Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Wat went wrong ?

Alias Skinny, Philippe Tasquin est un artiste dont le talent et l'éclectisme lui ont permis de travailler en compagnie d'une multitude de musiciens en Belgique. Aussi bien dans le domaine de la pop, du rock, de la musique alternative, contemporaine, symphonique et de la variété. Parmi les plus notoires, je citerai Pierre Vervloesem, Bernard Plouvier et Klaus Klang. Le rôle de directeur musical (pour le Théâtre National, par exemple) lui a même parfois été confié. A ma connaissance, je ne lui connaissais, que deux albums solos. Dont le deuxième " Stars & clowns " lui avait permis, entre parodie et romantisme, de mêler rock seventies et fantaisies pianistiques.

" Wat went wrong ? " constitue le premier elpee de son nouveau projet, My Skinny Wonderland. Un disque pour lequel, il a quand même reçu le concours de toute une série de collaborateurs, dont un certain Luc Tytgat, un ingénieur du son qui avait notamment travaillé pour Siglo XX, Neon Judgment, Kat Onoma, Asylum Party et Little Nemo, aux célèbre studios 'Pyramide'. Il est ici derrière les manettes sur la moitié de l'opus.

Mais venons en à ce " Wat went wrong ? ". Un disque très surprenant (NDR : mais est-ce une surprise ?), dont les compositions filmiques, capable de transcender les genres et les styles, nous entraînent au cœur d'un univers à la fois sombre et lyrique, riche et dense, ironique et angoissant. Des compositions dont les thèmes sont reflétés à travers un superbe booklet (NDR : signé Thierry Mondelaers). Des compositions alimentées par des arrangements de cordes et des chœurs somptueux, des guitares noisy, un piano jazzyfiant, cabaret ou tourmenté, des clavecins et des harmoniums, des cuivres débridés, etc., que souligne parfois le falsetto céleste de Philippe. Sans oublier les collages, les bruitages et les samples. Passé l'intro, on entre immédiatement dans le monde de l'étrange : fruit d'une rencontre hypothétique entre Ravel et Frédéric Rossif, " Quiet village ", hit obscur des 50's signé Les Baster, est ainsi remodelé en cocktail instrumental préparé à base de rumba et de music-hall. Tout un programme ! La prog y a également son mot à dire. A l'instar d’" Have finally found a job ", sorte de King Crimson 'hitchcockien'. De " Whodunit ", au cours duquel on imagine Miles Davies venir faire une jam avec Magma. Du redoutable " Blind alley ", hymne à la paranoïa. Et enfin du titre maître, thriller imaginaire hanté par un piano spectral et écartelé entre funk blanc et jazz moderne. Skinny aborde donc aussi le music hall. Américain. Celui de l'avant-guerre. Il se fait ainsi crooner classe sur " Town without pity ", en adressant un clin d'œil à Frank Sinatra. Cartoonesque tout au long du très 'old fashion' " The new liberace ", une plage parcourue par des chœurs doo wop. Fred Astaire aurait pu y danser des claquettes ! Et enfin sur le chant de Noël " The paramount ". Deux plages s'écartent ( ?!?!?) totalement de l'ensemble. Tout d'abord le sauvage, presque métallique (Primus ?) " Damned messiah ", et puis le très pop " Finally ", chanson qui aurait pu relever du répertoire d'un Perry Blake. L'élégance d'un John Barry, la folie de Mr Bungle et l'avant-gardisme de Tuxedo Moon n'ont jamais fait aussi bon ménage…

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Grit

Après avoir commis deux albums sombres et mélancoliques ("Industrial silence" et " The nightly disease"), Madrugada nous revient avec un troisième opus beaucoup plus redoutable, et surtout sauvage. Inspiré du roman d'Henry Miller, " Printemps noir ", ce disque a été enregistré à Berlin sous la houlette de Head, le producteur de PJ Harvey. Une œuvre découpée en 11 fragments, dont un morceau caché qui s'écarte totalement de la ligne de conduite du groupe. Et pour cause, confessionnel, minimaliste, il repose sur une trame électro acoustique. Le morceau de plastique recèle cependant encore l'une ou l'autre plage du même tonneau que les deux premiers elpees. Et je pense tout particulièrement à la ballade venimeuse, " I don't fit ", à " Madrugada VII ", hymne tramé sur un crescendo qui s'achève en libérant une véritable intensité déferlante ; ou encore au lancinant, nonobstant ses propriétés noisy, " Proxy ". Mais le reste embrasse de toutes nouvelles perspectives sonores. Le plus souvent à la croisée des chemins des Stooges, de Sisters Of Mercy et du Fall. En outre, le baryton profond de Sivert Hoyen cède parfois la place à des inflexions déclamatoires héritées en ligne droite de Mark E Smith. C'est tout à fait évident chez le décapant " 7 seconds ". Mais aussi sur " Ready ", agité par d'implacables décharges électriques. Et même tout au long du gothico-stoogien " Come back Billy Pilgrim ". Un mélange qui devient même explosif sur l'entêtant et hynotique, " Blood shot adult commitment ". Un régal ! Le disque s'ouvre, en outre, de nouveaux débouchés sonores. A l'instar de " Try ", un titre dont le groove lorgne d'abord du côté des Stones (" Jumpin' Jack flash " ?), avant de progressivement se tourner vers celui de Primal Scream, lorsque les chœurs gospel entrent dans la danse. De " Get back in line ", modulé sur un tempo dub, mais rogné de claviers poussiéreux. Ou encore de l'énigmatique et ténébreux " Got you ". Imprimé sur un tempo cold wave, comme seul Tones on Tail en avait le secret. Un must !

 

samedi, 03 décembre 2011 12:10

Un nouveau clip pour Fastlane Candies

Le nouveau clip de Fastlane Candies est sur la toile. Il est consacré au second single du groupe, un extrait du premier Ep, "Cold Cold Caribbean", et s’intitule Dubaï…

http://vimeo.com/32400386

http://www.youtube.com/watch?v=WSDDFEVy26g

http://www.myspace.com/fastlanecandies

 

samedi, 03 décembre 2011 12:09

The Maccabees retourne à l’état sauvage…

Il aura fallu deux longues années à The Maccabees pour achever son troisième elpee, « Given To The Wild ». Ce disque fait suite à « Walls of Arms ». Publié en 2009, il avait alors été très favorablement accueilli par la critique. Pour promotionner le nouvel elpee, qui paraîtra ce 9 janvier, le quintet londonien a réalisé un court métrage visible sur YouTube :

http://www.youtube.com/watch?v=w5JYIHBCYKk&feature=player_embedded

 

samedi, 26 novembre 2011 18:41

The Black Keys a retrouvé son chemin…

The Black Keys publiera son nouvel album ce 2 décembre. Ce sera son septième. Il fait suite à « Brothers », paru en 2010, qui lui avait valu 3 Grammy Awards et un MTV Video Music Award. Produit par Danger Mouse et The Black Keys, "El Camino” a été enregistré au cours de cet été au Easy Eye Studio de Dan Auerbach, à Nashville, fief du groupe.

The Black Keys se produira ce 23 janvier 2012 au Lotto Arena d’Anvers.

Tracklisting :

1. Lonely Boy
2. Dead and Gone
3. Gold on the Ceiling
4. Little Black Submarines
5. Money Maker
6. Run Right Back
7. Sister
8. Hell of a Season
9. Stop Stop

10. Nova Baby
11. Mind Eraser

http://www.theblackkeys.com

 

mercredi, 23 novembre 2011 20:00

3

En choisissant un tel patronyme, ce groupe affiche immédiatement sa référence majeure : Buffalo Springfield. Buffalo Killers est un trio issu de Cincinnati, dans l’Ohio. Au sein du line up, on retrouve les frères Zachary et Andrew Gabbard, deux ex-Thee Shams. « 3 » constitue inévitablement le 3ème opus du combo. Et il trempe, en général, dans une West Coast réminiscente de la fin des sixties et du début des seventies. Les harmonies vocales sont limpides. Les compos, sont imprimées, la plupart du temps, sur un mid tempo et lorgnent tour à tour vers Crosby Stills, Nash, avec ou sans Young, voire Poco, suivant le recours moins ou plus intensif à la guitare électrique (NDR : que suppléent, le cas échéant, et très judicieusement les cordes de sèche) et la richesse des arrangements. Circonstanciellement, le banjo et la lap steel ont également voix au chapitre. Tout comme le clavier rogné. A l’instar de « Spend my last breath », emprunté à The Band, malgré les inflexions vocales amères, paradoxalement empruntées, pour ce titre, à Axl Rose. Deux plages s’écartent cependant de la ligne de conduite. Tout d’abord « Circle day ». Pourtant basiquement rock, il recèle des traces de glam, de swing et un zeste de funk. Et puis « Jon Jacob », une piste plus aride, plus lo-fi, rappelant que le deuxième elpee des Buffalo Killers, « Let it ride » avait été produit par Dan Auerbach, le chanteur/guitariste des Black Keys.

 

mercredi, 23 novembre 2011 19:59

Best of Gloucester County

Non, il ne s’agit pas d’une compile consacrée à Daniel Smith, mais un nouvel album. Le premier depuis 5 longues années. Première constatation, hormis son épouse et ses deux sœurs Megan et Rachel, préposées aux backing vocaux, les membres de sa famille ont déserté le navire. Exit donc ses frères Andrew et David, qui ont laissé la place à un quintet, au sein duquel, on retrouve ni plus ni moins que son pote Sufjan Stevens. Sans oublier un trio de cuivres. Et puis toute une série de collaborateurs (NDR : pas vraiment une surprise, chez Smith), parmi lesquels, on relèvera la présence de Jens Lekman ainsi que de membres des groupes Sereena Maneesh, US Mapple et Cryptacize.

Pas de surprise majeure sur le septième elpee de Danielson, puisqu’il est toujours aussi décalé. D’abord, il y a la voix de Daniel, un falsetto cartoonesque, qui lorgne carrément vers Francis Black, sur le morceau d’entrée, « Complimentary dismembrement insurance ». Puis ce style à la fois expérimental, mélodieux et tumultueux, qui doit autant à Daniel Johnston, Captain Beefheart, T.Rex que Kevin Ayers circa « Whatevershebringswesing ». Sans oublier les textes évangélisateurs, qui pour la circonstance, traitent de l’autosatisfaction, de la rupture, du conflit, du pardon et de la mort. Et pour davantage brouiller les pistes, Smith s’est frotté au ska (« Lil Norge »), à la valse (« This day is a loaf ») et au music-hall (« People’s partay »). Il s’est même autorisé une excursion dans l’ambient psyché (« Hovering about that hill »), qu’on aurait pu croire exclusivement réservé à une collaboration entre Robert Wyatt et Brian Eno. Bref, à conseilleur aux aficionados de Danielson et aux mélomanes avides de créativité…

 

mercredi, 23 novembre 2011 19:54

New blood

En 2010, je n’avais pas été trop emballé par “Scratch my back”, album sur lequel l’Archange se contentait de reprendre des compos de groupes ou d’artistes mythiques, mais aussi contemporains. Trop mou du genou, il m’avait même carrément pompé l’air. Gabriel avait donc prévu que ceux qu’il avait adaptés, l’adaptent à leur tour. En consacrant un opus à des covers de ses chansons. Mais le projet a capoté. Si bien que Peter a décidé de donner une suite personnelle. En reprenant les mêmes ingrédients ; c’est-à-dire sans guitare, sans batterie, mais à l’aide du même orchestre symphonique, le New Blood. Ce qui explique le titre de son long playing.

Et je dois avouer que je m’attendais au pire. Ben, non à mon grand étonnement, Peter est parvenu à faire prendre la mayonnaise, mais en reprenant ses propres compos. En outre, hormis l’une ou l’autre exception, il leur a donné une nouvelle dimension.

Mais attaquons-nous d’abord aux points faibles. Il y en a peu. « Mercy street », tout d’abord. Abordé dans l’esprit de « Scratch my back ». L’instrumental « The nest that sailed the sky ». Inutile ! Les plus de 4 minutes comptabilisées par “A quiet moment”, une piste consacrée au bruit produit par les flots d’une rivière qui couvre d’imperceptibles pépiements d’oiseaux. Cet interlude n’est d’ailleurs pas de ‘nature’ à soutenir la différence avec le célèbre « Cirrus mirror » du Floyd ni de préparer une conclusion digne du « Soleil vert », roman de science-fiction de Harry Harrison adapté en long métrage par Richard Fleischer, en 1973. Vous allez comprendre ensuite pourquoi, je me réfère à ce film. Enfin, sur « Don’t give up », la Suédoise Ann Brun a pris le relais de Kate Bush. Mais son gémissement terne ne permet pas au duo de décoller. On ne remplace pas impunément une voix d’exception…

Entrons maintenant dans le vif du sujet. Parce qu’enfin, sous la houlette du même Ben Foster, les 46 musiciens du New Blood (instruments à cordes et à vent, percus et tutti quanti, sous leur forme la plus ‘classique’) sont sortis de leur coquille. Et notamment sur des titres comme le somptueux et puissant « The rhythm of the heat ». On affronte le flux et le reflux des cordes, comme lors d’une tempête. Un mouvement qui balaie littéralement l’exquis « In your eyes ». Du mouvement et des variations, c’est ce que parvient à communiquer cet orchestre. Sur l’apocalyptique « Red rain », un morceau lustré, cuivré, dont la nouvelle mouture a emprunté des couleurs audacieuses, vivaces. En fait, on a parfois l’impression que les nouvelles versions, ont été conçues pour servir de musique de film. Mais un film d’action dramatique, épique, déchiré entre moments paisibles et périodes haletantes. « Darkness » en est certainement le plus bel exemple, une plage de mauvaise augure, menaçante, tout en contrastes. Tout comme « Intruder », capable de vous flanquer la chair de poule. Et dans ce domaine, John Metcalfe, à nouveau préposé à la mise en forme, parvient à faire la différence. Bon, ne passons quand même pas sous silence la superbe voix de Peter, qui ne se contente plus de chuchoter. Chaude, bouleversante, tantôt falsetto, tantôt éraillée, elle s’est adoucie avec le temps, mais se fond aussi plus facilement dans la solution sonore. Les interventions au piano sont peu fréquentes, mais très judicieuses. Pour les backing vocaux, l’Artiste a fait appel à sa fille, Melanie.

Deux titres sont également à épingler. Tout d’abord « Digging in the dirt ». Au départ funky, ce sont les cordes et les cuivres qui dictent les changements de rythme. Et puis, le bonus track, « Solsbury hill », très différent des autres pistes de l’elpee. Il est proposé sous une version enlevée, optimiste même, malgré ses lyrics mélancoliques, une piste balisée par un violon sautillant et un piano sonore. Du grand art !

 

mercredi, 23 novembre 2011 19:52

You were a dick

Fondé en 1991 par Jon Berry et Jeff Martin, Idaho est depuis la mi-nineties, le projet du dernier cité, même s’il lui arrive de solliciter le concours de l’un ou l’autre collaborateur, pour bosser en studio ou partir en tournée. Un musicien dont la particularité est le recours à une guitare qui ne compte que 4 cordes (NDR : Joni Mitchell et Steely Dan se servent également d’un modèle semblable). Si Idaho est notoire pour son slowcore, au fil du temps, sa musique s’est quelque peu libérée de ses principes. Notamment depuis que l’artiste a tenté de se lancer dans la bande sonore pour le cinéma et la TV (NDR : pas une réussite, il faut le reconnaître). On retrouve d’ailleurs un instrumental du style sur son nouvel opus, « The serpent & the shadow ». Et puis bien sûr des compos naturellement lentes. Tramées le plus souvent sur une ligne de piano sonore ou une texture de cordes de sèche. Mais le plus intéressant procède de cet éclectisme, auquel il ne nous avait pas habitués. Elevant même le tempo. A l’instar de  « Up the hill », sorte d’Echo & The Bunnymen sous perfusion electro, de l’excellent « The space between », du versatile “A million reasons” ou encore du final “What was that?”, caractérisé par ses cordes bringuebalantes (Durutti Column ?) Tâtant même de la soul. Sur « Weight is down », plage imprimée sur un mid tempo, parcourue d’accords de piano électrique, au feedback parfaitement maîtrisé et aux arrangements luxuriants. Des arrangements disséminés parcimonieusement, tout au long de l’elpee. Parfois électro. Un coup de cœur ? Le morceau d’ouverture et titre maître. Une compo qui aurait pu figurer au répertoire d’American Music Club. Même la voix de Jeff emprunte le timbre de Mark Eitzel. Et pour que votre info soit complète, sachez que Jeff Martin a enregistré ce huitième opus dans son home studio, à Laurel Canyon (NDR : c’est sur les hauteurs de L.A.) et n’a reçu le concours que d’Eleni Mandell aux backing vocaux. Pour le reste, il a tout assumé en solo. Comme d’hab !

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Sea as shining sea

Love As Laughter a été fondé en 1994 par Sam Jayne. Enfin, il s'agissait plutôt d'un projet que d'un groupe, puisque L.A.L. se résumait à sa seule et unique personne. Et c'est en solitaire qu'il a enregistré le premier elpee. Au fil du temps, Jayne a étoffé son line up. A un tel point qu'à une certaine époque, il se composait de huit musiciens. Aujourd'hui, L.A.L. est un trio. Sam n'est quand même pas un illustre inconnu, puisqu'il avait collaboré à l'enregistrement de l'album "One foot in the grave" de Beck. Mais, il faut reconnaître que la production discographique de sa formation est, à ce jour, toujours demeurée confidentielle. " Sea as shining sea " possède tous les atouts pour permettre enfin au groupe de sortir de la zone crépusculaire de l'underground. Un disque pas tellement facile à assimiler, mais qui progressivement exerce ses charmes. A cause de cette sensibilité sixties particulièrement vivace, sauvage, malsaine, urbaine, puisée chez des monstres sacrés comme le Who (" Substitute ", " My generation ") les Stones (période " Let it bleed ") et le Velvet Underground. Et puis de ce sens mélodique particulièrement contagieux, nonobstant les guitares obliques, distordues, les lyrics sombres, et la voix desséchée de Jayne. L'album regorge de titres les plus surprenants les uns que les autres. On a ainsi droit à une excursion dans le psychédélisme épique (" Druggachussets "), le psychédélisme punkysant post Wire ( sur le meilleur fragment de l'album, " My case "), ou encore dans le country blues comique (" Sam Jayne=dead "). Bref, un disque à découvrir absolument !