Un kit de survie pour Bertrand Betsch…

Au crépuscule du grand et joyeux ballet de ses 19 précédents ouvrages, l’exubérant Bertrand Betsch s’inscrit, une nouvelle fois, dans ce qu’il fait de mieux : la belle chanson française en première lecture, l’ironie ensuite, la justesse enfin. Comme toujours,…

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Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

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Chroniques

The Beatles

Live at the BBC

L'an dernier, les légendaires doubles ‘bleu’ et ‘rouge’ avaient bénéficié d'une gravure en CD. Remastérisés pour la circonstance, ils pouvaient revendiquer une place de choix dans n'importe quelle discothèque. Tout comme son nom l'indique, "Live at the BBC" est composé de sessions ‘live’ concédées à la radio britannique entre 62 et 65. Un double morceau de plastique qui implique la bagatelle de 69 fragments. Mais ce qui peut paraître, à première vue, un gage de richesse, se mue rapidement en dépoussiérage d'archives. Le son est brut, monophonique et ne rend pas la chaleur du vinyle. Ce qui n'empêche pas le box de présenter un certain intérêt. A cause de ses nombreuses covers empruntées tantôt à Carl Perkins, Larry Williams, Chuck Berry, Little Richard, les Everly Brothers, Bill Haley, Elvis Presley, les Coasters, Ray Charles et quelques autres. De plusieurs inédits. Et puis de classiques comme "Can't buy me love", "A hard day's night", "She's a woman", "I'm a looser", "I feel fine". Mais ce "Live at the BBC" a également son lot de faiblesses. Ce qui lui vaudra ultimement le statut de document. Sans plus!

 

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The Young Gods

Live Sky Tour

Si les Young Gods disposent d'un énorme potentiel énergétique et émotionnel sur les planches, aucun témoignage en public n'avait encore été, à ce jour, immortalisé sur vinyle ou compact. C'est chose faite avec "Live Sky Tour". Une œuvre qui démontre que le trio suisse est bien capable d'y dispenser un rush d'adrénaline impressionnant. Notamment par le biais de la technologie. Et du sampling en particulier. Car pour les Young Gods, le sampling n'est pas un accessoire, mais l'instrument capable d'atteindre l'intensité ultime, celle qui à la fois redéfinit le heavy metal et la musique symphonique. Samplings sauvages, brûlants, torturés, rappelant que le trio a accompli pour la cybernétique ce que Jimi Hendrix avait réalisé pour la guitare électrique. Samplings vertigineux, somptueux, dramatiques dont les envolées ravagent des siècles d'histoire musicale. Il ne faut pas oublier que les Young Gods ont leurs racines profondément enfouies dans la tradition germanique (Weill, Nietsche, Wagner, Stockhausen). Ils nous entraînent ainsi, dans un paysage sonore ample, sauvage, au sein duquel les drums vindicatifs, redoutables réveillent vos pulsions les plus tribales, alors que la voix tantôt rageuse, purulente, tantôt profonde, gutturale de Franz Treichler essaime son lyrisme symbolique. Du grand art pour ces Helvètes qui constituent avec Front 242 un des derniers bastions de la musique électro-rock d'avant-garde!

 

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X-Legged Sally

Eggs & Ashes

Le troisième album de cet ensemble belge recèle les bandes sonores des chorégraphies "Immer das Selbe gelogen", "Her body doesn't fit her soul" et "Mountains Made of Barking" de Wim Vandekeybus. Décrite comme speedmetal aux fortes réminiscences jazzy pour ne pas dire free jazz, la solution sonore expérimentale d'"Eggs & Ashes" se cogite plus qu'elle ne se ressent…

 

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ZZ Top

Antenna

Impossible d'évoquer ZZ Top sans penser aux barbes royales du guitariste et du bassiste ainsi qu'aux nanas affriolantes qui gravitent autour du trio texan (Houston). Et puis au drummer qui se contente de la moustache mais répond au nom de Beard (!). Un combo aux idées équivoques dont l'ouverture de la pochette du nouvel album provoque l'apparition d'une pyramide en érection surmontée d'un clignotement lumineux. Pas banal, nous direz-vous! Beaucoup moins, en tous cas, que le contenu de cet "Antenna" qui se borne à nous seriner toute la panoplie des clichés du boogie yankee. Avec beaucoup d'habileté, il faut l'admettre, mais sans grande originalité, il faut le reconnaître. Ce qui explique, sans doute, pourquoi ZZ Top aligne depuis près d'un quart de siècle, album de platine sur album de platine...

 

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ZZ Top

One Foot In The Blues

On savait que le trio texan était un grand consommateur de blues. Mais jusqu'à présent, il n'avait jamais manifesté cette inclination d'une manière exclusive, préférant disperser l'une ou l'autre composition au gré de ses albums. Billy F Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard ont réuni sur ce "One Foot In The Blues" la plupart de ces applications syncopées. Soit des extraits du premier album auto titré, de "Rio Grande Mud", de "Tres Hombres", de "Degüello", d'"El Loco", d'"Eliminator" et de "Recycler". Une reconstitution qui peut sembler surprenante pour les novices, mais qui respecte une certaine logique de comportement, lorsqu'on sait qu'à l'origine les musiciens de ZZ Top côtoyaient des mythes comme Lightnin 'T Bone, Juke Boy Bonner et Freddy King...

 

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The Watchman

Peacefull Artillery

The Watchman, c'est d'abord le groupe d'Ad Van Meurs, vétéran batave qui roule sa bosse depuis la moitié des seventies. Après avoir transité par toute une série de formations aussi inconnues les unes que les autres, il fonde Watchman en 1988. Ce qui explique pourquoi, le combo en est déjà à son troisième album. Un disque qui a bénéficié d'une production hors du commun, puisque Joe Boyd (Soft Machine, Pink Floyd, REM, 10 000 Maniacs) et J Nile Clement (Presley, Orbison, Jerry Lee Lewis, Johnny Cash) se sont associés pour bichonner le morceau de plastique. Fondamentalement, "Peacefull Artillery" semble imprégné de racines folk et blues, mais elles s'ouvrent à d'autres formes musicales. Et en particulier au garage sombre et atmosphérique, réminiscent d'American Music Club, sur le titre maître de l'album. La meilleure composition de l'œuvre, il faut le souligner. Le reste de cet opus adopte une forme hybride entre Morphine et James. Sans doute à cause des interventions syncopées, jazzyfiantes, du saxophone de Menno Romers et puis du timbre vocal d'Ad coincé quelque part entre celui de Tim Booth, mais sans l'amplitude, et d'un Mc Gowan non alcoolisé...

 

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Wardance

We´re all niggas.....but not your boys

Wardance combat toutes les formes d'intolérance. Les notes de la pochette sont suffisamment explicites à ce sujet. Même le titre du CD donne le ton: "We're all niggas.....but not your boys". Qu'elles soient d'ordre social, racial ou religieux. Ce trio insulaire véhicule cette idéologie à travers des lyrics et des vocaux vindicatifs sur une musique hybride, agressive, juxtaposant plutôt que de fusionner hardcore aride, punkysant (Therapy?, Big Black) et reggae conventionnel (Bob Marley, Peter Tosh). Un mécanisme qui se révèle à chaque brisure de rythme, particulièrement explosif...

 

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The Walkabouts

Setting The Woods On Fire

Au cours des deux dernières années Chris Eckman et Carla Torgerson ont essentiellement développé des expérimentations acoustiques. D'abord en duo. A l'occasion d'une tournée européenne qui sera immortalisée sur l'album "Shelter For An Evening". Ensuite en compagnie des Walkabouts, pour l'enregistrement de "Satisfied Mind", opus exclusivement consacré à l'interprétation de covers. En gravant "Setting The Woods On Fire", Chris et Carla ont remis les pendules à l'heure électrique. Pas que l'instrumentation acoustique ait totalement disparu de la circulation, puisque la mandoline, la guitare sèche, le violoncelle, l'accordéon et l'harmonica ont toujours leur mot à dire. Mais sans jamais se faire violence, elle se liquéfie dans l'électricité garage, un peu comme chez Green On Red. Râpes fiévreuses, claviers fluides, piano gémissant, drums arides, basse flottante, vocal âpre –comme le miel épanché sur le gravier– de Chris, et plaintive, sensuelle de Carla –à mi chemin entre Emylou Harris et Sonja Kristina du défunt Curved Air– se concentrent en une même intensité blanche pour projeter des images chargées de passion, de douleur et de grâce sur les désillusions de l'existence. Une excellente surprise!

 

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The Walkabouts

Satisfied Mind

L'an dernier, Chris Eckman et Carla Togerson s'étaient quelque peu démarqués de leurs compagnons de groupe en accomplissant une tournée à caractère acoustique, à travers le monde. De cette expédition, le duo yankee (Seattle) avait retenu les sets accordés en Allemagne, et en particulier ceux dispensés à Cologne et à Hambourg, pour graver un opus ‘live’. Il faut croire que cette aventure les a marqués, puisqu'ils ont décidé d'entraîner les Walkabouts dans une expérience semblable. Simplement, elle s'est déroulée en studio. A bénéficié du concours de quelques grosses pointures telles que Peter Buck (REM), Steve Turner (Mudhoney) ou Mark Lanegan (Screaming Trees). Une œuvre consacrée exclusivement à l'interprétation de covers. Depuis Gene Clark à Patti Smith, en passant par John Cale, Nick Cave, Robert Forster et quelques autres. Une œuvre qui ne manque certainement pourtant pas de charme, mais bien d'un zeste d'électricité...

 

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Rick Wakeman

Greatest Hits

Le "Greatest Hits" de Rick Wakeman est double. Si le premier morceau de plastique se résume à des adaptations de titres du Yes, le second sélectionne quinze fragments issus de son œuvre en solitaire. Une initiative qui aurait pu se révéler intéressante si les notes consignées à l'intérieur de la pochette avaient été un peu plus explicites. Pour s'y retrouver, c'est d'ailleurs un véritable casse-tête chinois! Ah oui, nous allions oublier, Roger Dean est toujours le responsable du graphisme des pochettes...

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