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dimanche, 20 février 2011 17:38

Et de trois pour Wye Oak

Le troisième opus de Wye Oak paraîtra ce 7 mars 2011. Il s’intitulera « Civilian ». Pour le mettre en forme, Jenn Wasner et Andy Stack ont fait appel à John Congleton (St. Vincent, Shearwater).

Tracklisting

1. Two Small Deaths
2. The Alter

3. Holy Holy
4. Dogs Eyes
5. Civilian
6. Fish
7. Plains
8. Hot as Day

9. We Were Wealth
10. Doubt

http://www.wyeoakmusic.com/
http://www.myspace.com/wyeoak

 

mardi, 15 février 2011 11:08

Alex Turner joue au sous-marin

Si vous êtes fans des Arctic Monkeys, soyez attentif  à ce qui suit ! Un Ep inédit d’Alex Turner paraîtra ce 14 mars, suite à son travail opéré sur la BO du film ‘Submarine’ réalisé par Richard Ayoade. Qu’on se le dise !

Tracklisting:

1 Stuck On The Puzzle (Intro)
2 Hiding Tonight
3 Glass In The Park
4 It’s Hard To Get Around The Wind
5 Stuck On The Puzzle
6 Piledriver Waltz

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Welcome to the monkey house

Les Dandy Warhols aiment brouiller les pistes. Observez la pochette, tout d'abord : elle arbore une banane qui s'ouvre à l'aide d'une fermeture-éclair. Soit une allusion à peine voilée au Velvet Underground qui se serait ouvert aux Rolling Stones de " Sticky fingers ". Après avoir écouté l'album, j'ai vainement cherché le rapport. La raison est toute simple, pour enregistrer son nouvel opus, le groupe a bénéficié du concours de toute une équipe qui s'est surtout illustrée au cours des eighties. Soit Nick Rhodes, l'ex claviériste de Duran Duran à la co-production (qui a emmené le chanteur, Simon le Bon, dans ses bagages), Nile Rodgers de Chic (qui avait aussi travaillé à une certaine époque avec les DD) à la guitare, et Tony Visconti (le producteur de Bowie) à la basse (mais pour un seul titre). Résultat des courses, la première moitié de l'opus nous replonge 20 bonnes années en arrière. Pour y danser sur une pop synthétique ; ou si vous préférez une new wave dansante, teintée avec chic ( ?!?!?) de disco et de funk. Et je vous avoue que " We used to be friends ", " Plan A ", " The dope (wonderful you) " et " I'm a scientist" recèlent ce 'groove' contagieux et viscéral qui gangrenait des hits tels que " Planet Earth " et " Girls on films ". Même le nonchalant " I am over it " adopte un profil semblable. Plus rock dans l'esprit du précédent album, " The Dandy Warhols love almost everyone " marque un changement radical de cap. Co-écrit avec Nick Rhodes, le très beau " Insincere because I " nous entraîne dans un univers atmosphérique, glacial, cristallisé par de superbes harmonies vocales. Le spectre de Bowie plane sur le dispensable " I am sound ". Calquant même sa rythmique sur " Ashes to ashes ". Une ombre qui hante de nouveau " You were the last high ". Ecrit en collaboration avec Evan Dando, ce morceau produit une très belle mélodie 'garynumanesque'. Mid tempo, " Heavenly " possède tous les atouts pour devenir un tube. Par contre le glam " Hit rock bottom " pastiche un peu trop T Rex, à mon goût. L'opus s'achève par l'envoûtant, énigmatique, " You come in burned ", sorte de Fad Gadget sous valium. Dommage que tout l'album n'affiche pas la pêche des premiers morceaux.

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Wake

Considéré à l'origine comme un maître de la musique gothique symphonique, Dead Can Dance va évoluer de plus en plus vers un univers sonore davantage influencé par la world, expérimentant au passage le chant grégorien, le folklore celte, la Renaissance, Le Moyen-Orient et les rythmes du Brésil et de l'Afrique occidentale Jusqu'en 1998, année de leur séparation. Mais le plus remarquable et le plus paradoxal, c'est que ce duo australien est parvenu à séduire un public rock, à l'aide d'une musique qui ne doit pratiquement rien au style. Enfin, pas tout à fait, puisque son premier elpee (NDR : éponyme) impliquait une instrumentation électrique et acoustique tout à fait conventionnelle. Nonobstant la présence de " Frontier " sous sa version démo et l'inédit " The lotus eaters ", ce double CD risque de faire double emploi pour celles et ceux qui se sont procurés le " Box set ". M'enfin, j'ai l'impression qu'il s'adressait avant tout aux aficionados. Pour les autres, et en particulier pour les profanes, ce " Wake " synthétise parfaitement l'œuvre de ce duo aussie. Un duo partagé entre Lisa Gerrard, vocaliste à la voix pure, céleste, presque mystique qui se servait d'une sorte de zither chinois, le Yang Ch'in, et Brenda Perry, multi-instumentiste doué d'un baryton profond, qui s'intéressait beaucoup à la musique médiévale, mais aussi africaine, matière qu'il avait d'ailleurs approchée en accomplissant des études d'anthropologie.

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Shivering king and others

Si on ne tient pas compte du 'live' "Got live if you want it", "Shivering king and others" constitue le troisième album de ce trio issu de Washington DC. Hormis l'instrumental "Wayfarers all", un fragment de heavy folk inspiré par le 3ème elpee de Led Zeppelin, les deux premiers tiers de l'opus baignent dans un rock soixante-huitard, ténébreux, aux relents de psychédélisme primaire. Une solution sonore plutôt revivaliste qui évoque tour à tour Hawkwind, Free, le Cream, Blue Cheer, Robin Thrower, et sous sa forme la plus blues, Ten Years After. Electricité distordue, sale, bourdonnante et tempo répétitif, monotone, noient la plupart du temps les vocaux trafiqués de Jason Simon. Vous voyez le topo. Mais en fin de parcours, Dead Meadow prend un virage à 180°. Pour trois compositions sculptées dans les cordes de guitare acoustique. Le titre maître, " She's mine " et " Heaven ". Trois fragments remarquables qui nous replongent dans l'univers du défunt Swans, trois plages qui déferlent, telles des vagues tempétueuses, sur les récifs de la mélancolie. Et si le final, " Raise the fall ", renoue avec l'électricité, c'est dans le même esprit. Près de 7 minutes sanctifiées par des harmonies vocales mystiques, et dont la texture crescendo est tramée sur un mode post rock digne de Mogwai.

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Un monde ailleurs

Avant d'embrasser une carrière musicale, Mayane Delem trempait dans le monde du spectacle. Suite à une formation théâtrale, elle avait même joué dans une grosse quarantaine de courts et de longs métrages, décrochant même un rôle auprès de Bernard Giraudeau. Fin de l'année dernière elle s'était fait remarquer en commettant un premier single (" Comme ci comme ça "), qui lui avait valu une excellente critique de la presse d'outre-Quiévrain ; et puis d'assurer des premières parties pour Renaud ou encore Jonasz. Agée de 24 ans à peine, cette jeune française écrit ses propres textes, la musique relevant de deux de ses proches collaborateurs : Marc Maggiori et Pierre Guimard. Deux excellents musiciens responsables, tout au long de ce premier opus, d'une expression sonore à la fois soignée et efficace. Malheureusement, nonobstant ses incessantes ondulations, le timbre vocal de Mayane manque de naturel et finit par lasser (NDR : pour ne pas dire tout gâcher !). Le syndrome de 'Star Academy' finit même par vous traverser l'esprit. Certains médias n'ont ainsi pas hésité à coller sur cet opus, l'étiquette de pop/rock dans la lignée d'Avril Lavigne. Ce qui n'est pas nécessairement un compliment. Pour votre information, sachez que ses hits peuvent même être téléchargés sur votre mobile. Je doute que ce soit la meilleure méthode pour se forger une crédibilité.

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Fünfzehn Neue Daf Liede

Dans le domaine de la musique contemporaine, lorsqu'un style musical recommence son cycle, on voit régulièrement réapparaître des compiles consacrées aux pionniers. Mais parfois, certains de ces pionniers, en profitent pour refaire surface (NDR : pas toujours de manière très convaincante, il faut l'avouer). Dans le domaine de la musique électronique, c'est plutôt rare. Surtout lorsque ce retour implique une reformation. Il y a bien Suicide et Cabaret Voltaire. Mais je n'en connais guère d'autres. Car il y a aussi ceux dont on entend pratiquement plus parler, mais qui ne se sont jamais vraiment séparés et vivotent aujourd'hui dans la zone crépusculaire de l'underground : Front 242 en est le plus bel exemple. Et puis, il y a les maîtres Kraftwerk, qui se rappellent à notre bon souvenir, une ou deux fois par décennie. Séparé en 1983, puis réuni le temps de l'enregistrement d'un elpee en 1986, DAF avait complètement disparu de la circulation. Faut dire que les projets en solo de Gabi Delgado Lopez et de Robert Görl étaient loin d'être concluants. J'ai donc été très surpris d'apprendre la réunion du duo. Considéré à la fin des seventies et au début des eighties, comme un des groupes les plus novateurs de son époque, DAF utilisait le langage rudimentaire du disco synthétique réduit à des rythmes robotiques et agressifs, en plaquant sur cette solution sonore une voix mi-chantée mi-parlée dans la langue de Goethe. Violente, malsaine, martiale, glaciale et sensuelle, leur musique va accoucher de hits improbables tels que " Tanz Der Mussolini " et " Alles ist Gust ". Que nous proposent-ils donc vingt ans plus tard ? Rien de neuf. Si vous avez aimé leur électro spasmodique et hypnotique, il n'y a pas de raison pour que ne pas aimer ce " Fünfzehn Neue Daf Lieder ". Mais fallait-il vraiment se réunir pour refaire la même chose ?

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Julie Doiron / Okkervil River

Julie Doiron est une femme d'intérieur : pour ce split-cd avec les Texans d'Okkervil River, elle a enregistré 5 chansons chez elle, à l'aide d'un minidisc, seule avec sa guitare et ses vieux démons. Elle y parle d'amour, de son mari, de ses enfants, de la neige qui tombe dehors… Finies les guitares crépitantes de son ancien groupe Eric's Trip : autour d'elle, juste le silence d'une matinée hivernale, et le souffle de sa famille qui dort. Lo-fi sans être malingres, les chansons intimistes de la Canadienne touchent presque au mystique, tant on y ressent un (aban)don de soi d'une simplicité désarmante. Ni pessimiste comme Chan Marshall, ni hystérique comme Scout Niblett, Julie Doiron nous émeut, et son folk nous apaise. Lui reprocher son minimalisme serait déplacé. Parce que la songwriter nous donne le maximum d'elle-même, sans fausse pudeur. Idem pour ses copains d'Okkervil River, qui alternent sauvagement country déglinguée et pop déchaînée, en y réservant parfois des envolées rock et soul qui les rapprochent de leurs cousins Lambchop, Sparklehorse et Songs : Ohia. Rarement l'équilibre des forces (Mal/Bien, déprime/délivrance, obscurité/lumière) n'aura été si savamment interprété, et avec une grâce qui elle aussi touche presque au sublime. Merde, que c'est beau… Un truc pareil vous arracherait presque une larme.

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Bad blood

Avant de fonder son groupe, Peter Dolving a sévi successivement chez Haunted et Mary Beats Jane, deux formations suédoises de métal pour lesquelles il s'impliquait beaucoup dans l'écriture des compositions. Après sept années, il a décidé de tourner la page pour embrasser un style musical plus contemporain, sis quelque part entre rock alternatif et pop indé. Flanqué de son propre combo, il enregistre "Just 'cause You Can Talk, Don't Mean I Have to Listen" en 2000 ; puis en solo, "One Of Us", l'année suivante.

A l'instar d'un Billy Bragg, Peter Dolving a beaucoup de choses à dire. Notamment dans le domaine politique. Il fait ainsi le procès du néo-libéralisme à travers ses lyrics, même s'il se proclame anarchiste. Musicalement, ce " Bad blood " offre de multiples facettes, dont trois prédominantes. Sous sa forme la plus acoustique, la plus minimaliste, les chansons évoquent tantôt Bragg (" Red Camino "), tantôt Connor Oberst alias Bright Eyes (" When you leave me "). Sous sa forme la plus luxuriante, la plus hymnique, elles libèrent une forme de 'big music' proche des Waterboys. Les contagieux " Be kind ", " Should have been you " et " Brake or bust " en sont les plus belles illustrations. Peter y épouse même les intonations chantées/parlées de Mike Scott. Sous sa forme la plus énigmatique, la plus tourmentée, elles sont hantées par le spectre du défunt Afghan Whigs. Et je pense tout particulièrement aux superbes " Fourteen " et " Soapoperaboxeduptoxic ", ainsi qu'au tout aussi excellent, mais davantage incantatoire " 45 and six ". Peter n'a pas oublié qu'il est passé par le métal, en nous gratifiant d'un solo de guitare sur le morceau de garage échevelé " New beauty queens ", et puis adresse un clin d'œil au " Love cats " de Cure, à travers " Water over bones ". Mais les meilleurs tracks de l'opus demeurent cependant, à mes oreilles, " On and on " et " Hey ! ", deux plages qui font un peu la fusion de toutes les influences susvisées. Je serais cependant ingrat, en ne soulignant pas la qualité du drumming dont l'efficacité et la souplesse me rappellent Jon Brookes, le drummer des Charlatans. Excellent !

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Somenone else´s party

Si mes calculs sont exacts, The Durutti Column doit compter une vingtaine d'albums à son actif Etonnant pour cet artiste mancunien qui végète dans la zone crépusculaire de l'underground depuis plus de 20 ans. Artiste, car Durutti Column est le projet de Vini Reily. De groupe, il n'en a eu seulement été question qu'en 1978. C'est à dire lors de l'enregistrement de l'EP " A factory sampler " ; même si Martin Hannett, Peter Crooks et Toby avaient collaboré à la confection de l'indispensable " The return of… ", en 1980. Sur pratiquement tous les elpees de D.C., on reconnaît la signature de Reily à la sonorité minimaliste, chargée de reverb, de sa six cordes. Sa voix monocorde n'a jamais été exceptionnelle ; mais peu ou pas utilisée, elle a toujours bien collé à sa musique mélancolique, introspective, propice aux paysages sonores les plus intimistes. A une certaine époque, l'aspect technologique avait cependant pris le dessus dans sa composition ; Vini avait même osé échantillonner les voix dOtis Redding, de Tracy Chapman et d'Annie Lennox sur un elpee éponyme, paru en 1989. Par la suite, il a tenté de multiples expérimentations. Notamment dans le domaine du funk. Sans grand résultat. Et ce ne sont pas les trop rares collaborations, menées notamment en compagnie de Blaine L. Reininger et de Morrissey, qui lui ont permis de revenir sur le devant de la scène. J'ai donc été très agréablement surpris en écoutant ce " Someone else's party ". Le thème n'est pas à la joie, puisque cet opus est sensé rendre un dernier hommage à sa mère décédée, suite à une maladie. Mais cet immense chagrin a véritablement transcendé Reily. Auteur pour la circonstance de véritables petites perles. Et je pense tout particulièrement à " Love is a friend ". Déchirée entre samples fuyants, brisures de rythmes et cette fameuse guitare reverb, cette plage aurait pu naître de la rencontre entre Cocteau Twins et Happy Mondays. Au funky " Somewhere ", sorte de Kitchens of Distinction light et estival, Vini ayant pris le soin d'overdubber ses lignes de guitare. A la prière " Requiem for my mother ", combinaison de percussions clairsemées et de cordes de guitare chatoyantes, fleuries, hispaniques. Beau à pleurer ! A " Vigil " également ; un fragment tapissé par une chorale en boucle, dynamisé par un rythme de danse pulsant et irradié par des cordes acoustiques divines. Et des compos telles que " Spanish lament ", dont le sample du chant est issu de " Mullholland drive " de David Lynch, " Somebody's party ", éclairé par une passion morbide, le floydien (NDR : circa " Dark side of the moon " !) " Blue ", nonobstant ses accents hispaniques, " No more hurt ", qui croustille au tempo de la house mancunienne, et la finale " Goodbye ", ponctuée d'une réponse téléphonique imaginaire donnée par sa mère depuis l'Eden, sont loin de déparer l'ensemble. L'opus recèle, bien sûr quelques morceaux plus expérimentaux. L'hypnotique " Woman ", qui me rappelle à la fois Captain Sensible et Moby, constitue certainement la plus intéressante. Un seul reproche, les titres ont parfois tendance à tirer en longueur. Mais plongé au sein de cette beauté fragile, intemporelle, on ne peut résister à l'addiction…