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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Zara Larsson 25-02-2024
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Front 242

Live Code

Il existe chez Front 242 deux dimensions diamétralement différentes. La première, vous vous en doutez, répond à des normes de haute technologie et de synthétisation du son. Elle s'élabore exclusivement en studio. La deuxième transmet des pulsions viscérales dans un environnement visuel épileptique. Elle se consomme ‘live’. Alors, un enregistrement public, reproduit sur disque, sans son support optique et énergétique souffre inévitablement d'une carence d'efficacité. Bien que bénéficiant d'une remasteration studio, ce set accordé à la radio néerlandaise VPRO3 le 25 octobre 93 a davantage une valeur documentaire, voire sentimentale, qu'artistique. Pour fans exclusivement !

 

Robert Fripp & Brian Eno

The Essential Fripp and Eno

Vingt ans plus tôt, Eno venait de quitter Roxy Music alors que Fripp assistait impuissant à l'agonie de son premier King Crimson. Leur rencontre va déboucher sur des expérimentations avant-gardistes, totalement révolutionnaires pour l'époque, que seul jusqu'alors le compositeur américain Tery Riley était parvenu à déflorer. Ces applications feront l'objet d'un album en 1973, "No Pussyfooting". Deux longues faces partagées entre les lamentations de la guitare de Bob et les perspectives synthético-atmosphériques imaginées par Brian. La firme de disques, major en l'occurrence, va très mal prendre la chose... sauf lorsque l'elpee atteindra le top 30 aux Iles Britanniques. En 1975, le duo décide de remettre le couvert avec "Evening Star". Eno y prépare (in)consciemment ses observations dans le domaine de l'‘ambient’, observations qu'il concrétisera sur "Discret Music" et "Another Green World" un peu plus tard; alors que Robert traite les cordes de sa Les Paul à la manière d'une symphonie électrique post "Lark's Tongue In Aspic". Ce recueil résume en quatre fragments la quintessence de ces deux œuvres. Une compilation enrichie de quatre versions différentes de "Healthy Colours", quatre adaptations d'un même thème. Probablement imaginé à la même époque cet inédit préfigure les travaux menés début des eighties par Cabaret Voltaire dans le domaine de la manipulation des voix. Un document !

 

Frente !

Marvin The Album

Bien que jouissant d'une énorme popularité aux Antipodes, cet ensemble australien a dû attendre fin 1993 pour faire son entrée sur la scène internationale. Grâce au hit "Accindently Kelly Street", superbe chanson qui envahit les ondes radiophoniques depuis quelques semaines. Et qui figure bien évidemment sur ce "Marvin The Album". Malheureusement, hormis "Labour Of Love", dont la gravure en single ne devrait tarder, les onze autres fragments s'égarent dans une sorte de soft pop feutrée de folk, de jazz ou de bossa nova, mais sans grand relief ni originalité. Même la superbe voix d'Angie, dont le timbre rappelle tantôt Harriett (Sundays) tantôt Suzanne Vega, ne parvient pas à arracher ces compositions d'une certaine morosité, voire d'un certain ennui... Contentez vous donc du single !

 

Frankie Goes To Hollywood

Reload ! The Whole 12 inches

Les plus gros succès de FGTH remixés pour les besoins de la ‘dance’. Soit "Relax", "Two Tribes", "Welcome To The Pleasure Dome", "Rage Hard" et "Warriors Of The Wasteland" dans des versions qui jusqu'à présent n'étaient disponibles qu'en 12 inches. Dispensable !

 

Robert Forster

I had a New York girlfriend

Pour enregistrer son troisième album solo, cet ex-Go Betweens a voulu se faire plaisir. Puiser dans le répertoire d'autres artistes pour y interpréter ses chansons préférées. Depuis "Nature's way" de Spirit à "Look out here comes tomorrow" de Neil Diamond, en passant par "Echo Beach" de Martha & The Muffins, "Tell me that it isn't true" de Dylan, "Locked away" de Keith Richards et "2541" de Hüsker Dü. Une composition de Grant Hart qui a d'ailleurs bénéficié d'une gravure en single. Une œuvre pour laquelle il s'est fait épauler par Graham Lee des Triffids ainsi que par Mick Harvey et Conway Savage des Bad Seeds. Des reprises auxquelles Robert parvient, par son audace, sa spontanéité et sa délicatesse, à sculpter de nouveaux angles. Des chansons qu'il caresse d'une voix tourmentée, poignante, à la manière d'un Simon Bonney ou d'un David McComb...

 

Flipper

Album Generic Flipper

Alors qu'en 1977, Sid Vicious créait le pogo, de l'autre côté de l'Atlantique, Flipper inventait, le ‘worm’, technique qui consistait à s'effondrer sur le sol, en essayant d'entraîner le plus de monde avec soi. L'aventure de cet ensemble californien cessera pourtant le 9 décembre 1987. Dramatiquement. Will Statter succombant à une overdose d'héroïne. Après cinq années de silence, Flipper vient de se reformer. "Album Generic Flipper" ne constitue pourtant pas le nouvel opus du combo yankee, mais une réimpression en CD d'un elpee paru en 1982. Le nouvel album serait déjà sorti aux States. Mais pour le Vieux Continent, il faudra probablement encore attendre quelques semaines. "Album Generic Flipper" reflète la partie la plus pure de l'esprit hardcore propagé outre-Atlantique. Celui que développera au cours des eighties des groupes comme Black Flag, Hüsker Dü ou Meat Puppets. Mais également début des nineties, des formations comme Nirvana ou les Melvins. Un véritable document dont l'expression filandreuse, corrosive, désespérée, nous permet juste de patienter jusqu'à la sortie du futur CD: "The Light, The Sound..."

 

The Fleshtones

Forever

Fondé à New York, à la fin des seventies, The Fleshtones a forgé sa réputation sur les planches. Là ils y manifestait une vitalité bien crade, bien rauque, bien ‘speed’ en pratiquant un style musical mi-garage, mi-psychédélique, inspiré du rock des Yardbirds, de Count Five, de Sam The Sham ou de Question Mark & The Mysterians, et saupoudré de rhythm’n’blues. Un cocktail détonnant qui lui permettra de devenir un véritable groupe culte. Aujourd'hui le combo semble s'être assagi, et on ne parle plus guère des sempiternelles altercations entre les deux leaders du groupe, Keith Streng et Peter Zaremba. Zaremba s'intéresse d'ailleurs de plus en plus à la production. Ce qui ne l'a pas empêché de faire appel à Peter Buck, son pote de toujours, pour produire cet album; et puis d'inviter Mike Mills autre REM pour assurer les claviers. Bref, on comprend mieux pourquoi les Fleshtones diluent aujourd'hui leur agressivité dans un garage pop. Même le titres les plus remuants n'ont plus rien de dérangeant. "Forever Fleshtones" macère ainsi dans une solution légèrement cuivrée de r&b, solution filtrée successivement par les vertus les plus mélodiques des Kinks, de Van Morisson, d'XTC et des Stones.

 

The Fleshtones

Beautiful Light (Ep)

Titre maître de cet Ep, "Beautiful Light" reflète l'aspect le plus pop, le plus soft du dernier album de cet ensemble new-yorkais. C'est peut-être la raison pour laquelle, il a été pressé en single. Une jolie chanson qui aurait pu tout aussi bien appartenir au répertoire de REM. Normal, lorsqu'on sait que l'album a été produit par Peter Buck. Le deuxième titre, ne figure pas sur "Forever Fleshtones", mais bénéficiant de la participation de Mike Mills aux claviers, ne s'éloigne pas tellement du climat général du CD. Finalement, c'est le troisième fragment de ce maxi qui nous semble le plus intéressant. Mixé par Jim Ball et le combo au studio RPM de New York, il recèle un son beaucoup plus crade, plus punk, qui correspond beaucoup mieux au style garage auquel le groupe nous a toujours habitués, et qu'il manifeste si bien sur les planches...

 

Five To One

Liquid Sky

Pour être aussi obnubilés par le rock de la fin des sixties et du tout début des seventies, il faut croire que les musiciens de ce quintet liégeois sont allés fureter dans la collection de vinyles de leurs parents. Pas seulement parce que ce "Liquid Sky" recèle la cover classique des Doors, "Riders On The Storm" ou des ballades post Kansas voire sub Kayak. Ni à cause des claviers (Hammond?) qui recouvrent d'une belle couche de poussière toutes les mélodies. Mais surtout parce que " Five To One " ose pasticher "In-A-Gadda-Da-Vida" d'Iron Butterfly sur la place publique. Pardon sur "Public Place". Même qu'au beau milieu du morceau on y retrouve un semblant de solo de batterie. Le délit prémédité dans toute sa splendeur/son horreur! (biffez la mention inutile).

 

Fish

Suits

Nouvel album solo pour cet ex-Marillion qui flaire le fil(et) de col(l)in à cent miles. Une merluche sonore insipide qui nage exclusivement dans les eaux troubles de la ban(de) FM. Le single "Lady Let It Lie" donne d'ailleurs le t(h)on de cette bouillabaisse douteuse au sein de laquelle le célèbre producteur/ingénieur du son James Cassidy est venu se noyer...