La lumière destructrice de Cassandra Jenkins…

A l’instar de l’univers, le monde de My Light, My Destroyer est en constante expansion. Le troisième elpee de Cassandra Jenkins, qui sort le 12 juillet chez Dead Oceans, promet d'atteindre les limites de la nouveauté, avec une palette sonore plus large que…

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Hippo Campus sort la tête de l’eau…

Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood » constitue à la fois un disque et une renaissance. En effet, il a fallu cinq années au combo du Minnesota pour enregistrer 13 titres en seulement 10 jours à la frontière du…

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Stéphane Reignier

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vendredi, 06 décembre 2024 16:40

Le mash up explosif de STEVE AMBER…

STEVE AMBER a été assemblé dans les laboratoires secrets d'une mégacorporation destinée à contrôler les masses par des moyens technologiques sophistiqués. Mais quelque chose s'est mal passé. Une étincelle d'humanité, une note de rébellion s'est infiltrée dans ses circuits. Échappant à ses créateurs, il a choisi la musique comme arme, ses chansons racontant des histoires de lutte, de liberté et de l'essence même de ce qui nous rend humain(s).

Equipé de synthétiseurs, de guitares, d'une boîte à rythme et d'une batterie, le groupe caché derrière le masque de STEVE AMBER crée un son indie pop unique et envoûtant. Il équilibre la complexité expérimentale avec une intensité brute et contagieuse, faisant de ses performances une expérience inoubliable et captivante.

Lauréat du ‘FAIR 2023’, STEVE AMBER est un groupe indé français responsable de deux Eps et d’un album, deux disques autoproduits à ce jour. Drivé par un chanteur d’origine britannique, il est parvenu à captiver un large public grâce à un son unique et de solides performances scéniques.

Après des débuts à quatre, le groupe est passé à un trio, et c’est sous ce nouveau line up qu’il a enregistré un nouvel opus, tout récemment, sous la houlette du talentueux Thomas Poli.

En attendant sa sortie, le band nous propose le single, « Egoskeleton », sous forme de clip (à voir et écouter ), signé par le chanteur de la formation.

Dès les premières secondes, on est catapulté en plein cœur d'une course effrénée. Ce mashup explosif revisite les plus grandes scènes de cinéma automobile, avec un humour décapant. Entre les poursuites avec la police et les explosions de bitume, le batteur du groupe se transforme en chauffard incontrôlable, prêt à tout pour défier la loi de la route... ou plutôt celle du bon sens.

Une véritable claque visuelle et sonore ! Si vous êtes prêt.e.s pour une virée survoltée où l'ironie roule à vive allure, « Egoskeleton » est à voir et revoir sans modération…

vendredi, 06 décembre 2024 16:38

Philippe Katerine et son chien…

C’est un memento mori, en forme de pochette surprise. Le même plaisir, pur, d’y goûter à 17 titres qui pétillent sous la langue, collent ou explosent dans le fond du palais. La même joie, enfantine, d’y trouver toutes sortes de rythmes et de couleurs, mais aussi une mélancolie, à mesure qu’on les découvre et les savoure, de sentir qu’on s’approche de la fin du paquet. Et chaque minute de musique, en même temps qu’elle nous élance, nous atteint. Car ce qui différencie Philippe Katerine de sa chienne Zouzou (qui donne son nom au disque) c’est sans doute ça : la conscience, affûtée et drôle, profondément musicale, que l’artiste a du temps qui passe. De nos vies en sursis.

Sur l’irrésistible « Joyeux anniversaire », morceau soul conduit par une guitare électrique, et zébré de voix d’ami.e.s, Katerine nous rappelle d’ailleurs qu’on a jamais été plus proche de la mort, et là vous êtes plus proche, là encore… D’ailleurs, continue-t-il, avec ou sans gluten, personne n’en sortira vivant (« Bonifacio »). Ailleurs encore : rien n’est comme avant, ça change tout le temps, c’est ça qui est effrayant, c’est ça qui est excitant (« Frérot »). Un sens de l’impermanence, redoutable, qui n’est pas une raison de déprimer mais, au contraire, de vivre d’humour et d’eau fraiche. Comme disait l’autre, quand il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème (« Comme disait ma petite sœur »). Et tout au long de nouveau disque, on retrouve donc l’œil vif et la malice désarmée d’un Katerine - aussi comédien, dessinateur et artiste plasticien -, qui depuis le début de sa carrière kaléidoscopique, a toujours fait de ses propres limites un moteur, et de son sourire un combustible. Et un vecteur d’amitié.

Pour composer et arranger ce onzième disque, Philippe Katerine s’est entouré des complices de sa tournée précédente : le multi-instrumentiste Adrien Soleiman, et Victor le Masne.

C’est que Philippe Katerine aime les connexions improbables entre les registres, les langues et les générations.

Le clip de « Nu » est disponible

 

Wendy Pot est le nouveau projet initié par Sylvain Grout et sa bande. Cet artiste plasticien avait déjà amorcé une forme de reconversion dans le songwriting sur 3 précédents albums sous le patronyme de Grout/Grout.

Aujourd’hui, Wendy Pot, groupe de pop basé à Montpellier, en devient une version plus féminine depuis l’arrivée de Pauline Montels au clavier et au chant.

« Poppy Field » constitue son premier elpee. Coloré et mouvant comme un champ de fleurs, cet LP se déploie sur 12 titres dont l’écriture a démarré pendant la période covid.

Le soin apporté aux mélodies, aux harmonies, à certaines sonorités surannées en fait un album un peu climatique. De ciel bleu, de soleil et d’intempéries.

Le disque est traversé de petites saynètes, allant d’un fragment de vie au sein d’un couple un peu déviant (« In The Blink Of An Eye ») à la déclaration d’amour sous la pluie d’un homme/chien pour son amie (« Your Most Devoted Friend »), en passant par une soirée un peu ‘Peter Sellersienne’ où le narrateur se retrouve harcelé au beau milieu d’un cocktail malaisant par une vieille aristocrate un peu bourrée (« Whoopsidaisies »). Il y a aussi ce morceau teinté de western-pince-sans-rire un peu grinçant (« The Last Killed ») où la violence aveugle d’un ‘nous’ s’abattra un jour sur un ‘tu’ qu’on humiliera jusqu’à ce qu’il soit le dernier tué.

Poppy Field s’achève à la fin d’été calciné par un soleil cruel à l’abri duquel les souvenirs d’une ancienne histoire d’amour adolescente… renaît de ses cendres. « Poppy Field », enregistré ‘dans la sciure’, au sein de différents lieux (notamment la section rythmique qui a été enregistrée dans l’atelier bois de l’école des Beaux-Arts de Montpellier… donc bel et bien dans la sciure ! ) a été mixé par Patrick Mattéis avant d’être masterisé par Pieter de Wagter.

« In The Blink Of An Eye » est en écoute ici

vendredi, 06 décembre 2024 16:35

Pale Grey en pays de connaissance…

« Winston », le nouveau single de Pale Grey, est annonciateur de la sortie du nouvel album du groupe prévu pour le 31 janvier prochain. Il s’intitulera « It Feels Like I Always Knew You » et présente douze personnages croisés par le groupe dans un trajet anodin de la vie quotidienne. Ces 12 étapes de vie, entre fiction, projection et réalités renvoient à cette tendance commune d’imaginer le parcours de gens que l’on croise sur base de petits éléments glanés ici et là. 

« Winston », titre indie-pop imparable évoque le meilleur de Tame Impala ou de Metronomy et met en scène Winston, un politicien qui tente de rallier une foule par le biais d’un double jeu visant à tordre la vérité en sa faveur.  Il a été produit par Ash Workman (Metronomy, Christine and the Queen…) et masterisé par Zino Mikorey (Radiohead, Parcels, Fred Again...)

Percutant, ce nouveau single est inspiré par l'univers dystopique du roman emblématique ‘1984’ et évoque un monde politiquement troublé où les apparences sont souvent trompeuses.

Un thème qui colle étrangement à l’actualité, et notamment ces dirigeants du monde qui nous offrent à voir les plus horribles absurdités.

« Winston » est à voir et écouter

vendredi, 06 décembre 2024 16:34

La fortune de DEAD CHIC

Pour son premier elpee, « Serenades & Damnation », DEAD CHIC continue d’explorer les marqueurs qui ont forgé l’identité du groupe jusqu’alors. Dès les premières notes, pas de doute, c’est du DEAD CHIC : les envolées cinématographiques, les grands espaces, la moiteur, la hargne et la classe : c’est sombre et c’est chic.

Le fantôme d’Ennio Morricone plane toujours sur les titres, bousculés par les fuzz, les explosions sonores et les incantations. Pourtant, la formation pousse le curseur encore plus loin et continue d’explorer des horizons inattendus en puisant, notamment, dans la culture latine pour créer des armées de percussions rampantes, qu’on pourrait s’imaginer entendre une nuit de procession pendant la fête des morts à Mexico.

DEAD CHIC se tourne également vers l’est en invitant la chanteuse stambouliote Tuğçe Şenoğul sur un titre aussi langoureux qu’épique, « Mirage ».

À l’écoute des 11 morceaux, il est clair que cette mixité des influences est un leitmotiv pour le groupe qui puise dans ces sonorités pour créer sa propre mixture, ses propres codes et cherche à s’émanciper d’un héritage rock occidental bien digéré.

L’enregistrement en live au studio Black Box (véritable temple du rock), capté par Peter Deimel, permet de retranscrire la fougue du quatuor.

Enregistrement magnifié par Flavien Van Landuyt qui signe des mixes puissants, soulignant les partis-pris forts du groupe.

L’auditeur se trouve alors plongé au beau milieu de la session studio avec les 4 musiciens, ponctuée par ces quelques échanges entendus ici et là entre les prises, témoignant d’un moment précis et précieux.

DEAD CHIC signe donc un premier opus intense, riche et surprenant. Des bas-fonds aux plus hauts sommets, « Serenades & Damnation » est un voyage immersif, une épopée qui a quelque chose du sacré, dans son intensité et sa ferveur.

Le clip de « Fortune » est à découvrir ici

vendredi, 06 décembre 2024 16:33

Le rock météorologique de Voltair

"Les jours plus vieux" est le premier single extrait du nouvel Ep de Voltair, "Des fantômes et des anges", dont la sortie est prévue pour le 21 mars 2025.

Voltair est un groupe vendéen, réunissant Ludovic De Villelongue (chant / basse), Philippe Burali (guitare) et Aurélien Rallet (batterie), qui s'est formé un soir d'automne 2021, à l'initiative de Ludo et Phil alors qu'ils célébraient ‘dignement’ leurs retrouvailles, 6 ans après leur première rencontre à Toulouse.

Le trio propose, comme il se plaît à le qualifier, un rock ‘météorologique’, passant du calme à la tempête, en faisant parfois quelques détours par la douceur de la brume.

Après avoir sorti un 1er Ep baptisé "Nos Orages" en octobre 2021, obtenu le soutien de la DRAC des Pays de la Loire & du réseau ‘La Déferlante’, en 2022 et foulé des scènes de plus en plus conséquentes (dont celle du festival de Poupet en juillet dernier, en ouverture de Nada Surf et Saez), Voltair est donc de retour.

Le résultat : un voyage onirique intense de 6 titres, porté par des textes en français (parlés et chantés), poétiques et sincères.

Le clip, réalisé par Bastien Varin (à découvrir ici

), met en scène 3 couples qui illustrent les différentes étapes d'une relation. Le premier couple évoque la joie et les promesses d'un amour naissant. Puis, nous assistons au passage du temps et des défis qu'il engendre jusqu'à la victoire d'un engagement tenu.

Les diverses scènes sont entrecoupées de moments où le groupe joue, dans un espace intemporel et sous une pluie de pétales de roses, renforçant ainsi l'émotion et la beauté de ces instants partagés.

 ‘‘Party’’, c’est un nouvel extrait subtil et aérien du sixième album "Âge Fleuve", de Frànçois & The Atlas Mountains, dont la sortie est prévue pour le 31 janvier 2025 chez InFiné.

‘‘Party’’ est une ballade aux accents pop assurés, inspirée par un moment charnière dans la vie de François. C’est un regard délicat vers ‘’les festivités de l’ultime frontière’’, un voyage poétique qui offre une perspective originale sur la fin de vie, un instant où ‘le fleuve se jette dans l’océan, c’est le Grand Bain. On n’a pas pied, c’est vaste, ça résonne. Une tentative de se représenter le mystère du vide’.

 Sur des accords d’un quatuor guitare-basse-batterie-piano, Frànçois nous invite à contempler la perte et le détachement avec une sensibilité à la fois vagabonde et profonde.

‘‘Party’’ est disponible sous forme de clip ici

 

 

vendredi, 06 décembre 2024 16:31

Mélanie Isaac en attendant Nico…

Après avoir gravé “L’inachevée”, un Ep remarqué (Premier prix Franc’OFF aux Francofolies de Spa) et “Surface” un premier album salué par la critique, “En attendant Nico” est le carnet de bord d’une femme dont la sensibilité se heurte à une société en quête de sens (“Elle cherche le A”), se refusant aux sirènes de l’époque (“Le camp et la couleur”), préférant aux discours préfabriqués l’évidence poétique (“Le sublime ordinaire”).

Semblant enfin réconciliée avec son passé (“Le Tilleul”, “Une fleur sur le piano”) et prête à affronter ses fantômes (“Je te garderai”, “Adieu je reste”), Mélanie Isaac dessine sur nos bleus à l’âme, une porte de sortie, accessible tout de suite. 

Ce qui a changé ? Peut-être la venue au monde de sa fille qu’elle portait en elle lors des enregistrements et qui a donné son nom à la chanson éponyme de ce deuxième opus, “En attendant Nico”.

Sur “En attendant Nico”, Mélanie Isaac renoue avec la simplicité par laquelle elle a fait ses premières armes. Un retour à l’essentiel où priment les chansons, la voix et le texte avec une force narrative dont chaque seconde revendique la charge autobiographique.

Pour accompagner cette sortie, Mélanie Isaac a partagé la vidéo du titre “Sublime”. Une mise en images aussi douce que poétique dont le clip est à découvrir ici

 

Nous prétendons tous combattre les généralités, les idées reçues, les clichés alors pourquoi oublions-nous ces fondamentaux dans certains combats d’aujourd’hui ?

La guerre des sexes remplacera-t-elle la lutte des classes ?

Faut-il désormais ranger les individus dans telle catégorie, telle case, définir un dominant ou un dominé d’un seul coup d’œil ?

Peut-on encore être jugé pour nos actes indépendamment du reste ?

‘Ne me faites pas ce tort de juger de moi par les autres’ répond Valère à Elise, dans l’‘Avare’.

Découvrez le clip de « Stigmatisez-moi ! »

 

vendredi, 06 décembre 2024 16:26

L’‘Absens’ de Lisa Portelli

Artiste entière et complète, Lisa Portelli sortira l’album « ABSENS », le 24 janvier 2024. C’est un opus conceptuel, profond où elle a largement expérimenté la musique électronique, qu’elle superpose à son travail déjà dense autour de la chanson et de la poésie.

Ce nouvel essai est le résultat de ce qu’on pourrait appeler une quête spirituelle, en isolation sur l’île de Molène. Une fresque où se croisent chansons et musiques instrumentales mêlant poésie, guitares denses, piano et créations électroniques. C’est un projet co-réalisé par Guillaume Jaoul (Forever Pavot, Quentin Dupieux / Mister Oizo, Rover…)

Le clip de « L’avancée » est disponible

 

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