Casey Hensley est chanteuse. Elle signe la majorité de son répertoire qu’elle consacre au blues, à la soul, au swing et au rock'n'roll. Cette authentique jeune Californienne vit non loin de la frontière mexicaine, à San Diego très exactement. Elle n'a pas encore trente ans. Ses débuts discographiques remontent à 2017, année au cours de laquelle elle avait déjà gravé "Casey Hensley Live", sur le label notoire Vizztone. Elle est toujours soutenue par un backing group impliquant d’excellents musicos, parmi lesquels figure la guitariste Laura Chavez, ex-gratteuse de feu Candye Kane, qu’elle a côtoyé au cours des dernières années de son existence. Et comme le monde est petit, Evan Caleb Yearsley se charge des drums. Il s’agit, en fait du fils de Tommy Yeartsley, le bassiste des Paladins, et de… Candye Kane. Le line up implique également un autre musicien issu de San Diego, en l’occurrence, le vétéran Jonny Viau. IL se charge des saxophones. Le second elpee de Casey Hensley est découpé en neuf pistes.
La plage éponyme met rapidement en exergue la voix imposante et autoritaire de Casey. Quand elle passe au tempo boogie, c’est pour autoriser la première sortie fulgurante de Laura sur les cordes. Et c'est bien ce schéma de l'union entre les deux femmes qui va s'imposer sur toutes les pistes. Le charisme de Miss Hensley s’impose naturellement sur les titres lents, et notamment lors des ballades aux accents R&B, comme "Love will break your heart" ou "Don't want it to stop", mais encore lorsqu’on est plongé dans l'ambiance du Chicago Westside chère à Magic Sam, comme sur "You should be so lucky". Et puis, l'ombre de Candy Kane se met à planer sur les jumps californiens, "Be my baby" et 'All in", des morceaux au cours desquels Laura Chavez peut laisser éclater son énorme potentiel. Un excellent album !