Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

logo_musiczine

Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

mass_hysteria_ab_07
Manu Chao - Bau-huis

Green Day

Dookie

Billie Joe et Mike Dirnt se connaissent depuis l'âge de onze ans. Ils partagent une même passion pour la guitare électrique et se lient d'amitié. Quatre ans plus tard, ils engagent un ‘drummer’, fondent Sweet Children et commencent à écumer les clubs. Ce ne sera que deux ans plus tard, soit en 1989, que les deux compagnons décident de transformer le patronyme de leur groupe en Green Day. Depuis, la formation californienne a enregistré trois albums, et puis changé de batteur. Mais pas de style musical ! "Dookie" dispense quatorze fragments taillés dans le punkcore juvénile. Quatorze compositions qui dégoulinent d'intensité et de pureté électrique. Exactement comme chez Hüsker Dü et Buffalo Tom. Les cordes de guitare bourdonnent, crépitent, la section rythmique impressionne d'efficacité alors que les harmonies vocales sucrées épanchent des lyrics post-adolescents, cyniques, tourmentés. Un opus qui aurait pu être brillant, s'il avait fait preuve d'un peu plus d'originalité...

 

The Grays

Ro Sham Bo

Les Grays ne sont pas nés de la dernière pluie, puisque Jason Falkner a sévi chez Jellyfish et Jon Brion au sein d'Aimee Mann. Si le choix de leur patronyme est inspiré d'un vocabulaire codé, utilisé par les services secrets américains, pour qualifier les OVNIs, "Ro Sham Bo" n'est pas une marque de shampoing, mais le premier opus de ce quartet californien (Los Angeles). Un disque de pop savoureuse, contagieuse, inspirée à la fois par Squeeze, les Heartbreakers de Tom Petty et surtout les Beatles. Circa "Abbey Road" pour la richesse mélodique et "Magical Mystery Tour" pour les arrangements. Sans oublier les superbes voix qui se conjuguent en harmonie. Un chouette elpee, au sein duquel nous avons littéralement flashé pour "The Same Thing", remarquable chanson qui mériterait une gravure en single. Epatant !

 

Grant Lee Buffalo

Mighty Joe moon

Nous attendions beaucoup du deuxième opus de ce trio californien, et nous n'avons pas le droit d'être déçus. Car ce "Mighty Joe moon" est un petit chef-d'œuvre d'émotion et de lyrisme. Gant Lee Buffalo y projette ses visions tentaculaires, filmiques, d'une Amérique amorale, dangereuse, au bord de la folie. Des visions alimentées par des histoires de présidents assassinés, de feuilletons de TV séries B, de chauffards de poids lourds, de sportifs déchus, etc. Un album sombre, douloureux, aux mélodies simples et plaintives, que berce, dans un enchevêtrement subtil et fascinant de tonalités acoustiques et électriques ébréchées, cinglantes, languissantes ou satinées, la voix imposante, douloureuse, au timbre toujours aussi savoureusement proche de Mike Scott, de Grant Lee Philipps. Un must !

 

Fight

Mutations

Rob Halford est un peu la figure de proue de ce quintet puisque avant de fonder Fight, ce chanteur compositeur relevait de Judas Priest, groupe de hard rock qui a connu un énorme succès commercial à la fin des seventies. Rob possède toujours cette voix braillarde, sursaturée, un organe vocal qui vous écorche littéralement les oreilles. Il s'est même acheté une conscience politique; probablement aux fins d'étoffer ses lyrics. Mais paradoxalement, son nouveau groupe cherche un compromis entre le trash de Metallica et le nombrilisme d'AC/DC. C'est en tous cas ce que "Mutation", qui n'est pas tout à fait un nouvel album puisqu'il est partagé entre titres ‘live’ et remixes, est parvenu à nous infliger...

Daniel Figgis

Skipper

Imaginez la confection d'une bande sonore cinématographique pour un film hypothétique. Un périple au sein de l'ambient prévisiblement indéfini (NDR : c'est pas de nous, mais de la bio) ; ou encore le "Tubullar Bells" de Mike Oldfield exorcisé par les claviers cathédralesques d'Eyeless In Gaza (NDR : c'est de nous, mais ne le répétez à personne !). La fascination exercée par le monde des poissons exotiques dans un aquarium... En fait, "Skipper" laisse la porte ouverte à une multitude de rêves et de suppositions. Et Daniel Figgis est l'auteur de ces élucubrations atmosphériques exclusivement instrumentales. Il en assure toutes les parties de claviers. Harmonium, mellotron et piano, pour être précis. Et s'il s'est entouré d'une pléiade de musiciens qui se partagent une multitude d'instruments (guitare, basse, flûte, viole, violon, etc.), c'est uniquement pour signer les arrangements de ses compositions.

 

Zeke Fiddler

Waterproof

Pour convaincre John Mascis de jouer de la batterie sur son album, Zeke Fiddler doit certainement être un musicien d'exception. Quant on connaît le caractère acariâtre du leader de Dinosaur Jr, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. "Waterproof" ne date pourtant pas d'hier, mais de début 1993. Et si nos souvenirs sont exacts, les sessions d'enregistrement se sont déroulées peu de temps avant que Dinosaur Jr n'annule sa tournée européenne... suite à l'application d'un plâtre au bras de John, victime d'une tendinite persistante... Revenons à notre imperméable ; qui dégouline, vous vous en doutez, d'électricité vivifiante, pétillante, crépitante. Et dont l'intensité varie suivant les différentes charges conduites tour à tour par Gumball, Screamin' Trees, Smashing Pumpkins et Dinosaur Jr (quoi de plus naturel!)

 

Fetish 69

Brute Force

En psychanalyse, un fétiche est un objet inanimé ou une partie du corps non sexuelle, capable de devenir à lui (ou à elle) seul(e), objet de la libido. Hormis son patronyme nous ne voyons pas très bien ce que ce groupe autrichien (Vienne) peut susciter d'aphrodisiaque. A la rigueur un exhibitionnisme post industriel stérile, à la limite du sadomasochisme hardcore (Sigmund Und Sein Freund?), notamment lorsqu'il maltraite la cover de Lydia Lunch, "Stares to nowhere". Pour le reste, "Brute Force" risque purement et simplement de vous donner l'envie de vous taper la tête contre les murs.

 

The Fatima Mansions

Lost in the farmer west

Persécuté par ses idées sur la pollution, l'écologie, la société, la spiritualité et la sexualité, Cathal Coughlan continue de faire passer toutes ses obsessions et ses visions cauchemardesques à travers sa musique. Pas en abusant de slogans. Mais en démontrant tous les mécanismes de la politique du monde contemporain. Un album riche, imprévisible, aux mélodies fracturées, truffées de bruitages aussi étranges que judicieux. Un disque féroce, solennel et venimeux exacerbé par les cordes de guitare sauvages, puissantes, mordantes, infiltré de claviers insidieux, et infecté par le vocal tantôt tendre, grinçant ou schizophrénique de Cathal. " Lost in the farmer west " épingle même deux chansons totalement antonymiques. " Walk your way ", qui macère dans un climat déchirant, sombre, proche d'American Music Club ; et " Humiliate me ", qui affronte la face la plus basique rock d'un Captain Beefheart…

 

The Farm

Hullabaloo

Si le groupe liverpuldien était parvenu à défrayer la chronique fin des eighties début des nineties par un succession de singles aussi savoureux les uns que les autres –pensez à "Hearts & Minds", "Stepping Stone", "Groovy Train" et "All Together Now"– puis par la confection d'un premier opus largement rétrospectif, il s'était totalement planté lors de la sortie d'un deuxième album jugé sans âme et sans identité. Tellement insipide qu'il ne méritait même pas qu'on lui consacre plus de deux lignes. The Farm vient heureusement de revenir à son meilleur niveau sur ce "Hullabaloo". Pas de hit potentiel cependant, mais dix compositions à la spontanéité rave, à la sensibilité house, à l'idéologie rouge et au groove contagieux. Une bonne raison pour penser qu'en poursuivant dans la même voie, la formation pourrait occuper rapidement, dans l'univers ‘scally’, la place vacante laissée par le défunt Happy Mondays...

 

The Family Cat

Magic Happens

Depuis 1989, année de la sortie de son premier et remarquable album, "Tell' em we're surfin'", on ne peut pas dire que ce quintet insulaire ait bénéficié des bonnes grâces de la presse spécialisée anglaise. Les rares singles ou Eps et les prestations ‘live’ se sont même vus, et régulièrement, battus en brèche. A un tel point que nous nous demandions si la formation n'allait pas finir par splitter. Et puis, les fossoyeurs de talents ont dû se sentir mal à l'aise en écoutant ce "Magic Happens". Personnellement, nous ne nous cachons pas pour avouer avoir toujours beaucoup apprécié Family Cat. Mais sincèrement, nous ne pensions pas que le groupe était capable d'une telle performance. Et c'est tant mieux ! D'abord il y a les lyrics. Dramatiques, convaincants. Ensuite le sens mélodique. Fertile en sonorités électriques chatoyantes, torrentueuses, épileptiques, onctueuses, diffusées à la manière d'un House Of Love chargé d'adrénaline. Enfin la richesse des compositions. Pas toujours faciles à aborder, mais qui épinglent des moments totalement transcendants comme ce "Hamlet for now" ou sinueux, énigmatiques, à l'instar de "Move over I'll drive". Magique !