Barnabé Mons rend hommage à un chat… sauvage…

Chanteur-batteur dès l’âge de treize ans, le Lillois Barnabé Mons a transité par la bagatelle de neuf formations, avant de se lancer en solitaire, soit après 28 ans de carrière. « Bunker Superstars », son premier elpee, est paru ce 2 juin 2023. Et il vient…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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Dread Zone

360°

Constitué de Greg Roberts (ex-Big Audio Dynamite, ex-Screaming Targets) et de Tim Bran, ingénieur du son connu pour avoir collaboré sur différents albums de Bowie et d'INXS, Dread Zone explore une techno dub cosmique. Sur "360°", il va à la rencontre de l'infini cybernétique. Son véhicule spatial? Des claviers, des collages et surtout des samples. Nous avons bien reconnu ceux de Sly Stone et de Robert Mitchum. Puis retrouvé, par la grâce des notes de la pochette, ceux d'Enio Morricone ("Pour quelques dollars de plus"). Si vous avez du temps à perdre, vous en découvrirez sans doute quelques autres. Mais là nous vous laissons la surprise. "360°" gravite ainsi autour d'une orbite ‘ambiant’, trajectoire frayée depuis quelque temps déjà par The Orb et Sunscreen…

Doctor Feelgood

Down At The Doctors

Atteint d'un mal incurable, Lee Brillaux vient donc de nous quitter. Par son dynamisme, son énergie et son contact direct avec le public, cet artiste majeur aura été un des détonateurs du futur mouvement punk. Pourtant, Dr Feelgood ne s'est jamais tellement illustré en studio, préférant forger sa réputation sur les planches. Album posthume, "Down At The Doctor" ne pouvait donc être que live, un évènement qui immortalise la toute dernière prestation du groupe. Un véritable document enregistré chez lui, à Canvey Island, au Dr Feelgood Music Bar. Malheureusement, avec la disparition de Lee, il est à craindre que l'histoire de cet ensemble légendaire connaisse son épilogue...

 

Downset

Downset

Issu de Los Angeles, ce quintet semble vouloir adopter un profil comparable à Rage Against The Machine et à Living Colour. Un hardcore trempé dans le trash metal et filtré dans le hip hop que souligne le vocal irascible, dévastateur du vocaliste, qui répond chez Downset au nom de Ray Oropeza. Un style qui sert essentiellement à véhiculer un message, un cri de désespoir, de frustration et de rage s'élevant des ghettos qui peuplent LA. Tout y passe. L'économie, la philosophie, le racisme, le sexisme, l'insécurité sur fond social et politique. Une forme de protestation bien dans l'air du temps aux States...

 

Down By Law

Punkrockacademyfightsong

Après avoir drivé pendant plusieurs années, un groupe à géométrie variable, Dave Smalley vient de stabiliser le line up de son Down By Law. Un groupe qui en est pourtant déjà à son troisième album. Avant de fonder cette formation, Dave a transité par Nasty, All et DYS. Si bien qu'aujourd'hui il est un peu considéré comme un vétéran de la scène punk. Et de punk il est bien sûr question tout au long de ce (NDR : respirez !) "Punkrockacademyfightsong" (soufflez!). Dix-sept compositions de hardcore qui pour la plupart déferlent à une cadence effrénée. Comme sur la reprise totalement délirante du "500 Miles" des Proclaimers. Faut dire qu'à cette vitesse ! Tellement rapide, que parfois on en perd complètement le fil mélodique. Et c'est un peu dommage, car lorsque la solution respecte une cadence moins suicidaire (NDR : inspirée par les Ramones, par exemple) ou embrasse la pop savoureuse d'Hüsker Dü voire encore sauvage mais harmonieusement texturée du défunt Pixies, les chansons se couvrent alors d'accents contagieux voire séduisants...

 

Doctor Feelgood

The Feelgood Factor

Si Lee Brillaux s'était encore montré à la hauteur de sa réputation début 93, à l'occasion de la sortie de son précédent album "Primo", il faut reconnaître que son nouveau disque manque cruellement de mordant. En fait, Lee est malade et manifestement ses cordes vocales en ont pris un sale coup. Son rhythm’n’blues ne manque pourtant pas d'allure, mais il y manque ce petit quelque chose, cette rage et cette ferveur qui constituait la marque de fabrique du combo. N'oubliez surtout pas que Brillaux a été une des figures de proue du punk britannique de la fin des seventies. Et à ce titre, il mérite tout notre respect. Sans quoi c'est surtout le guitariste Steve Walwyn qui tire ici son épingle du jeu. D'ailleurs depuis que Feelgood est en convalescence, il partage son temps avec Eddie & The Hot Rods, autre formation légendaire issue du même patelin. Ce qui n'est peut-être pas le meilleur remède pour rendre la santé au Doctor. Mais seul l'avenir nous l'apprendra...

 

Disharmonic Orchestra

Pleasuredome

En choisissant pour nom de groupe Disharmonic Orchestra, ce trio allemand n'était certainement pas décidé à produire une musique esthétique, tendre et mélodique. Ce qui semble normal pour un groupe de hardcore post industriel. Mais consternant lorsque le résultat vinylographique souffre d'une absence totale d'imagination et de subtilité...

 

Dig

Dig

Quintet californien, Dig aligne la bagatelle de trois guitaristes. Eponyme, ce premier opus était sorti en 1993, mais n'avait pas bénéficié d'une promo pourtant bien méritée. Car pour un coup d'essai, il faut reconnaître que le groupe avait réussi un véritable coup de maître. En fait de groupe, nous devrions surtout parler du rôle joué par son leader David Hackwith. Chanteur, compositeur et guitariste, il vient de se voir confier la production du dernier elpee des Ramones. Son inspiration ? Il la trouve dans les vertus électriques les plus savoureuses de House Of love, My Bloody Valentine, Radiohead, Smashing Pumpkins, Pixies voire de Sugar et puis dans le psychédélisme du Floyd circa Syd Barrett. 'F*** you", pénultième fragment du disque affiche même une agressivité menaçante digne de Sonic Youth. Ses lyrics ? Il les torture avec sarcasme et profondeur à la manière d'un Mark E Smith. Epatant !

 

Died Pretty

Trace

Died Pretty compte aujourd'hui un peu plus de dix années d'existence. Une décennie au cours de laquelle le quintet australien a toujours affiché le même line up. Ce qui explique sans doute pourquoi le groupe transpire une telle homogénéité, un tel aplomb sur les planches. Malheureusement, au fil du temps, ses albums se révèlent de plus en plus léchés, de plus en plus tendres, contrastant singulièrement avec l'aridité et la violence des premières œuvres. Produit par Hugh Jones (Echo & The Bunnymen), "Trace" flirte régulièrement avec la pop originelle de REM, s'autorisant même un détour par la house mancunienne, chère à Happy Mondays, sur "110 BPM". Il subsiste heureusement quelques traces de son glorieux passé. Died Pretty y développe alors une atmosphère velvetienne écartelée entre moments lancinants et sonorités diluviennes, entre violence rageuse et fluidité trouble, entre mélodie climatiques et visions sulfuriques; la voix écorchée, possédée de Ronnie Penno, sorte d'hybride entre Michaël Stipe et Steve Winwood, se chargeant d'entretenir ce climat fiévreux, dramatique, susceptible à tout instant de se libérer dans une déflagration psychédélique...

 

Die Krupps

The Final Remixes - The Final Option II – The Final option remixed

Il plane un certain mystère sur l'origine de cette formation. Teutone? Yankee? Peut-être un peu des deux. En tout cas, Die Krupps se prend très au sérieux. C'est sans doute le principal reproche que nous pouvons lui adresser. Car si la techno, le punk, le trash, le gothique, le rap, le métal et le post industriel entrent dans la préparation de base de son expression, les fragments de "The Final Option" parviennent à faire une synthèse entre la musique hybride de Front 242, l'electro hardcore d' Einstürzende Neubauten et le cyberpunk de Cassandra Complex. Comme son nom l'indique, "The Final remixes" épingle des versions retravaillées de compositions antérieures. Issues des deux premiers albums. Remodelés, pour la circonstance, par KMFDM, Philip Boa, Luc Van Acker, Jim Martin (Faith No More), Clawfinger, Paradise Lost et consorts. Quinze en tout. Mais finalement (!), aucune d'entre elles n'atteint la valeur des compositions originales...

 

Die Haut

Sweat

Pour célébrer le dixième anniversaire de son existence, Die Haut gravait l'an dernier "Head On", un album sur lequel Kim Gordon, Debby Harry, Jeffrey Lee Pierce, Alan Vega, Blixa Bargeld, Anita lane et Lydia Lunch donnaient de la voix (!). Les trois derniers cités, rejoints par Nick cave et Kid Congo Powers, ont même accepté de poursuivre l'expérience à travers une tournée européenne. De ce périple, c'est le concert du Tempodrom de Berlin, qui a été immortalisé sur "Sweat", une œuvre sulfureuse, impitoyable, métallique réminiscente de Birthday Party, d'Einstürzende Neubauten et de Kowalski....