La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

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Le venin de Judith Hill...

Chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste, Juidith Hill, sortira son nouvel opus, « Letters From A Black Widow » le 12 avril 2024. Un album taillé en 12 pièces qui présente une histoire fascinante oscillant de la douleur privée à la transcendance…

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mardi, 24 mai 2016 18:32

Un nouveau single pour Coffe Or Not

« Everything Is Falling Down », le quatrième album de Coffee Or Not, est sorti en janvier 2016. Depuis, le groupe est parti en tournée pour le défendre. Et il poursuivra ce périple dès septembre. Parallèlement à la scène, le combo a choisi de collaborer avec la réalisatrice française, spécialiste de l’image, Emilie Guéret.

Le single « May I Lay Down » vient de sortir ce 17 mai 2016.

« May I Lay Down » ressemble davantage à un court métrage qu’à un clip ‘classique’. Sur cette vidéo, la précision dans les détails ouvre une frontière entre le domaine du réel et du réalisable, et quand elle s’efface, c’est pour permettre aux ombres de s'agiter…

La vidéo, c'est par là 

En concert ce 28 mai à La Grange de Casteau

http://www.coffeeornot.be/

https://www.facebook.com/coffeeornot/?fref=ts

https://twitter.com/coffeeornot

 

lundi, 23 mai 2016 19:25

Flowers Of Fragility

Paru fin septembre 2015, le troisième opus d’Elias Nardi Group fait suite à « Orange Tree », gravé en 2010, et « The Tarot Album », en novembre 2012. Le line up du combo réunit Daniele Di Bonaventura au bandonéon, Didier François au Viola d’Amore a Chiavi (un violon moderne à tête du Cupidon), Nazanin Piri-Niri à la flûte, Carlo La Manna à la Fretless Bass et Six String Bass ainsi que la tête pensante, Elias Nardi, qui se consacre à l’oud.

Oscillant quelque part entre jazz, classique, prog (Yes ?) et new age, la musique proposée tout au long de « Flowers Of Fragility » est instrumentale. Originale également. Mais elle nécessite plusieurs écoutes avant d’être appréciée à sa juste valeur. Sans doute à cause des parties improvisées.

Si les cordes apportent une forme de mystère, la flûte sert de fil conducteur à un périple versatile, fait d’arabesques, entretenu par l’oud, qui nous conduit inévitablement en Arabie.

Violon et cordes limpides entretiennent une mélancolie glacée tout au long d’« Impermanenza », un spleen qu’intègre parfaitement le bandonéon. Des cordes torturées qui entrent en conflit sur « Riflessioni », avant que les interventions de flûte ne ramènent la paix. Et le reste baigne au sein d’un même univers, parfois proche d’un certain Karim Baggili…

lundi, 23 mai 2016 19:18

Au Coeur de L'Arène

Lieutenant est un groupe issu de la Cité Ardente. Un quintet drivé par le chanteur/guitariste, Laurent Van Ngoc. Le line up est complété par le clarinettiste Vincent Hargot, le drummer Pierre Mulder et la violoniste Anne-Claude Dejasse, qui a remplacé Pauline Van Ngoc depuis juillet 2014. En ‘live’, le combo implique trois autres instrumentistes : la violoncelliste Aurélie Potty ainsi que les violonistes Damien Chierici et Arno Polet (alto). De quoi former une solide section de cordes. Le band a publié un premier Ep, début 2013.

En gravant « Au Coeur de L'Arène », Lieutenant a voulu faire un tir groupé, puisque douze compos de l’elpee (NDR : dont les dessins illustrant le livret ont été réalisés par le drummer, Pierre Mulder) sont répercutées à travers un bouquin réunissant autant de chapitres, signé par Philippe Lecrenier et illustré par Pierre Mulder, à travers le même nombre de peintures. Les musiciens s'intéressent vivement à toutes les formes d'art (littérature, cinéma et arts plastiques) ; ce qui constitue une source constante d'inspiration. Un projet autant ambitieux qu'audacieux. Mathias Malzieu, le leader de Dyonisos, monte régulièrement ce type de projet.

A l'origine, la formation puisait ses influences dans le folk et la pop acoustique. Et notamment chez Belle and Sebastian ainsi que King of Convenience. Simon and Garfunkel également, mais eux sont américains. Les lyrics étaient alors torchés dans la langue de Shakespeare. Mais au fil du temps, c’est celle de Molière qui a pris le dessus. Afin de mettre des mots pour marquer les émotions et donner un sens à l'ensemble. Et puis, l’expression sonore s’est également teintée de jazz et de classique…

Découpé en 13 pistes, l’elpee a bénéficié du concours de Thomas Belhom (Tindersticks, Calexico) à la mise en forme. Le disque ressemble à une bande dessinée : un montage et une succession de petites histoires racontées comme un 'Marvel Comics' réaliste, qui traitent de sujets comme l'isolement, le désespoir, la solitude ou la peur. Conceptuel, « Au Coeur de L'Arène » est un peu une fable contemporaine qui raconte l'histoire de Victor, un marionnettiste, ivre de liberté, vivant dans un monde imaginé par Georges Orwell.

Contrebasse ronflante, clochette et accords d’ivoires agressifs alimentent « Paradis Perdus », la plage qui ouvre le long playing, avant que la basse n’impose toute sa gravité.

La fumée envahit le cerveau comme une fumée de cigarette. Nous sommes « En tête à tête ». Une question se pose 'Est-ce que tu veux jouer le jeu ? '

Sur fond de gratte, « Ecume » est exécuté en slam. Superbe !

C’est « L'Ame En Bandouilière » que le capitaine de vaisseau conduit l'embarcation pour la suite du voyage, de plus en plus torturé...

« Tout Est Ecrit » baigne au sein d’un climat à la fois manouche et balkanique. Cordes imposantes et chœurs mettent le cap vers l’Est. Soudain, un combat éclate entre ces cordes et la clarinette, mais personne n'en sort finalement vainqueur. Un conflit qui reprend sur « Océan de pluie ». A cause des percus sauvages. Avant que le violoncelle ne remette de l’ordre dans un univers sonore plutôt symphonique.

Nous sommes au bord du précipice sur « Manège De Fin Du Monde », peut-être afin de tomber sur l’« L'Epine Au fond Du Coeur » léguée par un certain Serge Gainsbourg.

Des sonorités distordues envahissent « Interlude ». Le spectre de Bertold Brecht rôde. Les ivoires entretiennent une atmosphère propice à la « Peur ». Avant de reprendre la route des Balkans.

« Millions De Corps Solitaires » est une compo qui remonte à plus de 5 ans. Et elle figurait sur l’Ep d’un projet précédent, baptisé We Have Souls. Ecrite dans la langue de Shakespeare, elle a été traduite en français.

Une lueur d’espoir renaît. On aurait retrouvé le « Paradis Perdus Acte II ». Avant de revenir vers « Le Coeur De l'Arène », dénouement de ce concept album.

Jambinai s’était produit en décembre 2014 au sein d’une Rotonde enfiévrée. Et votre serviteur avait alors pu vivre le meilleur concert de cette année. Comme le groupe était de retour, et plus particulièrement à l’AB Club, il ne pouvait manquer ce nouveau rendez-vous.

Inwolves assure le supporting act. En débarquant à la fin de sa prestation, difficile d’en relater quelque chose de concret. Le volume sonore me semblait excessif ; des conditions qui n’accrochent guère mes oreilles sensibles.

Jambinai  (잠비나이 en coréen) est une formation de post rock issue du Pays du Matin Calme (Corée du Sud). Sa spécificité, c’est de conjuguer instrumentation contemporaine et folklorique (taepyongso, haegeum, geomungo, jungju, piri, etc.) Suivant la bio, cette formation est considérée comme la plus novatrice sur la scène sud-coréenne, car elle est parvenue à créer une nouvelle forme de musique mêlant, sans tomber dans la dissonance, tradition et modernité. Soit un subtil cocktail de heavy post rock, de folk metal, d'électro et de tradition indigène.

Au sein des petites salles, le line up est réduit à trois musicos. Mais dans les plus grandes, le trio de base est enrichi d’une section rythmique. Ce mercredi, c'est sous la forme d’un quintet que le combo va se produire.

Tous les musicos sont assis, sauf le guitariste Ilwoo Lee. Derrière son imposant geomungo (une sorte de cithare coréenne), Eun Young Sim est assise en mode tailleur. Elle pince ou frotte ses cordes à l’aide de bâtons en bambou de longueurs différentes. Elle s’installe à droite sur une petite estrade. Elle joue également du xylophone. Celle de gauche, Bomi Kim, se réserve le haegeum, un vieil instrument à cordes frottées semblable au ehru chinois. Il a été imaginé, il y a environ mille ans environ. Il est formé d'une caisse de résonance en bambou ou en bois, tendue par une peau de serpent à une extrémité de la tige, et les deux cordes sont frottées par un archet à crin de queue de cheval. Mais le personnage central est certainement Ilwoo Lee. Il joue du piri (flûte en bambou) et de la guitare (à sept cordes !), parfois les deux en même temps, mais également, du taepyongso (petite trompette coréenne) et se sert d’une loop machine. Il est le seul à s’exprimer en anglais.

Le show va durer plus d'une petite heure. Chaque artiste est éclairé par des lampes de couleur blanche pivotantes. Ce qui communique une ambiance mystérieuse, voire mystique au spectacle.

Le set s’ouvre par « Time Of Extinction », un extrait du nouvel opus. C'est la chanson qui a fait connaître Jambinai. Qui la joue depuis longtemps. Mais elle n’avait pas encore été gravée sur un long playing. Toujours issu du dernier essai, « They Keep Silence » (6’) est une compo à vous glacer le sang. Habile, Eun Young Sim semble hantée par son geomungo, pendant qu’Ilwoo Lee, d’une voix caverneuse, entame des incantations chamaniques dans sa langue natale. Solides, percus et section rythmique privilégient l’efficacité (Dokyo 13 à la basse et Myounghoon Ryu aux drums). Les filles extirpent des sonorités incroyables de leurs instruments. Mélancoliques, lancinantes, celles de Bomi épousent celles de violons, lorsqu’ils n’empruntent pas le miaulement d'un félin. Déchirant ! Galvanisée par les riffs de gratte torturés d’Ilwwo Lee, la troupe se lance dans une véritable cacophonie mélodieuse sur « Empty Pupil Part 1 ». Et dans le même registre, « Echo Of Creation » se révèle encore plus expérimental. Caractérisé par son intro de flûte, « For Everything That You » constitue certainement la perle du nouvel opus. Et son lustre entretient un climat étrange. Le set s’achève par « Connection » (9’30). Le morceau est dédié aux victimes des attentats. Ilwoo y brille longuement sur son taepyongso. Puis chaque musico entre progressivement dans la danse. Et on retrouve cette forme de cacophonie organisée, mais à l’acoustique irréprochable. Un peu dans l’esprit de Sigur Rós, mais qui se convertirait ponctuellement au metal ténébreux, quitte à déclencher un tsunami sonore… 

Un petit selfie des artistes et du public et les artistes s'éclipsent. Les filles emportent leur instrument. Le public réclame un rappel. Au cours duquel Jambinai va accorder « Grace Kelly ».

La date de sortie de « A Hermitage », son nouvel opus, est prévue pour le 17 juin 2016 ; mais il était déjà disponible au stand merchandising.

Jambiani se produira en concert le 19 juin 2016 à Izel (province du Luxembourg), dans le cadre des fêtes de la Musique, auxquelles participeront également GrandGeorge, Dr Feelgood et Romano Nervoso. Votre serviteur devrait être de la partie...

(Organisation : Ancienne Belgique)

dimanche, 15 mai 2016 03:00

En route pour la gloire…

Une file interminable s’étire depuis le 110 du Boulevard Anspach jusque la Grand-place de Bruxelles, ce lundi 15 mai. Pas étonnant, Puggy est programmé à l’AB. Le concert a été décrété ‘sold out’ en moins d’une heure ! Et pourtant, la formation se produisait, la veille, au Cirque Royal (voir photos ici). Un spectacle également comble. Faut dire que la popularité du trio est en courbe plus qu’ascendante ; en outre, il vient de publier un nouvel elpee, « Colours », déjà n°1 dans les charts, en Belgique. Chic, coloré, dandy même, son pop/rock est subtilement teinté d’électro, mais surtout transcendé par de superbes harmonies vocales.

Avant de pénétrer dans l’Ancienne Belgique, les spectateurs reçoivent des bracelets fluorescents ainsi que des ballons de baudruche multicolores. Compte-rendu.

Il revient à Manœuvres, un quintet issu du Nord de la Belgique, de se charger du supporting act. Il s’était déjà produit, en février dernier, au club. Le line up implique Sean Dhondt, l’ancien drummer du combo punk Nailpin. Reconverti au chant il dispose de deux toms basse placés de chaque côté de lui. Puis le batteur Ace Zec, le claviériste Pedro Gordts (Zornik), le bassiste Boris Van Overschee (Tout Va Bien) et le gratteur Lukas Somers.

La présence scénique de Sean est impressionnante. Il est capable de moduler sa voix suivant les émotions et même de la pousser dans les octaves. Haut perchée, elle peut aussi devenir rocailleuse. Les percus sont omniprésentes. Faut dire qu’il s’en sert généreusement. Et elles font déjà la différence sur « Give In To Me », un morceau glacial, paradoxalement propice à la danse. Plus pop, « Live A Little » est dominé par les ivoires et les accords de gratte incisifs.  La mélodie est immédiate et le refrain contagieux. Place ensuite au plus rock « Never Back Down ». C’est aussi le dernier single. Les arrangements sont riches. Après une cover/medley baptisée « Daffodils/Sledgehammer » (Mark Ronson/Peter Gabriel), le set s’achève par le « Mad World » de Tears For Fears (NDR : guère indentifiable, cependant) et le premier single du band, « My Love ». On épinglera encore le visuel du spectacle ; littéralement à couper le souffle…

Setlist : « Give In To Me », « Live A Little », « Never Back Down »,« Tear You Apart », « Daffodils/Sledgehammer » ( cover), « Mad World ».

Un revêtement en aluminium doré mais froissé sert d’arrière-scène. Une estrade est placée sur le podium pour mettre en exergue la batterie rutilante (NDR : elle n’est pas encore estampillée ‘Puggy’ !) de Ziggy. Et une autre pour Romain, préposé aux claviers et à la basse. Mais très vite, il va redescendre de son piédestal pour exécuter les bonds dont il a le secret. Pas de mini podium pour Matthew qui dispose d’un tom basse, d’une machine et également d’un clavier. Sans oublier le renfort de Matthieu Vandenabeele, claviériste/pianiste qui remplace John Janssens. Douze rampes lumineuses verticales éclairent le combo depuis l’arrière.

Passé l’intro, Puggy déboule sur les planches et attaque « Fight Like You'Re Fighting ». Quoique destinée à la bande FM, la compo est percutante. Comme si c’était leur premier concert, les musicos ont la niaque. Matt a revêtu un costard de couleur bordeaux, Ziggy, verte et Romain, bleue (NDR : ce sont les nouveaux M&M's !) Matthew va se servir, pendant presque toute l’intégralité du show, d’une gratte électrique de teinte brune. En fait, s’il y avait recours dans le passé, c’était pour interpréter la cover du « Toxicity » de System Of A Down. Mais ici, il la privilégie pour les morceaux du dernier elpee, afin d’y injecter davantage de nuances funkysantes. « Feel So Low » et « Soul » sont de futurs tubes en puissance.

La set list n’en oublie pas pour autant les plages du précédent elpee « To Win The World », dont « Last Day On Earth (Something Small) ». Mais sur sa gratte électrique, Mr Irons a le bon goût de leur donner une nouvelle jeunesse, en improvisant. A l’instar de « Goddess Gladys » (« Something You Might Like »), imprimé sur un tempo plus lent. Slow majestueux, « This Time » est balisé par les ivoires. Et propice à la danse, « You Are » baigne carrément dans l’électro.

A partir de « How I Needed You » l’ambiance grimpe en flèche. Les filles commencent à gonfler les ballons pendant « Change The Colours ». C’est de la folie ! Les smartphones s'illuminent. Le light show nous en met plein la vue. On se croirait presque à Forest National. Au cours de cette chanson, l’auditoire reprend d’une seule voix, le refrain en chœur. Une attitude qui va se répéter lorsque le band va attaquer ses classiques, dont « Something You Might Like », « Goes Like This » et « When You Know ». Les applaudissements sont tellement nourris que la troupe doit parfois attendre de longues minutes avant de poursuivre son concert. C’est un peu la rançon de la gloire ! Et le set de s’achever par le dantesque « Territory ».

La formation se retire quelques instants pour se rafraîchir, avant d’accorder un inévitable rappel. Matt invite la foule se diviser afin de le soutenir au chant. Ce qui va déboucher sur une jolie polyphonie. Puggy va même accorder un second encore, pour y attaquer une de leurs premières compos, « Dubois ». De quoi satisfaire ses nombreux aficionados.

Tout le spectacle a été filmé par 6 caméras. On doit donc s’attendre à ce qu’il soit immortalisé sur un Dvd. Et si vous avez manqué le combo, sachez qu’il se produira cet été à Werchter, aux Francos et à Ronquières ; puis à partir de septembre à l'Olympia de Paris, au Splendid de Lille et à Forest National...

Setlist : « Intro », « Fight Like You'Re Fighting », « Feel So Low »,« Soul », « Last Day On Earth (Something Small) », « Goddess Gladys », « This Time », « Lonely Town », « You Are », « Ready Or Not », « How I Needed You », « Change The Colours », « Something You Might Like », « Goes Like This », « When You Know », « Territory ».

Rappel 1 : « I Do », « You Call Me Up », « To Win The World »

Rappel 2 : « Dubois »

Et pour les photos à l'AB, c'est là  

(Organisation : Live nation)

 

 

jeudi, 19 mai 2016 19:21

Ma Z, et c’est du Belge !

Lors d'une tournée accomplie en 2013, Dweez (Morgan Tuiziz) et Jay (Jerry Delmote) décident de mettre en boîte quelques nouvelles compositions en captant l’énergie sur le vif. Une batterie percutante et précise, une ligne de basse fluide (NDR : celle de Mich', alias Michel Vrydag) ainsi que des riffs de guitares incisifs servent une mélodie pilotée par la voix de Mr Woody (Matthieu Van Dyck).

La rythmique implacable de Z condense le meilleur d'une époque ou l'on osait tout. Les mélodies entêtantes, obsédantes, gonflées au son intersidéral transcendent les genres pour atteindre le tribal et l'instinctif. Du rock pur et dur comme les puristes l’aiment.

Le band : Mr Woody- voix
                  Dweez- guitare
                 
Mich' – Basse
                  Jay – Drums

Ils seront en concert :

le 27-05-2016 à l'Annexe de La Louvière.

le 13-08-2016 au festival Parkrock de Saint-Ghislain.

le 09-09-2016 au Titans Club de Lens.

le 24-09-2016 au Rock Station à Morlanwelz

La vidéo, c'est par ici  

http://www.z-bandofficial.com/

https://www.facebook.com/ZBandOfficial/?fref=ts

https://soundcloud.com/zbandofficial

 

samedi, 16 avril 2016 03:00

Une punktitude rock’n’rollesque…

La dernière fois que les Fatals Picards ont visité la Belgique, c’était dans le cadre du festival LaSemo. Pourtant, il s’agit de la seconde date du band au Salon de Silly. Et elle est sold out depuis belle lurette. A contrario, celle de la veille ne l’était pas ; mais elle s’est révélée riche en émotion et en calembours. Sans oublier que la bière a coulé à flots, et fatalement, chez certains de ses membres…

Le combo compte quand même 15 années d’existence. Un période au cours de laquelle il a accordé des milliers de concerts à travers le monde, participé au concours ‘Eurovision’ en 2007 et publié sept albums studio, deux ‘live’ et un double Dvd,  immortalisant la dernière tournée, accomplie en 2014.

Il revenait à Cédric Gervy d’assurer le supporting act. Face à un parterre plus que bien garni, le prof de néerlandais attaque son set, armé de sa gratte semi-acoustique. Le fil rouge de son spectacle repose sur une vision critique de la société contemporaine. Une critique pertinente qu’il truffe de jeux de mots tout à la baignant dans un climat de bonne humeur communicative. Ce qui va permettre à la température de grimper de quelques degrés dans la salle, avant le concert de la tête d’affiche.

Setlist : « Le Journal des Bonnes Nouvelles », « Bonne Année Quand Même », « Ik Weet Het Nietzsche », « Georges est Content », « La Mauvaise Réputation », « La Moitié d’un Père », « Le Jour du Chien », « Renaud », « Walibi », « Premiers à la Fifa », « 1-2-3 Zéro », « Camille », « J’Aimerais Trop », « Cotcha-Ca », « Playstation », « En Quarantaine », « Poisson d’Avril », « La Gousse d’Ail », « Bon Public ».

Les Fatals Picards sont quatre, comme les mousquetaires. Ils pourfendent de la pointe de l’humour tout ce qui traverse leur esprit. Des exemples ? Lavilliers, le difficile job d’enseignant, la mort de Johnny, les dangers de la radioactivité sur les dancefloors, le chômage, l'homophobie, les violences familiales, le naufrage des politiciens, la mondialisation, la société qui fout le camp, et on en passe… Manifestement, leur muse est intarissable.  

Il est plus ou moins 21h45 quand les gratteurs Laurent Honel et Yves Giraud (NDR : tour à tour à la guitare ou à la basse), Jean-Marc Sauvagnargues (drums) et Paul (chant et épisodiquement gratte semi-acoustique) déboulent sur les planches. Ils ont la banane aux lèvres. Et on est parti pour 75 minutes de délire musical. Une punktitude rock’n’rollesque qui sert de support aux textes interprétés dans la langue de Voltaire. Parfois, à force de rire, on a mal au bide. Particulièrement interactif, Paul est certainement le personnage le plus déjanté du quatuor. Il se retourne et exhibe sa raie de lune (NDR : son cul, quoi !). Le combo parvient, bien sûr à mettre le boxon, et tout particulièrement tout au long de « Le Retour A La Terre », une compo irrésistible caractérisée par ses 'pa-la-pa-pa-pa'. Sur un air de ska ‘kingstonien’, il se moque de hippies, présents dans la salle. Et nous invite à bondir dans la fosse comme sur les planches. Bien sûr, la set list privilégie les titre du dernier elpee, « Septième Ciel », qui remonte quand même à 2013. Bien rock, engagé, « Le Combat Ordinaire » roule à gauche. « Gros Con » aborde sérieusement (!?!?) les méfaits de l’alcoolisme. La foule jumpe sur « Atomic Twist ». Un peu comme Marcel Et Son Orchestre twiste, mais on n’est pas à Saint-Tropez. Si le nucléaire n’est pas cher, il a au moins le mérite de foutre la merde. Le message est passé 5 sur 5. Chanson d’amour, « L'Amour A La Française » est dédié aux filles. « Bernard Lavilliers », était inévitable. Et déclenche un véritable délire ! « Manouches » nous entraîne au cœur des Balkans. Avant que le groupe n’opte, en fin de parcours, pour un profil plus métallique. Les Fatals Picards, auront bien entendu droit à un rappel, histoire de mettre tout le monde d'accord. 

Setlist : « Le Retour A La Terre », « Le Combat Ordinaire », « Gros Con », « Atomic Trust », « Pourquoi », « Les princes Du Parc », « Mon Père Etait tellement De Gauche », « Les dictateurs », « Manouches », « L'Amour A La Française », « Bernard Lavilliers », « De L'Amour A Revendre », « Robert », «Ernestine », « Boum », « Punk A Chien »

Rappel : « Sans Contrefaçon », « Noires », « Punk Au Liechtenstein ».

(Organisation : Le Salon + Silly Concerts ASBL)

dimanche, 08 mai 2016 03:00

Souvenirs de jeunesse…

Trente-sept ans de carrière, c’est un fameux bail ! Et ça se fête ! C'est d’ailleurs ce que compte faire UB40, lors de sa nouvelle tournée mondiale. Qui transitait par l’Ancienne Belgique, ce dimanche 8 mai.

Membre fondateur du combo britannique (NDR : le combo est né en 2008), Ali Campbell avait claqué la porte suite à un différent avec les autres musicos, et tout particulièrement son frère Duncan. Ce dernier avait décidé de poursuivre l’aventure en reprenant le patronyme originel. Mais en 2014, Ali reforme le groupe, en compagnie d’Astro et Mickey (Michael Virtue), réunissant ainsi les 3 membres de départ. Mais Ali a quelque peu changé le nom, en y ajoutant leurs prénoms (‘feat Ali, Astro et Mickey’). Il existe donc aujourd’hui deux variantes de UB40, puisque Duncan a poursuivi son chemin, de son côté, en conservant l’appellation. Un album (« Silhouette »), un Ep acoustique et un live plus tard, la nouvelle mouture de UB40 est donc repartie en tournée.

UB40 est au reggae ce que Madness et The Specials sont au ska. Car si le reggae constitue la charpente de sa musique, il se colore, suivant l’inspiration, de teintes irlandaises, galloises, écossaises, yéménites ou africaines. Et même de blues ! Si le line up du band implique aujourd’hui notre trio de base, c’est-à-dire le chanteur et guitariste rythmique Ali Campbell, l’autre vocaliste Astro ainsi que le claviériste Michael Virtue, il s’est enrichi de la présence de Don Chandler et Matthew Hoy aux basses, de Paul Slowley aux drums, de Michael Martin à l’autre gratte (également une rythmique), de Winston Delandro au trombone, de John Johnson à la trompette, de Colin Graham au saxophone et de Winston Rose aux chœurs.

Une estrade de 2 mètres de haut est érigée à l’arrière, sur laquelle vont s’installer le drummer et le claviériste. Sur laquelle un des bassistes ou des guitaristes va également se planter circonstanciellement. Des images seront projetées sur l’avant du podium et sur une toile tendue au-dessus du batteur.

Beaucoup de souvenirs se bousculent dans la tête de votre serviteur avant que le set ne débute. Il avait 17 ans et un peu de poil au menton. Il avait eu le bonheur de voir Bob Marley, en ‘live’. Puis s’est épris du reggae blanc pratiqué par un combo issu de Birmingham, UB40. Il avait succombé aux rythmes irrésistibles du ska, livré alors par Selecters, Madness ou encore Specials. Puis vécu les prémices du punk, en assistant aux frasques des Sex Pistols, mais surtout vibré à l’écoute du Clash, qui va marquer un tournant dans son éducation musicale. Il ne pouvait donc pas manquer le retour de cette formation insulaire…

Une image apparaît sur les écrans. On peut y lire en grandes lettres bleues ‘We Are’ et jaunes ‘UB40’. Puis les artistes déboulent sur les planches. Le set s’ouvre par « Reefer Madness », qui sert d'intro. Ali a pris du poids. Il tient toujours sa guitare à la manière de Macca, mais sa voix est intacte. A la fin du morceau, Astro s'époumone pour saluer l’auditoire qui applaudit chaleureusement. C’est d’ailleurs lui qui communique le plus souvent avec le public ; Ali, légèrement en retrait, se concentrant surtout sur sa six cordes. Et le voyage vers Kingston peut commencer.

A l’instar de « Keep On Moving », la cover des Wailers, qui figurait sur l’elpee mythique « Soul Revolution ». L’entame du morceau est même légèrement dub. La set list va proposer 12 reprises dont « Wear You To The Ball » (John Holt), « Stick By Me » (The Paragons), « Homely Girl » (The Chi-Lites), « The Way You Do The Things You Do » (The Temptations), « Cherry Oh Baby » (Eric Donaldson), « Please Don't Make Me Cry » (Winston Groovy), Kingston Town (Lord Creator) et « Many Rivers To Cross » (Jimmy Cliff). Des hits à la pelle, dont bien sûr leur « Just Another Girl ». Pour une première partie de 75 bonnes minutes.

Car le rappel va durer trois quarts d’heure. Pendant « Food For Thought », Paul Slowley étale toutes les facettes de son talent. Tous les musicos sont de retour pour aborder « Silhouettes », titre maître du dernier opus studio. Et UB40 va encore nous réserver deux autres adaptations, « Can't Help Falling In Love » (Elvis Presley) et « Red Red Wine » (Neil Diamond).

(Organisation : Ancienne Belgique)

Soirée sous le signe de l’Hexagone, ce vendredi 6 mai, dans le cadre des Nuits Botanique. Le Cirque Royal accueille The Avener, Synapson et Greg June devant un auditoire au départ clairsemé. Compte-rendu.

Greg June est un baroudeur qui puise son inspiration à travers ses voyages accomplis aux quatre coins du monde, mais également ses rencontres (Steve Forward, John Watts, Paul Breslin, Franck Authié), des expériences qui lui ont permis de définir son parcours musical. Découpé en 5 titres, son premier Ep, « One », est paru en septembre 2015. Un disque qui a exigé 8 ans de travail et dont il va proposer plusieurs extraits au cours de son set. Qui s’ouvre à 19h30 précises, soit une demi-heure avant l’horaire prévu. Ce jeune prodige pratique une musique folk/pop teintée de touches urbaines et électro. Il fait déjà très chaud dans la salle. L’artiste se consacre au chant, à la gratte semi-acoustique et aux ivoires. Il est épaulé par un préposé aux machines dont une boîte à rythmes. Souriant, sympathique même, il demande à la foule si tout va bien avant d’attaquer « Hey ». Sa voix est chaude et légèrement rocailleuse. Très interactif, il invite le public à reprendre en chœur le bref refrain. Et il s’exécute de bon cœur. Il utilise à bon escient le peu d’espace qui lui est réservé sur les planches. Il se déplace de gauche à droite (ou de droite à gauche, selon) en accentuant ses expressions à l’aide de ses mains. « No regrets » est un titre nettement plus électro. Et déjà, la fosse se transforme progressivement en immense dancefloor. Armé de sa gratte, Greg n’en oublie pas pour autant « Unify », une compo qui lui tient particulièrement à cœur. Et pour cause, il s’agit d’un vibrant hommage aux victimes des attentats de Bruxelles et de Paris. Ce qui lui vaudra des acclamations nourries… Quoique apparemment plus calme, cette chanson permet à sa voix de monter davantage dans les aigus, en fin de parcours. Le bidouilleur abandonne, le temps d’un morceau, ses machines et percus pour siéger derrière les ivoires. Et le show, de s’achever par le single « We Can't Never Talk ». Greg n’oublie pas de remercier Synapson, dont il assure le supporting act pour la tournée.

Synapson est sans doute le duo électro le plus prometteur, pour l’instant. Responsable de véritables tubes comme « All in You » (feat. Anna Kova) ou « Djoon Maya Maï » (NDR : auquel avait participé le regretté Victor Démé), il suscite énormément d’engouement de la part du public, tant pour ses prestations ‘live’ que lors de ses enregistrements studio. A son actif un Ep éponyme, publié en 2010, et un elpee, « Convergence », paru en octobre 2015, qui caracole toujours au sommet des charts. Paul et Alex ont accompli le tour de l'Hexagone au sein du projet Flash Deep, afin de mettre en exergue une nouvelle scène house française, aussi électronique que mélodique, capable de squatter les playlists, mais surtout destinée à faire danser les foules.

Derrière les 2 bidouilleurs (NDR : un préposé aux synthés et à la boîte à rythmes et un autre derrière les platines), on découvre une grande structure en triangle, sur laquelle est disposée des néons. Et ce light show va impressionner !

L’électro/pop contemporaine du combo est largement contaminée par des percus aux sonorités africaines. Mais elles sont dispensées par des synthés. Electrifiée, la guitare de Sirius Tréma est très susceptible de dynamiter le show. Faut dire que le musicien est doué. Il s’autorise même des solos hendrixiens. Le groove libéré par Synapson est unique en son genre. Originale, la musique vous communique de bonnes sensations dans les jambes, mais sans les fourmis. En finale, la très jolie Anna Kova vient poser la voix sur le tube « All In You ». Ce qui démontre l’ouverture d’esprit du tandem, dont la musique s’inscrit dans la lignée de Hyphen Hyphen. Et finalement, la prestation va mettre le souk dans la fosse. Tout le monde danse, y compris dans les balcons. Surpris et impressionné par l’enthousiasme manifesté par le public, le duo va le remercier à plusieurs reprises.   

Tristan Casara s’installe derrière une immense table. Le producteur va bénéficier d’un light show tout aussi blaise. Mais l’ambiance est glaciale. Pourtant chaud, le public ne parvient pas à faire fondre cette glace.

Et ce n’est ni la cover du « Lonely boys » ou celle du « Big Jet Plane » d'Angus et Julia Stone qui changera la donne. Le Niçois clôture son set par une version du « Around The World » de Daft Punk, dans la plus grande indifférence. En se contentant de tirer des sonorités de ses machines, sans leur injecter le moindre feeling, et sans la moindre interactivité avec son public, The Avener ne méritait sans doute pas de figurer en tête d’affiche. Les artistes qui l’ont précédé se sont montrés bien plus convaincants…

(Organisation : Les Nuits Botanique)

The Avener + Synapson + Greg June

Pour les photos, voir ci-dessous

 

 

dimanche, 01 mai 2016 03:00

Tout doit disparaître…

Manic Street Preachers se produisait ce dimanche 1er mai à l’Ancienne Belgique. Qui est de nouveau sold out. Le groupe gallois est venu interpréter son quatrième elpee, « Everything Must Go », un disque paru, il y a déjà 20 ans. Et pas seulement, puisque le concert est divisé en deux volets. Le premier est consacré à l’album mythique. Qui s’est écoulé à plus d’un million d’exemplaires. Le premier gros succès du combo qui pour la circonstance, a décroché plusieurs ‘brits awards’. Le deuxième est réservé aux hits ainsi qu’aux nouvelles compos.

Manic Street Preachers a d’abord forgé sa notoriété sur une image de bad boys. Iconoclastes, brefs, ses sets constituaient un concentré d’énergie pure. Nés au sein d’un milieu prolétaire, les musicos revendiquaient une idéologie gauchiste. Ils ont vécu de près –alors qu’ils étaient encore des gosses– les grèves des mineurs qui ont éclatées entre 1984 et 1985. Ce qui explique l’engagement de leurs lyrics. Ils ont dédié une de leurs récompenses au syndicaliste Arthur Scargill, un leader politique insulaire travailliste particulièrement charismatique. Son guitariste, Richey James Edwards, se serait apparemment suicidé, même si on n’a jamais retrouvé son corps. Ce qui n’a pas empêché le band de continuer son aventure…

Sleepers' Reign assure le supporting act. Issu d’Herentals, le groupe a terminé second de la finale du Humo’s Rock Rally, en 2012, récoltant au passage le prix du public. Il lui a fallu cependant un certain temps avant de sortir son premier elpee, « King Into Delight », paru en mars de cette année, un disque qui a reçu le concours du New-yorkais Justin Gerrish (The Strokes, Vanpire Weekend, Weezer, etc.), à la mise en forme.

Le sextuor implique un chanteur/bidouilleur, deux gratteurs, un drummer, un bassiste, un drummer et un claviériste. Superbe, harmonieuse, la voix de Luke Hermans est capable de grimper dans les aigus, un peu comme Andy Partridge (XTC) voire Graham Gouldman (10CC). Pendant une petite demi-heure, le band va dispenser une musique sculptée dans une electro/pop de bonne facture, mais aux réminiscences 70’s particulièrement marquées...

James Dean Bradfield, le chanteur charismatique de Manic Street Preachers déboule seul sur les planches. Armé de sa gratte, il attaque « Elvis Impersonator: Blackpool Pier », l’intro de l'album « Everything Must Go ». Il est ensuite rejoint par le drummer Sean Moore –il a enfilé ses inséparables gants noirs– et le bassiste Nicky Wire, qui a chaussé des lunettes fumées. Le trio est soutenu par un deuxième guitariste et un claviériste, qui se tiennent à l’écart.

La voix de James est superbe, mais elle est trop étouffée par l’instrumentation. Dont les grattes, incisives, qui se taillent la part du lion. Les plages d’« Everything Must Go » sont dispensées dans l’ordre de la set list (« Small Black Flowers That Grow In The Sky », « The Girl Who Wanted To Be God », « Removables », « Australia », « Interiors (Song for Willem De Kooning)», « Further Away » et « No Surface All Feeling ». Fin de la première partie.

Au cours de la seconde, les versions acoustiques de « Little Baby Nothing » et « The Masses Against The Classes » sont un véritable enchantement. Que James nous réserve en solitaire, uniquement accompagné de sa gratte semi-acoustique ; et au cours desquelles sa voix fait à nouveau merveille. Du ‘best of’, que va ensuite nous réserver Manic Street Preachers, on épinglera encore « Suicide Is Painless (Theme from MASH ) » (NDR : la B.O. du film !) et une cover de Johnny Mandel. Mais dès « Motorcycle Emptiness », le volume sonore est devenu insupportable, malgré les bouchons. Tout doit disparaître ! Votre serviteur, le premier, qui tire sa révérence…

(Organisation : Live Nation)

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