Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

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Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

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Chroniques

The Maids Of Gravity

Maids Of Gravity

En mai dernier, ce trio californien basé à Londres nous avait mis l'eau à la bouche en nous livrant un premier et excellent mini elpee "Strange Channel". Issu des mêmes sessions d'enregistrement, le premier et véritable album de Maids of Gravity répond parfaitement à notre attente. Eponyme, il a donc également été produit par Matt Hyde (Porno for Pyros). Et dispense une même électricité blanche aux mélodies aussi savoureuses que rafraîchissantes, tout en présentant un éventail de parfums beaucoup plus large. Leather Nun, Wipers, Pixies, Smashing Pumpkins, Foo Fighters. Psychédélique également. Dans la progression des cordes de guitares. Mais surtout pour les harmonies vocales. Languissantes à l'instar du Floyd circa "More", sinusoïdales comme les Beatles de l'époque "Magical Mystery Tour". Voire ouatées, brumeuses dans l'esprit du Pale Saints originel ou de Medecine (NDR: normal lorsqu'on sait qu'en 1991, Ed Ruscha et Jim Putman sévissaient au sein de ce groupe). Un chouette album!

 

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Magick Heads

Before we go under

Rien que la pochette vous donne une idée du climat qui règne tout au long de cet album. En couverture, un couple de pingouins aux yeux jaunes se tient les nageoires. Et l'intérieur du livret nous livre une splendide vue panoramique du port de Dunedin. Une imagerie romantique capturée par les treize fragments de ce "Before we go under", premier album de cet ensemble néo-zélandais. Groupe né de l'imagination fertile de Robert Scott, compositeur prolifique, qui non content de correspondre au tiers de Clean, dirige également la manœuvre chez Bats. Si l'enregistrement de cette œuvre a reçu le concours d'Alan Starett (Pop Art Toaster, Mink) et de David Kilgour (Clean), il peut surtout compter sur la présence de Jane Sinnott, chanteuse dont le timbre angélique, céleste, se marie à merveille avec celui de Robert. Et ces harmonies resplendissantes, remplissent les mélodies de quiétude et de magie esthétique...

 

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Mad Season

Above

Né de la réunion circonstancielle entre Layne Staley (Alice In Chains), Mike Mc Cready (Pearl Jam), Barret Martin (Screaming Trees) et non pas Ginger, mais John Saunders Baker, Mad Season vient d'enregistrer un premier album. Un disque qui a reçu le concours du chanteur de Screaming Trees, Mark Lanegan ; mais seulement pour deux titres. Une œuvre qui alterne l'excellent et le dispensable... L'excellent lorsque la solution émarge au post grunge, éthéré par la voix androgyne de Layne. Et surtout sur deux fragments. Le blues sulfureux "Artificial Red" et le psychédélique floydien circa "More", "November hill". Mais le dispensable lorsqu'elle s'égare dans les courants atmosphériques prog rock balayés vingt ans plus tôt par des formations comme Kansas ou Kayak...

 

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Mecca Normal

Sitting on snaps

Duo canadien, Mecca Normal sort de l'ordinaire. Quoi de plus normal ! D'abord, à cause de Jean Smith. De ses textes hostiles au capitalisme. Et puis surtout de son registre vocal incroyable, capable de passer du ricanement redoutable (Lydia Lunch?) jusqu'au murmure tendre et réconfortant (Mélanie), en passant par l'inflexion douloureuse (Patti Smith?). Et n'imaginez surtout pas que le reste s'écarte de la norme. De l'insolite. Surtout lorsque David Lester triture sa guitare, un peu à la manière d'un Howe Gelb. Pensez aux élucubrations électriques grinçantes, déstructurées pratiquées en 90 pour "Long Stem Rant". Sur "Crimson Dagnet", David s'offre même quelques riffs d'Heartbreaker du Led Zep. Ce qui n'empêche pas l'ensemble d'obéir à une certaine structure mélodique. Le plus souvent inspirée par la country. Un disque étrange, énigmatique, déconcertant, (mecc)a normal quoi!

 

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Meat Puppets

No joke

Valeur sûre de la scène yankee, Meat Puppets a toujours joué un rôle essentiel dans l'évolution de la musique pop/rock. Et des formations comme Nirvana, Soul Asylum ou Pearl Jam ont été manifestement marquées par sa vision hardcore du country & western, vision semblable à celle qu'Afghan Whigs réservait à la soul. Le trio de Phoenix ne s'est cependant jamais retourné pour voir le succès déclenché par ce mouvement. En plein ‘boom’ grunge, il cherchait déjà à explorer de nouveaux territoires sonores. Depuis deux ou trois albums, il inocule davantage de couleur et de profondeur dans sa construction mélodique. Davantage d'amplitude dans l'étude du style et au niveau des harmonies vocales semi-léthargiques, échangées entre les frères Kirkwood. Qui manifestement et fondamentalement demeurent "Meat Puppets", même si cet elpee aborde le cabaret, la pop indie, le popcore ou la ballade. Et en particulier cette sauvagerie spectrale et menaçante, fruit de la rencontre entre l'électricité croustillante et la fluidité acoustique. Excellent!

 

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David McAlmont

McAlmont

Malgré plusieurs écoutes, cet album nous laisse toujours dans l'expectative. McAlmont tente ici de reconduire le mariage improbable entre la soul la plus noire, inspirée d'Otis Redding, de Marvin Gaye et des Stylistics et la noisy post Cocteau Twins la plus blanche. Expérience qu'il avait déjà tentée en compagnie de Saul chez le défunt Thieves. Dans l'expectative, parce que ce mariage nous semble artificiel. Et semble ne vouloir mettre en exergue que le vocal de David. Qui dispose d'une voix remarquable, il faut l'avouer. Androgyne, falsetto, capable de jongler avec les octaves. Une performance pour laquelle il livre toute son âme en épanchant des sentiments de douleur et de frustration. Mais une performance qui souffre cruellement de son support sonore bancal...

 

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MC 900 FT Jesus

One step ahead of the spider

Alors que ses deux albums précédents étaient essentiellement tapissés de samplings et de boîtes à rythmes, Mark Griffin a décidé de faire appel à de véritables musiciens pour enregistrer ce "One step ahead of the spider". Neuf en tout. Y compris Vernon Reid (Living Colour). Qui apporte cependant sa seule contribution à la cover de Curtis Mayfield, "Stare and stare". A la guitare, bien sûr. Grand admirateur de Miles Davies et de Herbie Hancock, Griffin exerce ses talents de trompettiste tout au long de cet opus. De claviériste et de flûtiste également. Une œuvre étrange, austère, qui réalise une fusion très subtile entre la technologie moderne et le jazz/funk/hip hop/ethno/industriel. En général sur un tempo lancinant, presque sinistre. Comme par exemple sur le fabuleux "New Moon". Plus de onze minutes au cours desquelles Mark récite son monologue macabre, sordide sur une musique énigmatiquement maladive, trempée dans les claviers décadents. Et rien que pour ce titre, "One step ahead of the spiders" mérite toute votre attention...

 

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Ziggy Marley

Free like we want 2 be

Ziggy Marley est donc le fils de Bob. Et les Melody Makers un échantillon très représentatif de sa famille. Le clan Marley a d'ailleurs décidé de réhabiliter le vétuste mais illustre studio jamaïcain ‘Tuff gong’, en l'équipant d'installations plus performantes. Malheureusement, il faut reconnaître que l'héritage du patriarche est bien lourd à porter par Ziggy et les siens. Si ses lyrics affichent encore une conscience sociale et politique attachée à la défense des droits de l'homme, son reggae semble déshydraté par la technologie moderne, étouffé par les excès de dub ou édulcoré par une pop aussi paresseuse que stérile. Seuls "In the flow" furtivement injecté de cuivres, le plus classique "Keep on" et le vivifiant, nonobstant son parfum Kid Creole & the Coconuts, "Power to move ya" s'alimentent encore aux ‘roots’. Mais trois titres sur un album, c'est un peu maigre!

 

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Launch

Back to abnormal

A premier abord, la musique de Launch rappelle la new-wave du début des eighties. U2 circa "Boy" pour le côté hymnique des mélodies et les guitares cinglantes. Simple Minds coloration "Real to real cacophony", à cause des claviers lancinants, hypnotiques. Bauhaus lorsque le climat s'assombrit, la basse menace (ça rime!) et le chant épouse des inflexions lugubres, presque sinistres (Peter Murphy). Mais l'expression est tellement riche qu'elle ne se contente pas de vampiriser le passé. D'osciller du rock à la pop avec une facilité déconcertante. D'égratigner la folk celtique (Waterboys), la musique ethnique (The Tea Party), la cold wave (Mission), le metal urbain (Stooges) et même la soul au goût Tamla Motown. Elle possède par exemple le même art contagieux du refrain courtisé par les Scabs. Et au sein de ce patchwork, deux compositions méritent un prix d'excellence, "No Control" et "You". Une bonne raison de croire que Launch n'est pas "Back to abnormal" mais regarde résolument vers le futur. Probablement un must!

 

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Lords of Acid

Voodoo - U

Ils avaient enregistré leur premier single "I sit on acid" en plein boom ‘new beat’ mi 89 ; puis décroché un hit grâce à "Take control", en 1991. Leur formule? Une sorte de techno acidifiée par le heavy trash et prostituée à la trance music. Un univers décadent où se mêlent drogues, sexualité, orgasme, perversité et subversion dans la plus totale anarchie. Jetez un coup d'œil sur la pochette! On se demande d'ailleurs ce que Luc Van Acker est venu faire dans une telle aventure. A moins qu'il ne s'agisse d'un vice de forme. Ou si vous préférez d'une forme de vice...

 

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