La révolte de Bagdad Rodeo...

Le premier single extrait de « Quatre - L'album sans Fin - Part 1 », le nouvel album de Bagdad Rodéo, « Révolution Vendetta », nous plonge dans les racines du groupe, de son combat, celui de la liberté à tout prix et de l'esprit critique qui font de Bagdad…

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Manu Chao - Bau-huis
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Eric Ferrante

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Ce serait presque vous faire injure que de vous présenter Jack White et ses nombreux side projects (NDR : trop tard : The Go, The White Stripes, The Raconteurs, The Dead Weather…)

Producteur et guitariste de génie, John Anthony Gillis, pour les intimes, a déjà marqué l’histoire du rock du haut de ses 39 balais, à coups de gueule et de grattes. C’est, en effet, à l’âge de 25 ans que le charismatique chanteur/guitariste des White Stripes y a laissé une empreinte indélébile et est devenu l’un des pionniers du garage rock revival.

Deux ans après la sortie de son premier album solo « Blunderbuss », le beau gosse de Détroit récidive et continue à multiplier les casquettes en solitaire, loin des supergroupes. Tout comme son premier LP solo, « Lazaretto » est la construction d’un seul homme (producteur, réalisateur, auteur-compositeur-interprète…) Un onze titres aux guitares crasseuses et au son férocement ‘Stripes’ qui ne devrait pas décevoir les fans de l’un des meilleurs guitaristes du globe (Mr. White a été classé 17ème meilleur guitariste de tous les temps par le célèbre magazine Rolling Stone).

« Lazaretto » sortira le 9 juin prochain via Third Man Records (son propre label) et XL Recordings.

Extraits :

Teaser : "High Ball Stepper" 

Single : "Lazaretto" 

Track listing :

1. Three Women
2. Lazaretto
3. Temporary Ground
4. Would You Fight For My Love?
5. High Ball Stepper
6. Just One Drink
7. Alone In My Home
8. Entitlement
9. That Black Bat Licorice

European Tour Dates :

29.06.2014 – L’Olympia – Paris (Sold Out)
30.06.2014 – L’Olympia – Paris (Sold Out)
05.07.2014 – Eventim Apollo – London (Sold Out)
25.06.2014 – Glastonbury – Somerset
03.04.2014 – Heineken Music Hall – Amsterdam
04.07.2014 – Open’er Festival – Gdynia

 

www.thirdmanrecords.com/vault

http://jackwhiteiii.com/

 

 

mardi, 01 avril 2014 01:00

Musiczine au pays des elfes.

Comptant 320 000 habitants à peine et programant plus de 20 groupes chaque année sur toutes les scènes internationales, l’Islande est incontestablement l’un des pays les plus prolifiques de notre continent en matière de musique. Une politique culturelle dynamique qui ose la culture, un ‘New Deal’ artistique qui a fait de cette culture le deuxième moteur de la croissance du pays, rapportant plus ou moins un milliard d’euros par an. Près de 20% du PIB national. Un pays qui prouve, s’il le fallait, qu’il existe une vie en dehors des banques et soutient le talent de ses artistes. Un résultat surprenant, non seulement par le nombre, mais aussi par la qualité. Ses artistes inspirés nous offrent l’inédit et l’inouï : des sons originaux, loin des sentiers battus et de tout lieu commun. Une nouvelle scène ‘Inspired by Iceland’ créatrice de nouveaux talents qui contamine la musique contemporaine.

Parmi cette masse de formations et d’artistes chaque jour grandissante, le plus difficile reste encore de se démarquer. C’est précisément ce que le trio electro-pop Samaris est parvenu à réaliser très rapidement. Bien avant même la sortie de leur premier album, les trois jeunes musiciens –Áslaug Rún Magnúsdóttir (clarinette), Jófríður Ákadóttir (chant) et Þórður Kári Steinþórsson (claviers/laptop)– ont été rapidement couronnés de prix prestigieux et ont recueilli les louanges quasi unanimes de la presse britannique. Critiques passant du NME (‘Elegant and unusual’) au Financial Times (‘Rich and textured’) !

C’est dans l’intimité du café de l’Ancienne Belgique que la chanteuse et la clarinettiste scandinaves vont nous livrer, avec beaucoup de simplicité et de modestie, les secrets de "Silkidrangar", leur premier long playing qui sortira le 5 mai prochain chez One Little Indian/Konkurrent. Un album dichotomique chanté dans leur langue natale naviguant entre les fleuves glaciaux de la musique et de la poésie traditionnelle islandaise et le fracas des océans de la musique électronique contemporaine. Un magnifique voyage entre tradition et futur.

Non, vous ne rêvez pas. Dans ce pays nordique, les légendes et les croyances envers ‘le petit peuple’ (elfes, lutins, fées et autres farfadets) sont des réalités tangibles et indéracinables pour de nombreux habitants.

Dans ce pays aux terres volcaniques, aux paysages majestueux, aux sols magiques, aux couleurs irréelles et aux aurores boréales dont la splendeur chromatique vous donne le vertige et vous coupe le souffle, difficile de ne pas être poète ou musicien. Le pays a une âme étrange et féerique : il est hanté d’entités qui vivent au fond du cœur de l’homme, à la lisière du rêve. L’imaginaire s’incarne, devient réalité. 

Croyez-vous en l’existence des elfes ?

Quand on perd des objets sans raison apparente, alors même qu’on sait pertinemment qu’ils devraient se trouver à un endroit précis et qu’ensuite on les retrouve inopinément, eh bien, moi, je pense que les elfes n’y sont pas étrangers. Certains vivent dans les pierres. Je me souviens que, lorsque j’étais enfant, je jouais derrière un énorme rocher. Tous mes amis étaient effrayés et me mettaient en garde. Ils étaient persuadés que des elfes résidaient là. Un jour, bravant mes potes qui tentaient de m’en dissuader en vain, j’ai escaladé le rocher sans tenir compte de leur avis. Arrivée au-dessus, j’ai sauté par terre mais je me suis mordu la lèvre tellement violemment que je saignais abondamment. J’avais alors à peine sept ans et cet épisode m’a beaucoup effrayé. Je suis retournée à la maison en courant, persuadée que cette mésaventure m’était arrivée à cause des elfes. 

Oui, je vous crois. Je vois bien que l’album s’inspire de l’atmosphère énigmatique de l’île, de sa culture si singulière, pourtant, la musique qui étoffe le chant est de facture électro. Quelle en est la raison ?

Je pense que la combinaison propre à notre fond artistique est effectivement plutôt classique, mais nous avons été happés par la musique électronique. Au début, nous ignorions que nous mêlerions musique classique et électro. Nous voulions composer des chansons et nous avions un piano à notre disposition et, donc, le processus s’est enclenché naturellement sans trame, ni plan prémédités. C’est également ce qui s’est produit avec un recueil de poésie islandaise qui se trouvait dans le studio. Nous l’avons ouvert et, le reste a suivi : l’inspiration a fait le reste, mêlant les textes anciens à la musique d’avant-garde. Une mise en contact insidieuse entre les pôles opposés du temps, et le passé et le futur se sont court-circuités. Faire revivre ces vieux poèmes grâce aux techniques musicales nouvelles, c’était vraiment très exaltant.

Qu’est-ce qui vous distingue, en gros, des autres groupes ?

Nous produisons un son qui nous est propre, chaque membre du groupe y met son grain de sel particulier : il peut s’agir du chant, de la clarinette ou de tout autre talent qui fait la différence, confère un supplément d’âme à la musique. Ce qui n’a jamais encore été fait, ni dans notre pays, ni ailleurs dans le monde.

Quels sont les groupes islandais qui vous ont influencés le plus et de quelle façon ?

Je ne pense pas que nous ayons été influencés réellement, pas directement en tout cas, mais nous les avons écoutés souvent quand nous étions jeunes et ils nous ont marqués forcément. L’inspiration se nourrit de notre éducation, de ce que nos parents nous ont transmis, de leurs convictions, de leurs goûts musicaux, des morceaux qu’ils nous faisaient écouter. Bien sûr, quand on grandit, on cherche un son qui nous soit propre et l’on se met à écouter la musique que l’on aime vraiment et plus celle qu’on nous recommande. J’écoutais Alice Smith. Bjork ? Non. Irrépressible et bourré de pop ! Cette forme d’éducation te marque irrésistiblement, que tu le veuilles ou non.

Est-ce que la nature exceptionnelle de votre île vous influence ?

Probablement. Mais il faut se rendre compte qu’il n’existe pas de lien direct entre l’écriture et la nature. Je ne me rends pas dans un espace naturel pour composer directement : je ne perçois pas une mélodie en contemplant les arbres, par exemple, cette formule ne marche pas ; bien sûr, je n’y crois pas non plus. Les gens évoquent notre environnement parce que les groupes qui viennent d’Islande ont un style particulier. Dès qu’on révèle notre nationalité, ça y est, ils ne distinguent plus que la nature de l’île. Elle nous imprègne, il n’y a pas l’ombre d’un doute, mais l’inspiration musicale arrive bien après cette immersion. D’abord, tu composes la musique, ensuite, il se peut que l’environnement naturel s’y invite et vienne s’y poser en quelque sorte. Ils confondent un peu tout. Ils sont persuadés que les artistes puisent directement l’inspiration dans la nature. Il n’en est rien. Je pense que c’est plutôt l’inverse.      

Comment définiriez-vous votre musique ?

Électronique. Tout son qui sort de l’ordinateur. On n’utilise pas de guitares ou autres instruments à cordes, le son est synthétisé. On préfère la voix et la clarinette. Ce sont des sonorités qu’on ne peut pas reproduire à l’aide de l’ordinateur. C’est en utilisant ces deux matériaux bien distincts qu’on crée notre ‘sauce’. La phase la plus intéressante, c’est quand on assemble ces deux tendances. On essaie de suivre une ligne très mélodique. Pas vraiment le rythme : ça se répète et ça remue. Nous tentons d’obtenir une sorte de récit, de construire une histoire en se servant de notre musique.

Quels sont vos points forts et vos points faibles en musique ?

Mon point fort, c’est, je pense, écrire des mélodies ; ma faiblesse, créer des beats. Je ne pense qu’à la mélodie et aux accords. Mais ensemble, la combinaison fonctionne : chacun lègue les atouts qui comblent les lacunes des autres membres du groupe.

Pourriez expliquer le sens de vos mots à quelqu’un comme moi qui n’est pas islandais ? Pour quelle raison chantez-vous dans votre langue natale ?

Ces mots ont la sonorité que nous cherchons. Ils s’accordent bien à notre musique. Ils ont davantage de signification qu’en anglais. C’est aussi parce que ce langage nous vient naturellement. Enfin j’imagine. Et c’est plus singulier, plus insolite que de chanter en anglais. Cette langue est spéciale, très traditionnelle. Les règles de grammaire, la syntaxe, la façon de construire les phrases, tout est très différent de l’anglais. Un choix dicté davantage pour la sonorité produite que pour la beauté même du poème. C’est notre marque de fabrique. Nous essayons de transmettre un sentiment ; la poésie et cette musique fusionnent parfaitement.

Lequel d’entre vous a écrit les chansons ?

J’écris les mélodies (Jófríður Ákadóttir). J’écris les paroles et j’ajoute la clarinette (Áslaug Rún Magnúsdóttir). On aime travailler ensemble.

Comment s’est déroulé l’enregistrement en compagnie de Gunnar Tynes ?

On souhaitait juste enregistrer quelques morceaux basiques. Il ne nous en fallait pas beaucoup. Il n’a pas ajouté grand-chose de personnel dans l’enregistrement, car on disposait à peu près de tout. Nous étions rétifs aux modifications, on ne le laissait pas inflencer, nous savions ce que nous voulions et comment il fallait faire… Il a juste appuyé sur le bouton rouge.

Vous a-t-il été facile de reproduire l’album sur scène ?

Oui. On interprétait déjà les chansons de l’album en concert. Pour certains morceaux, nous n’avons pas encore décidé de quelle façon on pourrait les produire en live ou comment rendre plus vivants les sons de la musique numérique. En fait, on joue à peu près de la même manière en live qu’en studio. C’est très similaire.

Quels sont vos projets pour le futur ?

On veut étudier, aller vivre à l’étranger. Nous ne sommes pas sous pression, nous créons de la musique sans contrainte, pour notre seul plaisir.

Découvrez le clip "goda tungl" ici et le single "Ég vildi fegin verða" .

 

mardi, 08 avril 2014 10:10

Jack White à l’Open´er

Producteur de renom, artiste génial, guitariste surdoué, véritable bête de scène, Jack White, icône incontestée de la scène rock alternative américaine, vient de confirmer sa présence à l’édition 2014 de l’Open´er festival. Premier festival européen choisi par le musicien de Détroit pour nous faire découvrir son premier album solo « Lazaretto » qui sortira le 9 juin prochain via Third Man (son propre label) et XL Recordings. Aucun single en vue pour l’instant, mais pour vous ouvrir l’appétit, White nous balance un premier extrait entièrement instrumental intitulé "High Ball Stepper"(http://youtu.be/sRbnAxrS3EM). Un son férocement ‘Stripes’ et une vidéo simplement magnifique. Un avant-goût prometteur qui ne devrait pas décevoir les festivaliers du bord de la Baltique.

Un nom de taille qui vient grossir une affiche XXL :

Pearl Jam, The Black Keys, Julio Bashmore, Bokka, Darkside, Daughter, Foals, Lykke Li, HAIM, Interpol, MGMT, Phoenix, Pusha T, Rudimental, Warpaint, Metronomy, Foster the People, Earl Sweatshirt, Afghan Whigs, Mela Koteluk, The Dumplings, Misia Ff et Król…

Outre la présence de Jack White, cinq nouveaux noms viendront également renforcer le line-up :

Kari et sa voix charismatique qui serpente entre une vaste gamme de sons : rythmes tribaux, électro et 80’s… Une artiste polonaise dont le dernier album "Wounds And Bruises" cartonne sur les ondes BBC Radio 1.

Rasmentalism & Marcinkowski Quartet with brass section, le groupe de rap polonais le plus célèbre de la planète, viendra également nous présenter son premier LP non-underground : " Za Młodzi na Heroda", un album paru sous l’influent label hip-hop Asfalt records qui a déjà largement traversé les frontières.

Souvent comparé aux White Stripes et aux Black keys, Royal Blood ne fera pas tache sur l’affiche 2014. Un duo rock/blues garage formé à Brighton en 2013 qui, avant même la sortie de son premier LP (‘‘Out Of The Black’’) prévue prochainement chez Universal, a déjà séduit la presse britannique. Un duo aux sections rythmiques (basse/batterie) costaudes qui a déjà fait ses preuves lors de sa tournée britannique et ses premières parties londoniennes des Artic Monkeys.

Mooryc a longtemps été l’un des meilleurs produits d’exportation made in Poland. Actuellement stationné à Berlin, le groupe livrera d’ailleurs une electronica qui a très vite été remarquée par le prestigieux label allemand Bpitch Control.

Les américains de Kuroma ne sont pas tombés de la dernière pluie. Intimement liés à MGMT, ils ont partagé plus de 60 dates (ensemble) à travers le monde. Outre le duo de Brooklyn, Kuroma a aussi partagé la scène avec des groupes comme primal Scream, Tame Impala… Cette fois, seuls sur scène le 3 juillet prochain, ils viendront jouer le meilleur de leur deuxième album, " Kuromarama", produit par Benjamin Goldwasser de MGMT.

Et l’affiche n’est pas terminée !

+ d’infos sur http://opener.pl/

Tickets en vente sur  ALTERSHOP   et Ticketpro

 

jeudi, 13 mars 2014 09:05

Sufjan Stevens n’est pas mort !

Non, Sufjan Stevens n’a pas disparu de la planète Terre après son expérience mystique et surréaliste  qui nous avait tous surpris lors de la sortie de sa onzième et dernière plaquette The Age Of Adz en 2010. Une étrange aventure artistique inspirée de l’œuvre de l’excentrique peintre américain Royal Robertson qui aurait pu nous laisser entendre que le petit génie de Détroit se serait perdu sur les  chemins d’étranges expériences chamaniques. Ou se serait reconverti dans la culture de champignons magiques à Hawaï.

On vous rassure tout de suite : tout va bien. Il serait juste tombé que dans la drogue et l’alcool.  C’est effectivement les deux thèmes qu’il aborde en empruntant la voie de son nouveau projet : « Sisyphus ». Un projet inspiré de l’univers artistique de Jim Hodges (sculpteur américain d’art contemporain basé à New-York) et commandé par le célèbre Walter Art Center (musée d’Art Contemporain de Minneapolis) et The Saint Paul Chamber Orchestra de Minneapolis dans le cadre du Liquid Music 2014. Un événement musical visant à vulgariser la musique classique contemporaine grâce à de nouveaux projets innovants, des musiciens atypiques et des formats de présentation uniques.

Un nouveau paysage coloré de la musique classique mis entre les mains d’orfèvre de trois artistes talentueux : Ryan Lott aka Son Lux (post-rockeur et rappeur alternatif de NYC), Sufjan Stevens et David Cohn aka Serengeti (rappeur alternatif de Chicago). Un trio qui griffera ce projet ambitieux d’une patte bien personnelle sous le nom de « Sisyphus ».

Si, dans un premier temps, cette triple rencontre pouvait paraître étrange, elle résonne aujourd'hui comme une évidence. Après le sulfureux "Calm It Down", un rap-électro chanté par Sergenti et enrichi de la divine voix pop de Sufjan Stevens, les trois lascars récidivent et nous assomment d’un surprenant "Alcohol" armé d'une lyric vidéo étourdissante.

Un slam sous musique électronique qu’illustre un déferlement d’images kitschissimes où l’alcool coule à flots. Un patchwork singulier alternant célébrités et personnages imaginaires : Arnold Schwarzenegger, Barack Obama, Mickey Mouse, Harry Potter, Pierce Brosnan, Mario et Luigi, mais aussi un kamikaze, des armes, des chiens, un pantalon flashy avec une licorne, et beaucoup de gens ivres qui se suivent sur le rythme lascif de Serengeti et Stevens. 

Une chanson qui traite le sujet sensible et douloureux de la dépendance addictive (alcool, drogues…). Ou comment les enfants apprennent par imitation au sein de leur famille à développer des tendances addictives. 

Bref, un deuxième titre explosif pour un premier album éponyme de « Sisyphus » sorti le 18 mars dernier chez Asthmatic Kitty, et l’on peut déjà vous dire que ce sera une belle bombe.

Du genre qui explose en douceur. 

Tracklisting:

01 Calm It Down
02 Take Me
03 Booty Call
04 Rhythm of Devotion
05 Flying Ace
06 My Oh My
07 I Won't Be Afraid
08 Lion's Share
09 Dishes in the Sink
10 Hardly Hanging On
11 Alcohol

+ d’infos : http://sisyphusmusic.com/

Bonus : paroles de "Alcohol" (elles valent franchement le détour !)  

[Serengeti]

Expression

Repression

Submission

My lesson is alcohol, alcohol, alcohol, alcohol

 

Submission

Precision

Possession

Suggestion is Tylenol, Tylenol, Tylenol, Tylenol

 

Depression

Repression

Expression

Obsession is Al-Anon, Al-Anon, Al-Anon, Al-Anon

 

Discretion

Oppression

My lesson

Transgression is protocol, protocol, protocol, protocol

 

I am my mother's son

I am my mother's son

I am my mother's son

I am my mother's son

 

The message in question

Disease in my knees

Was it alcohol, alcohol, alcohol, alcohol

 

Aggression

In question

Confessin' I need of it

Tylenol, Tylenol, Tylenol, Tylenol

 

Impression

Concession

Addiction

My lesson is Al-Anon, Al-Anon, Al-Anon, Al-Anon

 

Impression

In question

Intention

My weapon is alcohol, alcohol, alcohol, alcohol

 

I am my father's son

I am my father's son

I am my father's son

I am my father's son


 

The were divisible

Living invisible

Clinical

Pivotal

Biblical

Medical

Pinnacle

Criminal

Difficult miracle

Fucking embarrassing

Pitiful

Minimal

Dead in the head

Like a rat on my bed

With his teeth all a ready

To bled me in pleasure

So he sucked out my soul with the Devil's integrity

Yeah he sucked out my soul with the Devil's integrity

 

I am a witness

Acrylic an institute

Fuck me I'm heavy

I'm fucking incredible

Mess with my lesson

Devotion my heaven in question is heavy

And mental addiction adventure

I'm down on the floor and the rug is a mess

I'm a crab with a kiss and a squid on my chest

I can feel you beside me

I feel you around me

Equation is algebra

Lesson

Confession

I need you, be near me

I kill you, endear me

I kiss you

I catch you

I kid you

I want your protection

I jump like a tango

A kangaroo

Monogamy song is a mess

My address

I'm all sweaty

I need you beside me like Sisyphus

Down on me, holdin' me

Thrown like a knife

He's found in the stone

But I know he's a killer

The weight of the pillar

My theories a thriller

My stories are filler

I feel like venom

I'll bite you despite you

I wanted to like you

But I'll suck out your soul with the Devil's integrity

I'll suck at your dick with the Devil's integrity

 

[Sufjan]

I am not my father

I am not my father

I am not my father

I am not my father

mercredi, 12 mars 2014 15:09

Miossec : Ici-Bas, Ici-même !

50 ans et 20 de carrière. Et le regard d’enfant que pose Christophe Miossec sur le monde brille toujours d’une tendre et modeste innocence qui brûle au cœur et touche l’âme.

C’est certainement pour fêter les 20 ans de « Boire », premier disque et premier volet de la trilogie Boire-Baiser-À prendre, que le Brestois revient sur des mélodies nostalgiques plus minimalistes. Avec « Ici-Bas, Ici-même » , le poète populaire nous replonge dans un monde de ‘chansonnette’ à fleur de larmes d’une belle sobriété. Un univers qui s’éloigne du précédent, « Chansons Ordinaires » (sorti il y a trois 3 ans), plus rock, moins sensible, pour revenir à l’essentiel. Un univers qui veut ‘passer à autre chose’ : le temps qui passe, qui use l’amour ou les corps, voire la mort même, sont des thèmes très présents sur cette 9ème plaquette.

Enregistré avec Albin de la Simone et Jean-Baptiste Brunhes, Miossec revient à sa belle simplicité et nous livre un 1er extrait du nouvel album à paraître le 14 avril 2014 chez Pias. On vient à peine de commence...

 

mercredi, 12 mars 2014 15:08

Holograms : nouveau clip !

Histoire de ne pas oublier leur excellent deuxième et dernier album sorti en septembre 2013, les Suédois de « Holograms » nous régalent d’un tout nouveau clip. Une vidéo réalisée par Mattias Johansson qui revisite la dernière piste de Forever. Lay Us Down, une perle de 7’05’’ revue et corrigée par le band de Stockholm sous haute influence new wave et post-punk :  http://youtu.be/UffR3Bybk7s

   

vendredi, 14 février 2014 09:42

John Dwyer & Thee Oh Sees sous amphetamines

Nous savions déjà que John Dwyer (leader de Thee Oh Sees) était un créatif hyperactif dans la scène punk underground. Mais là, il accélère encore la cadence.

À peine vient-il d’achever son premier album solo (« Damaged Bug ») dont la  sortie est prévue le 24 février prochain, que Dwyer nous annonce déjà la date du prochain « Thee Oh Sees ». Moins de deux mois après celle de son LP solo !!! Mais quand dort-il ?

Ainsi, le successeur du brillant « Coffin Flottan »t, sorti en 2013, devrait voir le jour lors des prochains Record Store Day, le 19 avril 2014, sous le nom de « Drop » chez Castle Face Records.  

Un effet d’annonce surprenant faisant suite aux déclarations récentes du leader du groupe qui avait décidé de faire une pause méritée, de traverser une période de transition pendant une durée indéfinie. Une durée indéfinie qui aura été de courte durée !!!

En outre, selon un communiqué de presse, l'album enregistré dans un entrepôt de bananes (!), aurait bénéficié de la participation du batteur Chris Woodhouse et de la contribution de Mikal Cronin , Greer McGettrick, et Casafis. 

La première plage de Drop, Penetrating Eye, est déjà en écoute sur SoundCloud.

Tracklisting :

01 Penetrating Eye
02 Encrypted Bounce
03 Savage Victory
04 Put Some Reverb on My Brother
05 Drop
06 Camera (Queer Sound)
07 King's Noise

08 Transparent World
09 The Lens

dimanche, 09 février 2014 02:00

Une histoire de couleur !

Toujours fidèle à sa maison de disque Island Records, Bombay Bicycle Club avait décidé de présenter son cinquième et dernier opus, entre les murs de l’Orangerie du Botanique, ce dimanche. Intitulé « So Long, See You Tomorrow », il est sorti le 3 février dernier. C’est après avoir remporté le prix de la révélation britannique lors des NME Awards 2010 face à une concurrence féroce (The XX, The Big Pink, La Roux, The Olivers et Mumford and Sons), que les quatre (six sur scène) musiciens du Nord de Londres sont rapidement devenus les petits protégés de la presse britannique, succédant à des noms prestigieux (MGMT, Arctic Monkeys, Kings of Leon, The Libertines et The Strokes). Fort de son soudain succès, B.B.C. va aligner pas moins de cinq albums en un temps record (inférieur à quatre ans) et se produire en concert aux côtés de groupes tels que les Pixies.

Si « Flaws » –deuxième elpee sorti en 2010– avait plutôt plongé gentiment dans l’acoustique, son successeur, « A Different Kind Of Fix » (2011), a rebranché ses câbles sur 220 volts, inscrivant le groupe dans la lignée de formations comme les Arctic Monkeys. Maintenant, il ne restait plus au public de l’Orangerie qu’à attendre 21h pour découvrir les nouvelles modulations scéniques de ce band sans cesse à la recherche de nouvelles sonorités.

Brillamment emmenés par la voix tremblotante d’un Jack Steadman au charisme de moins en moins larvé, « Overdone » surprend d’emblée d’une intro percutante et d’une orientation electro-catchy qui ne manquent pas de remuer les foules. Et dès « It’s Alright Now », la tendance se confirme. Deux nouveaux morceaux qui donnent, à bride abattue, le ton du quatrième opus face à un public totalement réceptif. La salle se réchauffe rapidement et le sourire qui s’esquisse sur le visage des spectateurs, tout droit sortis d’un terne dimanche froid et pluvieux, en dit long. 

Un fond de scène décoré par la pochette de « So Long, See You Tomorrow » sur lequel les lumières bicolores alternent. Des saccades d’orange ou de bleu selon les mélodies et les albums. C’est ainsi qu’un orange éclatant vivifie l’espace lorsque résonnent les morceaux les plus dynamiques et vire au bleu glacial et abyssal, imprimant profondeur aux plus introvertis. Un orange absolu et sans nuances s’allie avec bonheur aux sons nerveux de « Your Eyes », plage phare de l’excité troisième album « A Different Kind Of Fix ». Les guitares grondent, la batterie secoue ferme et les lights aveuglent. Excellent ! Profitons-en pour saluer l’omniprésence et la performance sans faille aux drums de Suren de Saram qui, tout au long du set, va lui donner du corps. Ils nous ont régalés de leur exquise précision. Et de l’impact de leur puissance. Chapeau l’artiste !

Périodes bleues. Steadman échange quelques mots avec l’audience avant que la tension ne retombe et qu’il ne prenne place derrière le piano. Le calme se love au fond des yeux et les lumières bleues viennent éclairer les mélodies plus sereines de « Eyes Off You » et de « Lamplight », toutes deux issues du flegmatique « Flaws » (2010). Ou encore « Whenever, Wherever » sur lequel le frontman joue décidemment la carte de la modestie en nous rappelant que le titre est actuellement numéro 1 des charts UK. Sans doute pour son joli format radio car il a été certainement le morceau le moins inspiré de la soirée.       

Il faut cependant avouer que Bombay Bicycle Club ose l’originalité, la mixité des textures. Le groupe fusionne les instruments, les voix et les genres qu’il harmonise avec beaucoup de talent. Tout s’entremêle mais rien n’est laissé au hasard. Un rock british qui se laisse aussi vêtir de fragments exotiques sur quelques morceaux. Ainsi, alors que « Fell » se teinte de musique orientale, « Always Like This » se colore d’une bossa nova qui prendrait  les chemins ensablés des plages de Copacabana. Culotté mais réussi.    

Une fin de concert explosive qui ne laisse pas le spectateur insensible face au brillant et jouissif single « Carry Me » aux guitares nerveuses et aux synthés abrasifs. Et un seul rappel va suffire pour nous achever : « So Long, See You Tomorrow ».

Un concert intelligemment orchestré dont la variation continue des mélodies et des couleurs ne laisse guère le temps de respirer. 18 titres qui défilent à une vitesse surprenante et donnent envie d’explorer plus avant l’univers musical complexe de ce jeune groupe anglais.

(Organisation Botanique)

 

 

dimanche, 09 février 2014 09:01

Blur ou Damon Albarn ?

Parmi les albums les plus attendus de ce début d’année 2014, "Robots Everyday" de « Damon Albarn » tient certainement le haut du pavé. Un Pavé lancé dans la marre médiatique lorsqu’il avait annoncé la sortie de son premier long playing solo en lieu et place d’un nouvel album de Blur. Nouveau rebondissement, à mettre entre guillemets, l’hyperactif londonien annonce d’ores et déjà un nouveau Blur qui devrait voir le jour après la sortie de "Robots Everyday" et une tournée solo. Aucune date n’est encore précisée.

Quant à son robotique projet ‘folk soul’, il revêtira plusieurs armures. Une première sous la forme classique d’un CD 12 titres dont la sortie est prévue pour le 28 avril 2014. Une deuxième, présentée comme un non-album en édition limitée, taillée dans le vinyle et composée de faces B qui portera le nom de "Fences" et sortira le 3 mars prochain. Et, enfin, une édition de luxe accompagnée d’un DVD sur lequel Albarn nous offre 5 titres live enregistrés lors d’un concert donné aux Fox Studios de Los Angeles.

En attendant, le charismatique leader de Blur continue de nous lancer des miettes de pain et  nourrit la patience de ses fans de teasers en série : http://www.youtube.com/watch?v=jfVAhIKImtw, http://youtu.be/tDX5UP463YQ . Et, finalement, d’un premier fragment de "Robots Everyday" :  http://youtu.be/rjbiUj-FD-o .

Une stratégie marketing parfaitement contrôlée !    

Tracklisting :

01 Everyday Robots
02 Hostiles
03 Lonely Press Play
04 Mr. Tembo
05 Parakeet
06 The Selfish Giant
07 You and Me
08 Hollow Ponds
09 Seven High
10 Photographs (You Are Taking Now)
11 The History of a Cheating Heart
12 Heavy Seas of Love

Everyday Robots DVD

01 Track x Track Video (Bundle Only)
02 Everyday Robots (Live From Fox Studios Los Angeles)
03 Hostiles (Live From Fox Studios Los Angeles)
04 Lonely Press Play (Live From Fox Studios Los Angeles)
05 Hollow Ponds (Live From Fox Studios Los Angeles)

vendredi, 07 février 2014 18:30

Le gros Robert n’a pas fini sa Cure

Réalisé lors de la même session d’enregistrement que le très moyen « 4 :14 Dream » sorti en 2008, « 4 :14 Scream », dernier album studio de The Cure, sortira dans le courant de 2014 (source : The Gardian). Aucune date n’est actuellement définie.

Une prise de risque pour Robert Smith qui avait dû essuyer les râles de ses fans lors de la sortie de sa dernière réalisation, fort insipide, il faut bien l’avouer. Une des raisons, peut-être, qui justifierait le délai considérable –6 ans d’attente !– pour produire 2 albums enregistrés lors d’une même session d’enregistrement.

Geffen Records (Universal Music Group) ne laisse encore transpirer que très peu d’informations. Seules certitudes, le 14ème album du groupe britannique sera accompagné d’un DVD live et surtout d’une tournée mondiale. Une tournée prolongeant le concept de Trilogy Tour qui consiste à jouer trois disques tirés de son impressionnante discographie en intégralité. En 2002, The Cure avait écumé les scènes européennes en jouant les albums « Pornography », « Disintegration » et « Bloodflowers » avant de reproduire l’idée en 2011 avec « Seventeen Seconds », « Faith » et le capital « Three Imaginary Boys ». Retour vers les eighties pour cette tournée prévue fin 2014, puisque le groupe a annoncé que les albums concernés seront « The Top », « The Head On The Door » et « Kiss Me Kiss Me Kiss Me ». Une nouvelle qui ravira certainement tout corbeau nostalgique du légendaire gothique hirsute.

Une sombre affaire à suivre de près dans les prochains mois.

 

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