté dans celle de Shakespeare. Et paradoxalement, le timbre de Manolo évoque alors Matt Berninger (The National), même si parfois les inflexions sont empruntées à Stuart Staples (Tindersticks). Dans ce dernier cas, c’est flagrant sur la semi-valse « Bigger blow », titre au cours duquel, il adopte celle d’un crooner. Ou encore tout au long de l’emphatique « Ten thousand days ».

L’opus s’ouvre par le légèrement funky (NDR : cette guitare rythmique !) « Stains remain », réminiscent de Talking Heads. Parfois les cordes de gratte adoptent des sonorités brimbalantes, tintinnabulantes, un peu comme chez Sad Lovers & Giants. A l’instar de « Best kept secret », nonobstant cette envolée ‘bowiesque’. Et puis sur le superbe « No one cares », enrobé de chœurs atmosphériques. Meilleur morceau du long playing, « Winter garden » (NDR : coïncidence, mais ce titre colle vraiment à l’esprit de SL&G) est balayé de cordes semi-acoustiques et tapissé par un orgue chaleureux. Des cordes traitées comme une mandoline, à la manière d’And Also The Trees, sur « Lo is the new hi », une piste pimentée par un orgue vintage. Et nouvelle surprise, elles nous plongent dans l’univers du « Trespass » de Genesis sur le presque prog « Waves men ocean ». Elles finissent même par carillonner en se convertissant au surf, sur le morceau final, « Conquête spaciale ». Tout en arpèges et de nouveau souligné de chœurs, « Des Incas et des Khmers » nous entraîne dans un monde mystérieux, presque mystique. Sur le titre maître », on retrouve un riff de gratte emprunté au « Fearless » du Floyd (NDR : si, si, ce morceau à la gloire du club de football de Liverpool !) Et toute cette texture est généreusement et judicieusement enrichie par un tas d’instrumentation, dont ces cordes acoustiques, jouées tour à tour en picking ou carrément plaquées. Franchement une excellente surprise !

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Manolo Redondo
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: Differ-Ant / La Centrifugeuse Communication
  • Date: 2017-10-27
  • Rating: 4
Lu 964 fois