La pop sauvage de Metro Verlaine

Un coup de foudre, et puis le romantisme comme mode de vie, Metro Verlaine est avant tout une histoire de passion. Fondé en 2013, après un voyage à Londres qui a laissé des cicatrices et un sale goût de ‘lose’ au fond de la gorge, l'histoire de Metro Verlaine…

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Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

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Vive La Fête - 11/04/2024
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Chroniques

The Levellers

Zeitgeist

C'est en 1991 que nous découvrions les Levellers, à l'occasion de la sortie de leur deuxième elpee, "Levelling the Land". Un album qui laissait entrevoir un futur chargé de promesses. Mais c'est à l'issue de leur brillante prestation accordée au Martrock de Louvain que nous avons pu réaliser le bien fondé de cette impression favorable. Le 15 décembre prochain, le quintet se produira à Forest National. Une preuve flagrante de la notoriété acquise par le groupe sur la scène internationale. Côté vinylographie, les singles et les maxis se font cependant plus rares. Et leur dernier opus remonte déjà à deux ans. Un morceau de plastique qui nous avait d'ailleurs déçus. La sortie de "Zeitgeist" était donc une occasion unique pour l'ensemble de remettre les pendules à l'heure. Il n'y est parvenu qu'à moitié. Alternant le bon et le moins bon tout au long de l'œuvre. L'excellent même lorsque la formation sculpte ses mélodies dans le folk punk celtique. A l'instar de l'intro "Hope Street", du mélancolique "Saturday Sunday", du rageur "4AM" ou du percutant "Fantasy". Le décevant lorsqu'elle bride son tempérament naturel au profit de ballades insipides et mollassonnes telles que "Leave this town" ou "Maid of the river", compositions manifestement destinées au grand public dans le sens le plus péjoratif du terme. N'empêche ce "Zeitgeist" devrait définitivement propulser les Levellers dans ce monde des rock stars... si propice aux tentations les plus destructrices...

 

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Letters To Cleo

Aurora Gory Alice

Ceci n'est pas un nouvel opus de Letters to Cleo, mais une réédition d'un disque gravé fin 93, remasterisé et enrichi de deux nouvelles compositions. Soit le single "Here & now", et "Rim Shak" caractérisé par un groove ‘deepurplelien’. Ce qui porte le morceau de plastique à dix fragments de power pop subrepticement teinté de psychédélisme. Dix chansons contagieuses, imprimées sur un tempo solide, hypnotique, découpées dans les cordes de guitare lumineuses, vibrato et satinées par le vocal de Hanley, au timbre puéril, confident, au débit agile, grondant, sensuel, et aux inflexions réminiscentes de Juliana Hatfield, à l'époque où elle drivait encore les Blake Babies...

 

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Les Garçons Bouchers

Ecoute, petit frère

Reconnaissons que la musique des Garçons Bouchers ne nous a jamais véritablement bottés. Pourtant au mois d'août prochain, la formation fêtera ses dix ans d'existence. Un bail pour cet ensemble hexagonal hors norme. Le premier qui soit parvenu à inoculer musette et accordéon dans le rock le plus destructeur. Mais ce qui importe le plus chez les Garçons Bouchers, ce sont les lyrics. Poésie vitriolée balancée en forme de point d'interrogation. En question? Le quart monde, le racisme, les méfaits du capitalisme, la bêtise humaine, le futur de la nouvelle génération... A méditer!

 

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Annie Lennox

Live in Central Park

Double album compilateur pour l'ex-chanteuse d'Eurythmics. Si le premier disque réunit dix titres studio, pour la plupart des standards ("No more I love you", "Take me to the river", "Don't let it bring you down", la cover des Moody Blues "A white shade of pale" et quelques autres), le second couvre le set ‘live’ accordé au Central Park de New York le 9 septembre dernier. Un événement immortalisé par une vidéo de treize titres commercialisée dans toutes les bonnes librairies... Pour en revenir au box CD, sachez que le deuxième morceau de plastique épingle en bonus track "Something to right", une chanson enregistrée également en studio, mais qui bénéficie du concours de Paul Simon à la guitare et aux backing vocaux...

 

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John Lennon

Collection

Ce vendredi  8 décembre 95 constitue une date marquante de l'histoire des quatre gars de Liverpool. Puisqu'elle commémore le quinzième anniversaire de l'assassinat de John Lennon. Parlophone a donc saisi l'opportunité de sortir une compilation consacrée au célèbre mythe disparu. Hormis les six morceaux issus de "Double fantasy", manifestement les moins intéressants bien que gravés peu de temps avant sa mort, et notamment le single "(Just like) starting over", ce recueil épingle les classiques "Give peace a chance", "Instant karma", "Mind games", "Happy Xmas", "Imagine", "Jealous guy", "Stand by me", "Cold turkey" et quelques autres. Et si vous connaissez peu ou mal John Lennon et que vous souhaitez mieux le connaître, ce disque est un tremplin idéal...

 

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Leftfield

Leftism

Avant d'enregistrer cet album, Leftfield se consacrait essentiellement à une sorte de house alternative destinée aux night-clubs hyper branchés. Il faudra attendre la rencontre orageuse du duo avec John Lyndon pour modifier les données du programme. Une rencontre qui accouchera du single "Open Up", repris par ailleurs sur ce morceau de plastique. Enfin, l'intégration de Tony Halliday, ex-chanteuse de Curve, pour confirmer cette nouvelle option. Ce qui n'empêche pas l'expression d'émarger à l'ambient. Une ambient aux mélodies froides, modernistes, kaléidoscopiques, sinueuses, lancinantes. Générée par un funk intergalactique (Tangerine Dream? Krafwerk?) aux pulsations tribales, spirituellement punkysantes que répercute la ligne de basse profondément dub et les collisions de riffs de guitares samplés. Mais découpée, lacérée par la voix effilée, cristalline de Toni, dont la performance atteint le niveau du ‘curvien’ "Ten little girls". Un seul regret, le dérapage un peu trop fréquent dans la techno. Chassez le caractère...

 

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Leather Nun

A Seedy Compilation 1979-1994

"Nun permanent" n'est pas encore le nouvel elpee de l'ensemble scandinave, mais une réédition de son avant-dernier disque studio. Paru en 1991 et produit par feu Mick Ronson, pour être plus précis. Onze compositions qui libèrent une intensité mélodique impitoyable, fiévreuse (guitares féroces, braisillantes, ‘slide’, section rythmique solide, pulsante, chœurs féminins voluptueux, claviers insidieux, harmonica bluesy, cuivres fugitifs) que consume la voix rauque, profonde et vibrante de Jonas Almqvist...

 

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Laughing Clowns

Golden Days. When giants walked the earth

Après le split du mythique Saints, Ed Kuepper a connu sa période jazz. Free jazz même. Au sein des Laughing Clowns. Entre 80 et 84. Cette compilation réunit dix titres composés au cours de cette phase dont trois inédits. Des chansons où l'on trouve inévitablement l'instinctivité du sens mélodique d'Edmund. Mais oxydée de cuivres. Des saxophones, une trompette et même un trombone. Ce qui donne un visage plus baroque, plus sauvage et surtout plus difficile aux compositions. Pour votre information, sachez que Louise Elliott, future Aints, future New Imperialists, sévissait déjà au sein de ces Laughing Clowns. De même que le formidable pianiste Louis Tillet. Dont nous sommes sans nouvelles depuis quelques années déjà...

 

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Latimer

World’s portable

Encore un groupe signé par Dave Allen pour son nouveau label World Domination. Et lorsqu'on sait que l'ex-bassiste de Shriekback et de Gang of Four est à la fois perspicace et difficile, on ne peut que s'attendre à une révélation. Il vient ainsi de permettre à ce trio philadelphien d'enregistrer son premier mini CD. Huit titres arides, agressifs, mais bigrement efficaces. Sorte de PJ Harvey au masculin. Avec une inspiration hydratée par les vertus post grunge de Smashing Pumpkins et découpée suivant un profil Pixies. Circa "Gigantic" pour être plus précis. A cause de ce bain d'électricité vivifiant, convulsif qui vous charge d'adrénaline. Ces changements de tempo. Ces breaks vertigineux. Cette basse menaçante, ronflante. Ces drums épineux. Et puis cette agressivité juvénile, rafraîchissante. Latimer? Un nom à retenir!

 

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Latimer

Title

Enthousiasmés par le premier mini album de ce trio philadelphien, nous espérions logiquement une confirmation de leurs excellentes dispositions. Première constatation (NDR: ça rime toujours!), Latimer a repris pratiquement tous les titres d'"A life" pour les reproduire sur son nouvel opus. Motif probable, ce sont incontestablement les meilleurs du lot. Pas que les nouvelles compositions soient négligeables, mais l'agressivité y est dispensée avec une férocité beaucoup trop linéaire. Au fil de l'écoute la tension devient de plus en plus insoutenable, allant même au-delà de la brutalité impitoyable dispensée par les deux premiers elpees des Pixies, "Come on pilgrim" et "Surfer Rosa". Latimer devra sans doute encore apprendre à dominer son potentiel énergétique. Une condition indispensable pour espérer passer en division supérieure.

 

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